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Israël : paradis du trafic d’organes

En cette période de Noël, l’on se remémore (en principe) la naissance de Jésus-Christ. Partons de cette naissance particulière, reconnue par les chrétiens et les musulmans, et parlons bébé. Aux deux sens de ce mot. Avec des phrases ponctuées d’enthousiasme forcée, d’onomatopées et de mots simples sinon atrophiés. Comme cette annonce percutante, assénée à la télévision, afin de promouvoir l’invasion de l’Irak, où la jeune Nayirah Al-Sabah, en larmes, affirmait que des soldats irakiens éjectaient des nourrissons de leur incubateur. La population étasunienne sut trop tard qu’il s’agissait d’une mise en scène, dirigée par Michael Deaver et jouée par la fille de l’ambassadeur koweïtien à Washington. ¹

Suite à la guerre, débuté le 7 octobre en Palestine, les médias favorables aux Israéliens annoncent que le Hamas arabe « aurait » décapités et incendiés 40 bébés. Ce verbe au conditionnel doit bien entendu être pris avec des pincettes, pour ne pas dire des forceps. Un fait demeure : ces mensonges sont avalés crus par beaucoup d’auditeurs de téléjournaux. On doit au média israélien i24 la diffusion d’un message, émanant du vice commandant de l’Unité 71 de l’armée israélienne et du Conseil régional de Shomron, reprit par le Premier ministre Netanyahou, puis par le Président Biden. Ce dernier prétendit même avoir vu d’atroces photos des cadavres. Après vérifications, des responsables de la Maison Blanche incitèrent Joseph Biden à se rétracter et admettre qu’il n’a vu aucune photo. Même le journal français Le Figaro mentionne : « Quatre jours après le massacre du Hamas dans deux kibboutz, le président américain avait semé le trouble en déclarant avoir vu des images de la tragédie, avant d’être contredit par un porte-parole. » ²

Le trafic d’organes humains n’est pas une fiction

Venons-en aux faits. Cette fois, il ne s’agit plus d’utiliser des enfants pour justifier des invasions ou des « guerres humanitaires », menées par les pays du « monde libre » contre des barbares dictatoriaux. On capture et séquestre des jeunes, le plus souvent des femmes, vivant en milieu pauvre, auxquelles on fait miroiter une vie de luxe, auprès de l’homme attrayant qui les accoste, ou un travail bien rémunéré. Que l’on procède par une offre d’emploi à l’étranger, ou un déplacement du milieu rural à un centre urbain, peu importe. La suite est la même. Certaines sont utilisées comme prostituées ou revendeuses de drogues. Celles dont le sort est encore pire (ou qui n’ont plus la docilité ou les charmes voulues), sont maintenues en confinement, jusqu’à ce qu’un bateau les achemine en pays demandeurs d’organes. Et le plus vorace dans ce domaine n’est nul autre que l’État d’Israël. Plus encore : non seulement cette région du monde occupe illégalement des territoires, les organes qui y sont livrés proviennent parfois d’un réseau organisé par des rabbins, avec la complicité du gouvernement.

Le FBI aux aguets

L’affaire débute par une enquête du FBI. M. Solomon Dwek, promoteur immobilier en faillite, est inculpé pour avoir détourné 50 millions de dollars d’une banque. Un délit pouvant mener à 30 ans de prison. En 2007, on lui offrit une réduction de sa peine, s’il infiltrait un organisme caritatif jugé illégal. Les cinq rabbins suspectés officiaient dans l’État de New-York et du New-Jersey. Lors de sa visite aux rabbins, Solomon Dwek parla à mots couverts d’un besoin d’organe. Auréolé par sa fortune, on le mit en lien avec la personne influente. C’est ainsi qu’en juillet 2009, Dwek et une agente du FBI, présentée comme la demanderesse, rencontrèrent le rabbin Levy Izhak Rosenbaum, connu sous le sobriquet de « vendeur d’organes ». Le duo prétendit que l’oncle de cette femme souffrait de polykystose rénale. Et bientôt, les traitements par dialyse ne suffiraient plus.

