PLEIN SOUTIEN AUX MUSULMANS DE LA MOSQUÉE DE BAYONNE VICTIMES DES TIRS D’UN ANCIEN CANDIDAT DU FRONT NATIONAL DANS LE CANTON DE SAINT MARTIN DE SEIGNANX.
Ils étaient mille ou deux mille à Paris, hier, à la Convention de la droite, organisée par Marion Maréchal Le Pen. Pour écouter Eric Zemmour, le penseur condamné par la Justice pour "incitation à la haine religieuse", Robert Ménard, maire de Béziers ancien président de RSF (reporters sans frontières) et ex-idole des petits-bourgeois quand il insultait Castro et la Chine, Gilles-William Goldnadel, avocat d’extrême-droite sioniste, Erik Tegnér, jeune LR, ex-FN, et Maréchaliste, Raphaël Enthoven, le philosophe idiot-utile de Maréchal Le Pen, Candace Owen, une Républicaine trumpiste étasunienne.
Si l’on veut défendre la France et la Nation, sans fétichisation grossière, il faut commencer par défendre la République sociale et le peuple-classe résident en France contre la destruction oligarchique en cours.
De nombreuses personnes sont décontenancées par le nouveau visage offert par le Front National depuis l’accession de Marine Le Pen à sa tête ; des analystes, des journalistes et d’autres individus, proches de Marine Le Pen, ont inventé une nouvelle gomme magique : la « dédiabolisation ». Par ce subterfuge, ils souhaitent rassurer le monde et nous faire croire que le FN serait devenu un Parti compatible et pourrait désormais appartenir lui aussi à la sphère démocratique. Il s’agirait là d’une énorme et surprenante évolution de l’organisation fascisante sinon fasciste, fondée en 1972 par son père et composée à l’origine d’anciens collabos de la pire espèce, entre autres de fascistes notoires, des tueurs de l’OAS et des nervis d’ogre Nouveau. Au moment où de braves gens trompés par les médias s’apprêtent peut être à voter pour Marine Le Pen, avant qu’ils n’accomplissent ce geste, Il convient de leur rappeler qui a fondé le FN et qu’elles étaient les relations intimes que certains criminels notoires entretenaient avec Jean-Marie Le Pen. Par ailleurs, malgré certaines simagrées de désaccords qui apparaissent publiquement entre le père et la fille, cela n’a pas l’air très fondamental, car c’est tout de même le père qui finance la campagne électorale de sa fille, ce qui signifie que leurs désaccords politiques ne sont vraiment qu’apparents.
Il n’a échappé à personne que l’élection présidentielle française s’est soldée par la confirmation des prévisions des instituts de sondage, qui prédisaient depuis plusieurs mois déjà un duel Macron/Le Pen au second tour. Il n’était pourtant pas du tout certain que ce scénario survienne, car l’évolution des tendances des dernières semaines avait mis en place une course à quatre d’autant plus serrée que la différence entre la 1ère et 4ème place n’a divergé que d’à peine 4%.
Le 17 septembre 2011, Marine Le Pen affirmait lors d’un meeting, vouloir « nettoyer l’État des jouisseurs, des affairistes, des corrompus. (…), voilà ce à quoi aujourd’hui l’Histoire nous appelle » ; « Les Français vont se rendre compte que le seul parti propre, la seule candidate propre, c’est Marine Le Pen ».
Chacun ici dira ce qu’il veut, à sa guise et dans le respect des autres contributeurs. Je vais user de ce droit pour rapporter ce que j’ai vu, ce que je sais, ce que je crois et ce que je ferai aux élections présidentielles de 2017.
Je m’adresse ici surtout à ceux qui, aux présidentielles, ont souvent voté communiste (même pour Robert Hue !), ou socialiste (au moins au second tour), parfois pour les « Verts », ou pour LO, ou pour le NPA, voire, une fois (inoubliable !) pour Chirac.
En 1940, l’Etat français décidait par décret de dénaturaliser un certain nombre de Français, ceux qui avaient moins de quinze ans de nationalité française et les Juifs algériens naturalisés par le décret Crémieux de 1870. Ainsi étaient remises en cause des naturalisations sous le seul prétexte qu’elles ne plaisaient pas aux gouvernants de l’Etat français né de la défaite de 1940 et de la démission des parlementaires français dont on peut rappeler qu’ils étaient les élus du Front Populaire.
Et voilà en ce second tour, où toutes les formations politiques viennent une fois de plus nous affirmer – la main sur le cœur – qu’elles ont entendu le message des électeurs, qu’elles vont faire autrement, etc. ; que se dessine, ou plutôt se poursuit, le dessin du « deux = un ». (1)