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Riche Marseille, pauvres Marseillais

MA PASSION POUR L’HUMAIN / AVERTISSEMENT AU LECTEUR : Bon il faut sur ce papier que je précise les choses. Je ne suis pas Marseillais, je suis né à Paris en 1958 et je n’aime ni Marseille, ni les Marseillais en tant que tel, trop clinquants et superficiels. On peut passer ici, en 10 mn, de l’amitié pour l’éternité, à la détestation éternelle, d’où les coups de sang réguliers qui font les chroniques du quotidien. Que les Marseillais me contredisent...

Un regard décalé : J’ai donc un regard décalé sur cette ville et ses habitants-citoyens, mais un regard plein d’humanité, là où le bourgeoisie Marseillaise et la mafia du business et des tours du même nom, ne pense qu’en argent et profit. J’ai d’autant plus d’humanité pour les marseillais que dans ma jeunesse j’ai travaillé dans les quartiers nord de Marseille, où j’étais surveillant d’externat au collège Elsa Triolet de St Antoine, juste en dessous de la cité du Plan d’âou. Déjà dans les années 80 on voyait la situation sociale des enfants se dégrader et leurs difficultés accumulées (pauvres, familles nombreuses, chômage, précarité), avec en plus le fait d’être d’origine maghrébine et de ce fait être mal aimé voir rejeté (c’est le début de la montée du F.N et de la haine).

En fait, la situation actuelle sur Marseille est le produit de cette dégradation sociale, financière, économique et politique planifiée, que le Capitalisme porte en lui.

RICHE MARSEILLE : Oui, riche Marseille. Marseille est un port et les ports ont toujours été depuis l’avènement du Capitalisme des lieux de développement et d’accumulation de richesses. Marseille est un bijou dans un écrin de verdure qui l’entoure. Marseille l’une des plus anciennes cités de France (2.600 ans) créé par des marins grecs et fécondant le sol, et bien plus sans doute... Création du port dont les vestiges sont visibles au centre-ville. Marseille entouré des collines protectrices des vents et notamment du mistral, zéphire dont les rafales ont une puissance légendaire, nettoyant le ciel et l’air de toute impureté.

LE SYSTEME INDUSTRIALO PORTUAIRE : Avec la Révolution industrielle, Marseille se développe et nombreuses sont les usines qui s’installent à Marseille. En 1910 Marseille est la capitale mondiale de l’alumine. Avec le port se développe aussi les chantiers navals de construction et de réparation navale et Marseille possède toujours avec la forme 10, l’espace pouvant accueillir pour réparation les plus grands bateaux du monde.

Avec la colonisation de l’Afrique, le système industrialo portuaire, se développe. La Bourgeoisie Marseillaise entrepreneuse, utilise la matière première nécessaire venue des colonies, importés par bateau, puis transforme cette matière première en produit utile, (Huilerie, savonnerie), formalisant ainsi le concept de système industrialo-portuaire, c’est-à-dire où le port joue le rôle d’interface d’importations de matières premières, immédiatement traité dans les environs du port, pour être soit réexporté ou vendus sur les marchés alentours...

S’y rajoute aussi l’industrie agroalimentaire des pates (Lustucru, Rivoire et caret, Panzani) du chocolat (Nestlé).

L’INDUSTRIE, C’EST L’EMPLOI DES QUARTIERS : la construction des cités dans ces année-là est un progrès, amenant l’eau chaude, les douches, l’hygiène, le chauffage et pour les jeunes en « échec scolaire » (à l’époque seul 20 % d’une génération avait le niveau bac), les emplois industriels de proximité étaient la rampe d’insertion dans la société. Ils ne réussissaient pas à l’école, mais comme c’était le fils du père (30 ans d’usine) ils étaient recrutés du fait de cette histoire. Le père transférait un « savoir-faire » et un « savoir être » sans compter le savoir syndical qui obligeait à un comportement professionnel au travail. Les cellules du P.C.F qui rayonnaient dans ces quartiers donnaient l’éducation politique et culturelle. L’industrie, c’était donc à la fois l’emploi dans les quartiers, mais aussi du fait de la force du P.C.F implanté dans les usines et les quartiers, c’était aussi un apprentissage et une formation politique, où la République et la Démocratie étaient, avec le soleil et l’O.M, les ferments du ciment marseillais. On ne parlait alors ni de trafic de drogue, ni d’Islamisme et Marseille était connu par son vieux port et Notre Dame de la Garde. Les marseillais, comme le restant de la France, traversait alors la période des Trente glorieuses, fondé sur le programme issu de la Résistance « Les jours heureux ».

