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Un autre capitalisme n’est pas possible

Le capitalisme est en crise. Il pourrait même s’agir d’une des plus graves crises de l’histoire moderne. Et pourtant, à suivre l’actualité au jour le jour, l’opinion publique peut avoir le sentiment que cette crise est déjà derrière nous. Or, le pire est sans doute encore à venir, malgré les propos rassurants tenus et les aménagements envisagés.

En effet, la réactivation annoncée de l’intervention étatique a notamment pour objet la négation de la nature de biens publics à la fois gratuits et libres de composantes fondamentales du patrimoine commun de l’humanité, comme le savoir, l’éducation ou les infrastructures sociales et des ressources naturelles.

Ce livre nous propose un voyage dans les « entrailles du monstre », car c’est la dynamique même du capitalisme qu’il faut examiner et mettre à nu pour engager la grande transformation dont l’humanité et la planète ont besoin.

L’appel à la contre-offensive est lancé dans la théorie comme dans la pratique.

Les limites des politiques économiques menées par les gauches au pouvoir sont mises en évidence à partir de l’étude de quatre expériences : celles de Barack Obama aux États-Unis, de François Mitterrand en France (1981-1986), de Lula au Brésil et de Hugo Chávez au Venezuela.

C’est évidemment vers l’Amérique latine que les yeux se tournent. Les efforts de transformations sociales et de régionalisation mises au service des peuples font la démonstration qu’il est possible de passer de la défensive à l’offensive et d’ouvrir à nouveau les débats sur les alternatives anticapitalistes et les processus de transition socialiste.

L’auteur

Rémy Herrera est économiste, chercheur au CNRS, enseignant à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est l’un des coordinateurs du Forum mondial des Alternatives. Il est associé à l’Union of Radical Political Economist (New York), la Chubu University (Nagoya), la Société latino-américaine d’économie politique (São Paulo), l’Association des économistes de Cuba (La Havane), ainsi qu’au Forum du Tiers Monde (Dakar). Il travaille aussi avec le Centre Europe-Tiers Monde (Genève) auprès du Conseil des Droits de
l’Homme de l’ONU.

EN COMPLEMENT
Critique du livre par Danielle Bleitrach
http://socio13.wordpress.com/2010/0...


Dépenses publiques et croissance économique
Pour sortir de la science(-fiction) néo-classique

Cet ouvrage est consacré à l’étude du rôle de l’État dans la croissance économique.

Il passe d’abord en revue les travaux néo-classiques relatifs aux effets des dépenses de recherche-et-développement, d’éducation et d’infrastructures, ainsi que les problèmes qui les caractérisent. Des essais originaux sont ensuite proposés sur le sujet, en mobilisant certains des outils les plus complexes utilisés par le courant dominant : économétrie de panel, séries temporelles, modélisation en croissance endogène. Les limites de chacun de ces exercices, effectués à l’intérieur du mainstream, sont systématiquement soulignées. La démarche méthodologique est étendue à l’impact des dépenses militaires, appréhendées notamment à l’interface de la théorie de la croissance et de la théorie des jeux. Là encore sont pointées les défectuosités de l’orthodoxie, multiples et sérieuses, au niveau à la fois théorique et empirique.

Finalement, la critique de l’économie néo-classique est radicalisée par une
déconstruction de la théorie de la croissance endogène, dévoilant ses incohérences internes et ses fonctions idéologiques. Ce livre veut aider les économistes conscients de la nécessité de sortir de la science(-fiction) néo-classique à identifier les faiblesses de cette dernière, à dénoncer ses liaisons avec le néo-libéralisme et à trouver les voies d’entrée en résistance hétérodoxe afin de contribuer à la transformation du monde actuel.

Rémy HERRERA

Ed. L’Harmattan, Paris

ISBN : 978-2-296-11165-3

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Figures Révolutionnaires de l’Amérique latine
Rémy HERRERA
Cet ouvrage propose au lecteur sept chapitres consacrés à quelques-uns des révolutionnaires les plus importants d’Amérique latine et caribéenne : Simón Bolívar, José Martí, Ernesto Che Guevara, Hugo Chávez, Fidel Castro et Evo Morales. L’Amérique latine et caribéenne offre depuis le début des années 2000 l’image de peuples qui sont parvenus à repasser à l’offensive, dans les conditions historiques très difficiles qui sont celles de ce début de XXIe siècle. C’est cette puissante mobilisation (…)
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