@ Nasrim
« Des néologismes, encore des néologismes... »
Pourtant les néologismes ont leur raison d’être :
"Les mots n’expriment pas les choses mais la conscience que les hommes en ont" / Variante heureuse de Georges MATORÉ (La Méthode en lexicologie, Paris, 1953, Didier éd., p. 43) sur la formule de Saussure : " Le signe linguistique unit non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique " (Cours de linguistique générale, 1949, Payot, p. 98).
D’où il résulte entre autres que la date d’apparition d’un néologisme semble parfois tardive en regard de la notion exprimée ou de la pratique dont il rend compte, l’une et l’autre depuis longtemps diffuses dans le corps social."(Valentin Pelosse).
Donc, depuis que le langage est pratiqué, de nouveaux termes sont adoptés, et il faudrait tout d’un coup s’arrêter ?
Pourquoi ne pas plutôt préciser qu’un néologisme vous déplaît lorsqu’il défend un groupe que vous estimez inutile ?
Tout comme les groupes des autres espèces d’ailleurs : depuis qu’ils existent, ces êtres n’ont cessé de pratiquer entre eux des actes dénués d’utilité.
Cette sacrée utilité du couple normalisé dans nos sociétés politiquement correctes, chèrement défendue par -entre autre- les chrétiens conservateurs qui se moquent de Jésus, Bouddha & co autant que de ma première chaussette, pourvu qu’on se conforme au modèle familial hétérosexuel puisqu’il est utile au collectif : il sait se reproduire, se multiplier, pour ne pas dire capitaliser.
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On ne va quand même pas tenir compte de tous ces individus poilus, à écailles ou à plumes, (même s’ils s’intègrent dans une collectivité sociale) qui se frottent entre eux, se lèchent ici et là -oups !-, se sodomisent et se masturbent, en bref, s’adonnent à des pratiques aussi futiles que celles du plaisir érotique, n’est-ce pas ?
C’est tellement... privé ! Privé de quoi ? Hé bien, tellement... stérile !
Pourtant si eux savent éviter d’être « une calamité absolue s’attaquant à son propre milieu, à ses colocataires et même à ses congénères. » c’est peut-être parce que justement, ils savent s’occuper autrement ? Oui ? Non ?
Et puis il y a ces animaux en voie d’humanité, homo sapiens sapiens, dont une minorité s’accouple et vit ensemble, mais ne colle pas au schéma familial traditionnel reproducteur majoritaire où domine le pénétrant.
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Sans blague, ils prétendent obtenir les mêmes droits sociaux que les autres, que nous autres, hétéro-utiles, si méritants aux faveurs du statut marital : on fait du crac-crac utile, nous, du privé, aussi, mais du privé productif.
Demande grotesque : ces homosexuels, qui, de tout temps furent rejetés, et, distingués par l’étoile rose (parce que leurs comportements étaient considérés comme « une perversion de l’instinct » ?), sujets à massacres comme d’autres populations déclarées inutiles (les handicapés mentaux, par exemple), osent demander d’être assimilés -et non pas distingués- au même titre que les autres dans les droits sociaux. Alors que les autres vont si mal !
Oh, je connais un proverbe :
« Quand on ne veut plus de ses louves on dit qu’elles ont des puces ».
Certes, à mettre au panier : c’est un néo-proverbe à jeter dans un paléo-outil.
Je me demande pourquoi Mariella Castro déclare :
« Les lois ne suffisent pas à obtenir de vrais changements, mais elles sont indispensables pour appliquer de nouvelles politiques » dans sa démarche de faire reconnaître des droits patrimoniaux aux couples homosexuels...
Mais, mais, mais, j’en bafouille (ça y est, je suis saoule) d’après vous, c’est un truc de « bourgeois réactionnaire » qui s’épanche sur « du situationisme de salon » (situationisme ? oh misère, j’ai cru voir un néologisme).
A côté de cela, il y a des rhétoriques employées par « les créationnistes et autres scientologues, la mauvaise foi est à peu près aussi évidente, qu’est-ce que certains ne feraient pas pour ne pas s’intéresser aux vrais problèmes sociaux, la pauvreté, la précarité, les injustices sociales grandissantes"
Ces évangélistes qui commencent à peine à reconnaître l’ampleur de leurs dégâts, avec des organisations comme Exodus : plus de 120 ministères locaux dans le Etats-Unis et au Canada et plus de 150 ministères dans 17 autres pays. [7] (…) étroitement associé avec des dénominations protestantes et évangéliques.