LA FIN DES COLONIES ET LA CRISE MARSEILLAISE : On bascula alors dans ce que classiquement les politiques marseillais appellent, « la crise marseillaise », qui n’a de marseillais que le nom et que l’on devrait renommer : « Trahison de la bourgeoisie ». Avec la fin de la colonisation, s’efface les profits faciles et captifs du système industrialo portuaire. Désormais pour essayer de faire du profit, il faut que les possédants investissent vraiment et prennent des risques. Mais la Bourgeoisie Marseillaise dans sa masse, ne voyant plus ses profits garantis, préfère abandonner l’industrie et les emplois qui vont avec, pour se reconvertir facilement, à la fois dans la spéculation immobilière (logements) et le commerce de pacotille, trouvant de plus un allié de poids dans cette stratégie, à savoir la puissance publique.

L’ETAT ET LES VILLES NOUVELLES : S’appuyant sur un rapport de la DATAR (« Paris et le désert Français ») l’Etat engage une grande politique de « desserrement industriel ». Les aides publiques accompagnent les entreprises qui se délocalisent en Province (Sidérurgie Fos sur Mer) et accompagnent le développement de villes dites nouvelles, véritable copié collé des villes américaines (les logements en périphérie). Dans l’aire Marseillaise deux villes sont retenues, Vitrolles et Istres. La Bourgeoisie Marseillaise s’engage dans la brèche et matérialisant ses trahisons industrielles et portuaires, investit dans l’aménagement de la zone des Estroublans (Vitrolles 320 hectares, plus grande zone d’activité d’Europe) et la zone commerciale des milles. En déménageant de Marseille, l’entreprise perd sa qualité industrielle et se transforme en commerce de gros, stockage, distribution et commerce. On n’a jamais vu autant qu’à Marseille, l’application de la stratégie dite du B.C.G (Boston Consulting Group / Ecole de stratégie managériale américaine), centrée sur le tout profit et la marginalisation de l’emploi.

DE L’EMPLOI DU NOMADISME PERMANENT ET DU TRAFIC DE DROGUE : En se transmutant ainsi, les entreprises industrielles de la Bourgeoisie Marseillaise se restructurant (diminution d’activités et d’emplois, puis fermant définitivement du fait de la concurrence dite étrangère (dénonçant le cout du travail, les charges sociales et le manque de compétitivité, air connu), la cité Marseillaise perdait ce qui faisait sa force, la cohésion de la ville. Les emplois perdus qui ne se rattrapent jamais combinées à la politique volontaire d’abandon des cités, permettant aussi de réduire ainsi la force politique du P.C.F et sur les pauvretés accumulés de réenclencher, les logiques religieuses qui ne luttent que pour un au-delà, et jamais pour la lutte immédiate des conditions sociales, éducatives et matérielles des habitants-citoyens. L’emploi réduit chômage et précarité augmentant, la question de la survie se pose, pour les habitants des cités et notamment les jeunes dont plus de 40 % d’entre eux se trouvent soit au chômage soit en précarité. C’est bien la Bourgeoisie Marseillaise, accompagnée par les édiles locaux (de Defferre à Gaudin) et l’Etat qui dans une politique dite « néolibérale » en fait du « Capitalisme mondialisé » a du fait de ses abandons et trahisons, a livré les quartiers et les populations aux trafics de tout type (Drogue, prostitution, armes autres), Trafic qui appliquent du côté obscur les même logiques de comptabilité que les marchés dits légaux et dont les « règlements de compte » se font selon le même cycle d’activité que les marchés. S’y rajoutent le nomadisme permanent individuel des prolétaires qui passent en moyenne par jour plus d’une heure dans les voitures individuelles, polluantes...Voilà le vrai bilan de 30 ans de libéralisme sur la Ville et ses alentours.

MONDIALISATION, METROPOLE ET METROPOLISATION DES RAPPORTS SOCIAUX : Que de plans de l’Etat sur Marseille, que d’argent injecté, mais toujours pour le même résultat, le même qu’au Liban, l’argent public ruisselle sur les intermédiaires, les banques, les agences privées et seuls les projets d’envergure du monde du business voient le jour et s’érigent pour dominer les politiques publiques (Commune et Département). Alors les tours du business s’érigent tel des godemichés dans ce ciel azur, mais aucune satisfaction ne peut en être attendue, du fait qu’il s’agit juste de satisfaire les opérations financières spéculatives immobilière de Constructa et des autres amis. L’emploi privé annoncé n’est jamais là et ce sont les collectivités locales, qui par injonction marchande et obligation morale (occuper des lieux neufs inoccupés), qui alors louent, à prix d’or, les étages de la Marseillaise et de ses répliques (La Métropole loue 12 étage pour environ 12 millions d’euros par an) et de plus sans aucune concertation avec les représentants du personnel (CHSCT) qui pourtant relaient les dysfonctionnement et le management violent de ces locaux, dont les moquettes épaisses sont là pour étouffer les cris de souffrance des personnels, mis à mal.

