
Fringants, maquillés, ils sont tous là ces « hommes neufs ». Ils font leurs premiers pas en politique et sont amnésiques au point d’oublier que les « favoris », lorsqu’ils avaient secrétaires et chauffeurs, et un salaire plusieurs fois supérieur à celui de EVO MORALES, (les Valls, Hamon, Peillon, Montebourg), n’ont pas moufté. Ils ont été ministres du président NORMAL, donc comptables et responsables du bilan cataclysmique.
Ils ne se souviennent pas qu’ils ont peu regimbé, ni rué dans les brancards, ni crié « Non, on va dans le mur ! », ni rejeté les trahisons aux valeurs de gauche (les plans d’aide au patronat qui en a tant besoin par ces temps de grand froid), de démocratie (le 49/ 3), au matraquage des salariés, des manifestants contre l’horreur elkhomriaque...

Bref, ils ont perdu la mémoire. Seul Valls assume le bilan, tout en défendant le contraire. L’homme, droit dans ses bottes, ne craint pas le grand écart. Hamon et Montebourg jouent les jolis cœurs. Peillon est en mission commandée. Et les quelques écolos en caution.
Les voilà, les sauveurs, comme de jeunes vierges offertes, promettant pour demain ce qu’ils n’ont pas fait hier , alors qu’ils en avaient tous les moyens. Et ils nous voudraient nous endormir, nous tromper encore et encore. Ils devraient s’excuser. L’école ? ils auraient créé les postes promis. Menteurs, par dessus le marché !
Les voilà en « rassembleurs de la gauche »... mais pas un mot sur les communistes. Par contre, beaucoup d’appels du pied à Macron,

et du mépris pour Mélenchon. Avec le gouvernement valseur, ils ciblèrent leurs attaques contre la CGT. Tout est dit... Lorsque l’on s’en prend à la CGT, on fait une politique de classe, pour les patrons.
Oui, dans quelques jours l’alerte sera levée, et les promesses fondront comme neige au soleil. Mais qui est vraiment dupe ?
Jean ORTIZ
(Les illustrations sont des choix du GS).