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Lettre ouverte à l’espérance

Mon cher Jean-Luc,

Tu ne me connais pas ou si peu, je fais partie de ces innombrables militants de terrain, qui ont cherché depuis Décembre à modifier le cours de l’Histoire pour un « avenir en commun ».

J’ai écrit, tracts, poésies et textes pour faire briller, comme toutes et tous les insoumis, les couleurs de l’espoir de notre profonde humanité. J’ai tenu ma barricade sur le marché du samedi de mon village ainsi qu’à l’entreprise.

A 59 ans, et communiste depuis l’âge de 14 ans, je n’ai jamais vécu une campagne aussi enthousiasmante. Je voudrais par ce courrier remercier toutes celle et tous ceux qui autour de toi, t’ont accompagné dans ta mission de « porte drapeau » de notre Résistance collective.

Je dois avouer, qu’à chacune de tes interventions publiques, les larmes me montaient aux yeux, tellement, c’était grand, tellement c’était fort, tellement c’était beau. Tu as su mêler l’économie, l’histoire, le social et surtout la poésie, car la poésie est à la Révolution, ce que les fusils sont aux barricades.

Voir autant de monde rassemblé, voir autant de jeunes participer, autant d’idées nouvelles déployées, m’a envoyé un bain de jouvence et de jouissance.

Quel que soit le résultat du vote, avec toi, les insoumis ont semé les graines du germinal de notre temps, et la semence ne demande, sous ce soleil de printemps, qu’à éclore pour faire surgir ce nouveau monde, d’une humanité renouvelée.

Cher Jean-Luc, pour tout ce que tu as fait, personnellement et je suis sûr au nom de nombreux militants insoumis, je te remercie.

La Couronne, le 20 Avril 2017,

Sincèrement,

Fabrice

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« Citoyens,

Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne consultent que leur propre intérêt et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un beau discours, à un effet oratoire ou à mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs à choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Citoyens, Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considèrent jamais comme vos maîtres.

Le Comité Central de la Garde Nationale »

Texte de l’affiche apposée avant l’élection de la Commune de Paris, 25 mars 1871.

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