La Métropole ? réalisée par « fusion » obligée des communes (fusion terme boursier du C.AC 40), est venue s’imposer comme système de « gouvernance » (Gouvernement de la Finance) ? devient en quelque sorte, le siège social des groupes industriels privés qui imposent ainsi leur logique et leurs critères du tout profit, à tout un territoire dont les populations ne sont plus que les serfs du château dans la « Vassalisation » permanente des barons. La Métropolisation n’étant que la généralisation à tout l’espace des objectifs de la Métropole (« La compétitivité, Art 52-17 ») et de ses critères de gestion du tout profit.

PAUVRETE ET SEGMENTATION MARSEILLAISE : Tout le monde peut tout nier, sauf cette réalité matérielle. Les Marseillais sont pauvres, sauf les quartiers riches. Où l’on tombe sur la segmentation sociale. Quartiers de riches contre quartiers de pauvres. L’accumulation des richesses au sud, l’accumulation des pauvretés et précarités au nord, d’où le nom, le qualificatif de « quartiers nord », qui pour le coup n’indique plus un point géographique, mais une réalité sociale fondée sur la discrimination par l’argent. Alors que la force de Marseille, c’était sa cohérence, sa solidarité, dont l’OM et la « bonne mère » croyant ou pas, footeux ou pas représentaient, avec le Vieux port, ses marchands de poissons, et l’accent, l’osmose, le capitalisme dans toute ses violences de pauvreté et de segmentation sociale, tel est le réel, nécessitant en retour les religions, pour empêcher le retour de la lutte des classes « La religion est l’opium du peuple » K.Marx.

https://marsactu.fr/agora/marseille-ville-pauvre-ou-ville-de-pauvres/

https://www.challenges.fr/economie/social/marseille-est-la-ville-ou-le-niveau-de-pauvrete-est-le-plus-important_664039

https://www.maritima.info/depeches/social/departement/72401/marseille-taux-de-pauvrete-superieur-a-40-pour-5-arrondissements.html

UNE POLITIQUE DE FACADE : Après plus de 30 ans de ces politiques on ne peut plus qu’observer les différentes segmentations sociales, culturelles, environnementales, écologiques, fiscales, économiques, financières, urbanistiques qui ont d’abord émergé, puis se sont consolidées avec le temps et le soutien des différentes politiques publiques, qui se sont répétées, pour ne surtout pas reconnaitre l’erreur. Plus on est dans l’erreur, plus, pour rassurer les troupes et le vil peuple, il faut continuer...D’où les investissements pharaoniques sur la façade maritime (« Terrasses du port », port des croisières, Cannebière, Tramway, Vieux port, rue de la République, gare St Charles) tout ça pour attirer le chaland extérieur et non répondre aux besoins des habitants, car partir des besoins, c’est partir du réel et non imposer une politique idéologique fondé sur le ruissellement introuvable.

APRES LE TOUT VACCIN, LE TOUT NUMERIQUE : Les promesses ne valent que pour ceux qui les croient. Après la politique du pass sanitaire qui est le tout vaccin, s’opposant de fait à une politique de santé publique, voilà la politique du tout numérique. Ah que le monde est facile à vivre derrière une souris. Il suffit de cliquer, pour voir ses rêves devenir réalité numérique. Mais où est la production dans ce monde numérique ? Mais où est l’effort dans ce glissement d’images furtives en 3 D ??? Où sont les ripeurs, les sidérurgistes, les aciéristes, les nettoyeurs, les femmes de ménages, et les emplois de services dans les hôtels de luxe et autres restaurants qui optimisent les emplois au black ??? Illusion de cette politique normative imposée par le champion de la « start up Nation » du bouton à presser et du prolétaire à exploiter...Non, l’emploi majoritaire à Marseille, ce n’est pas le numérique, mais c’est l’exploitation manuelle à tous les étages...pour faire vivre les managers de la souris...

