L’UMP et le PS sont des partis du capital et ont une politique subordonnée à celle des multinationales. La France est une dictature du capital et la forme politique de la dictature est un pouvoir par alternance droite/gauche ; c’est-à-dire que les deux grands partis du capital, l’UMP et le PS se partagent le pouvoir. En effet, dans les deux cas, c’est la politique du profit maximum des multinationales et la conservation du mode de production capitaliste qui est leur objectif essentiel.
Les difficultés des travailleurs s’accroissent toujours plus : le logement, la santé, les emplois, l’éducation, la précarité, l’incertitude sur l’avenir de nos enfants, etc. Ces difficultés sont un terreau fertile pour les pensées révolutionnaires. Ces pensées révolutionnaires deviennent dangereuses pour le capitalisme monopoliste, c’est-à-dire l’impérialisme qui se sent alors menacé. Le capital a donc besoin d’une tactique pour conserver son mode de production capitaliste.
Le mode de production capitaliste n’est pas la seule réalité objective possible et qu’est-ce qui se passera quand les masses en prendront conscience ?
C’est alors que les partis du capital (UMP et PS) mettent en avant le FN qui est alors leur outil de conservation de leur pouvoir ; l’objectif est clair...la conservation de la dictature du capital. Avec l’aide de leurs médias corrompus, les partis du capital pointent du doigt la « montée du FN » en disant : « Attention chers compatriotes, ne votez pas pour le FN et votez pour la droite ou la gauche, c’est toujours mieux que le FN ! ». Les partis du capital font alors monter le FN pour que les travailleurs de France votent pour la droite ou la gauche.
On se souvient en 2002, lors des élections présidentielles, quand le FN accéda au second tour. Beaucoup d’électeur ne voulaient ni de Chirac, ni de Le Pen à L’Elysée et un « front républicain anti-FN » avait été créé afin de faire voter les gens pour le « moindre mal ».
C’est ainsi que chez les jeunes des slogans s’articulaient comme, par exemple : « Votons pour l’escroc et pas pour le facho ! ». C’est exactement ce que les partis du capital (UMP et PS) veulent atteindre, ils veulent un « front républicain » qui ferait alors voter tout le monde, même à contre cœur, pour les deux grand partis du capital. Ils peuvent compter sur une réserve de suffrage qu’est l’abstentionnisme et qui partiront voter pour un front républicain si le FN basculait au second tour de l’élection présidentielle. Même s’ils votaient à contre cœur, l’UMP ou le PS serait alors sous la légitimité du suffrage exprimé.
Le FN accuse : les immigrés et l’UE
Sur les immigrés :
Les multinationales ont réalisé, en 2013, un profit s’élevant à 80 milliards d’euros, dont 42 milliards ont été reversés aux actionnaires. Les 500 familles les plus riches de France ont vu leurs revenus s’élever de 15% en 2014, atteignant ainsi le chiffre effrayant de 390 milliards d’euros !
Le salaire de Bernard Arnault, le patron de LVMH, est égal à plus de 300 années de salaire de smicard ! Et ce n’est pas le seul évidemment.
Est-ce que ce sont les familles immigrées et pauvres qui doivent faire soigner leurs enfants qui coutent le plus cher ? Évidemment non.
L’objectif du FN est pourtant clair : il a besoin d’un bouc émissaire pour déresponsabilisé le capital.
Concernant la question de l’UE : Le FN voudrait alors déresponsabiliser le capitalisme national en créant des illusions sur un altercapitalisme.....plutôt notre capitalisme que le leur !
La question de la sortie de l’UE doit être subordonnée aux conditions qui assureraient à la lutte anticapitaliste sa victoire pour le socialisme. Que cela soit le capitalisme de l’UE ou le capitalisme national, le système serait toujours conditionné par l’exploitation d’une classe sur une autre.
Le FN a compris que les travailleurs sont orphelins d’un véritable parti révolutionnaire communiste ; il veut alors rallier à lui les couches populaires, mais aussi la jeunesse exploitée et populaire afin de la subordonner au capital et empêcher de ce fait le développement des pensées révolutionnaires. Le FN peut alors compter sur des éléments comme « la réconciliation nationale », le parti d’Alain Soral ; ce mouvement a pour objectif d’appuyer la politique du FN de l’extérieur, afin de rallier les couches populaires aux idées d’extrême droite. Ils sont aidés dans leur processus par des conditions historiques où le PCF a perdu de son influence dans les masses et qu’il n’y a pas de parti véritablement révolutionnaire.
Le FN est un parti du capital tel que l’UMP ou le PS !
La véritable cause de tous les problèmes en France provient de la dictature du capital qui lance son rouleau compresseur sur les travailleurs précaires, les lycéens, les étudiants, les chômeurs, etc, tous ces travailleurs qui sont seuls dans la vie et qui n’ont que pour horizon social un avenir incertain.
Les masses en France doivent comprendre qu’il lui faut se battre contre la dictature du capital. Qu’il lui faut briser les partis du capital que sont le PS, l’UMP et le FN.
En avant dans la lutte de classe armée de notre guide idéologique, le Marxiste-Léninisme, selon les classiques Marx et Engels.
A bas le Front National !