DU SEPARATISME, INSERTION OU INTEGRATION : Comme en Afghanistan et l’échec patent d’imposer, contre l’Histoire, un mode de vie et la culture occidentale, Macron est venu avec son schémas d’intégration sur Marseille. Or tout travailleur social sait qu’au-delà des aspects techniques, la question de l’emploi est aussi une question culturelle. Au-delà du smartphone, gadget du capitalisme, tout le monde n’est pas un adepte du numérique et de la programmation informatique en 3 D...et ça les travailleurs sociaux qui coutent un « pognon de dingue » le savent et pratiquent des politiques d’insertion des populations dans ce qui est le plus accessible, sans rupture technologique et culturelle... Ca Macron ne connait pas. Il ne connait que les mots et maux du libéralisme violent... « traverses la rue et je te trouve un emploi » dit autrement « remets toi en cause et adaptes toi au marché et à ses prix ». Sa politique d’intégration au forceps, brise les évolutions historiques. Car intégration, c’est d’abord la désintégration de son histoire et de sa culture familiale, donc d’une violence absolue. En tant que soldat tu intègres l’armée, ses règles, ses normes, ses valeurs (qui ne sont pas celles de la République, mais de l’obéissance et sa discipline intransigeante). Quand tu intègres l’armée, tu laisses à la porte ton statut de citoyen, pour juste te mettre au service des militaires. Avec Macron, tu es, comme du temps féodal son « sujet », tu intègres la « start up nation numérique » ou tu disparais. L’intégration numérique du Macronisme, c’est le suicide de la vie humaine des gens tels qu’ils sont, de la citoyenneté et de la suppression de la démocratie, lui qui a tellement rêvé d’être roi....Il ne part pas du réel, mais de son fantasme numérique, qu’il cherche, comme le vaccin à imposer à tout le monde, en vue de cliver, de séparer, de diviser entre les purs et les impurs, les vaccinés et les non vaccinés, les numériques et les non numériques...C’est du séparatisme pur.

LE MACRONISME OU LE RETOUR DES FORTS St Jean et St Nicolas / OUVERTURE : alors Jupiter est descendu et il a parlé et promis quelque chose qu’il n’a pas. Le Macronisme n’est pas une politique qui vise à répondre à des besoins identifiés, mais c’est la politique du verbe, qui utilise le verbe, pour donner l’illusion de sa réalité. Les promesses sur l’Ecole sont dénoncés par les enseignants car ne répondant pas aux besoins et utilisant les beaux mots masquent les projets réels / http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2021/09/03092021Article637662492148869796.aspx?actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7aFZ1E4yS5hsZS9dFqsz7xClO-ZoU2n6lC&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=511573&fbclid=IwAR1SdY3yRMrmhxuhihoWUY3Uuuri4YBk9dcYWvCHwahwaCbIvHnA6uhpj7g

Une nouvelle fois des projets globaux verront le jour comme l’était, Euro-méditerranée, déjà vendu comme plus grande opération de rénovation urbaine d’Europe, mais comme toujours ce sont les intermédiaires qui se rempliront les poches...sans que les Marseillais des quartiers n’y voient le moindre kopeck...ruisseler.

En fait cette politique Macroniste n’est pas neuve, à Marseille, elle est la poursuite de la politique au canon, déjà produite par le régime féodal, tournant ses tours et canons contre le peuple d’insurgés... https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_Saint-Nicolas_(Marseille) .

Rien de neuf donc sous le soleil de Marseille au contraire aggravation des séparatismes sociaux, derrière les discours d’intégration.

Le 7 Septembre 2021

Fabrice AUBERT,
Ingénieur Economiste, fonctionnaire territorial, ancien secrétaire CGT du CHSCT de la Métropole...

POSTSCRIPTUM : Bon pour celui qui aura lu jusqu’au bout, il doit se demander comment faire entre mon avertissement au lecteur qui indiquait que je n’aimais pas Marseille et les Marseillais et le contenu de ce texte. Oui j’aime humainement Marseille et les Marseillais, je n’aime pas le capitalisme du fric facile spéculatif qui y sévit et innerve la ville de ses effluves nauséabondes autant d’ailleurs que notre Nation, trahie de tout côté par les mafiosi de l’argent facile et des privatisations prédatrices.

C’est pourquoi pour rompre et bifurquer en 2022, je milite et vote Avenir en commun et son candidat, Jean-Luc MELENCHON, le plus courageux et le plus honnête des candidats. https://melenchon.fr/2021/09/03/la-semaine-marseillaise/

Même texte en poésie.
https://www.facebook.com/fabrice.aubert.1610/posts/10223488585474274

URL de cet article 37362
   
Le « populisme du FN » un dangereux contresens, d’Annie Collovald et Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage, d’Emmanuel Pierru
DIVERS
Récemment apparues, les éditions du Croquant, issues d’une dissidence des héritiers de Pierre Bourdieu, publient des ouvrages riches, au coeur des problèmes sociaux actuels et offrant un regard juste et pertinent. Deux d’entre eux ont particulièrement retenu notre attention : Le « populisme du FN » un dangereux contresens A travers cet ouvrage, Annie Collovald a voulu déconstruire et remettre en cause le terme de « populisme » qui sert aujourd’hui d’explication au succès électoral du (…)
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"Ce que nous faisons au Vietnam, c’est utiliser des Noirs pour tuer des Jaunes afin que les Blancs puissent garder la terre qu’ils ont volé aux (peaux) Rouges".

Dick Gregory (1932-2017)

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