M. Drew dissimula donc, pendant deux ans, trois millions de dollars dans cet organisme de charité, afin qu’on lui trouve un rein. Les rabbins en soustrairaient un pourcentage pour leurs loyaux services. Mis en confiance par l’argent disponible, Rosenbaum précisa qu’il excellait dans le domaine d’achat et vente d’organes de haute qualité, depuis dix ans. Le commerce n’étant pas encore légal, il fallait verser une compensation, pour le délai qu’exigeait la recherche. Une fois la moitié de la somme espérée transplantée entre bonnes mains, il deviendrait possible d’obtenir un rein en provenance d’Israël. Le montant requis s’élevait à 160 000 dollars. ³

Une fois cette filière découverte, un ancien officier de l’armée israélienne, appréhendé au Brésil en 2004 pour trafic d’organes, confirma la complicité de son gouvernement dans ce commerce. Au cour du procès, il ajoutera que son pays pratiquait à l’étranger des opérations de courtage d’organes, par l’intermédiaire de ses propres services de santé. On s’innocente en arguant le manque de donneurs légaux en Israël. De même, dans les années 1990, on s’approvisionnait en organes sur des cadavres, sans aviser les familles, alors que, de leur vivant, les moribonds n’avaient jamais autorisé de prélèvement. Les personnes en question s’avéraient le plus souvent d’origine palestinienne. Et l’État d’Israël dut reconnaître les faits. ⁴

Donneurs universels sur commande

À l’image et à la ressemblance de ce peuple qui se confère le titre d’élu, ce sont les individus fortunés, sans scrupules, âgés, qui se considèrent dignes d’une longue existence, qui profitent de ce trafic morbide. On séquestre les proies aussi bien en Chine qu’au Brésil. Entre autres pays d’Amérique du Sud, des cas d’Argentins décédés mystérieusement ont été retournés à leur famille, avec un organe en moins. Encore une fois, les suspects œuvraient pour Israël.

Au Canada, particulièrement dans les provinces de l’Ouest, le long de ce que l’on nomme « l’autoroute des larmes », ce sont de jeunes-femmes, souvent des adolescentes, que l’on séquestre et envoie comme bétail donneur d’organes. Une des rares filles qui réussit à fuir le bâtiment désaffecté, isolé entre une autoroute et une forêt, raconte que l’on enfermait les jeunes dans une cage. Périodiquement, l’une d’entre elles était conduite au second étage. On lui prélevait du sang et procédait à des tests, après une injection de Propofol, induisant une insensibilisation et confusion momentanées. Lorsqu’elles devenaient trop nombreuses pour leur confinement en cage, on les rassemblait, en plein hiver, par une nuit glaciale, avant de les entasser dans un camion et les transférer on ne sait où. ⁵

Selon la Gendarmerie Royale, environ 65 000 femmes et hommes sont portés disparus chaque année au Canada. Tous ne subissent pas le même sort, mais le nombre réel des exploités et suppliciés est certainement trop élevé pour que l’on considère qu’il s’agit de simples fuites, de départs volontaires.

La légalisation de la prostitution et l’appellation « travailleuses du sexe » n’amoindrirait pas les abus. Le trafic sexuel supranational persisterait, notamment par l’utilisation d’enfants. Tout comme la décriminalisation du cannabis ne nuit pas aux membres du crime organisé. Il suffit d’abaisser le coût, pour que la demande subsiste, d’autant plus que la marchandise est livrée à domicile...

Et si Donald Trump...

De nombreuses personnes, désireuses d’émigrer aux États-Unis, sont interceptées avant la frontière, ou se font promettre une aide pour la traversée. Ce sont des proies faciles pour les trafiquants. Si l’on finissait par démontrer combien d’entre les migrants terminent leur périple sur une table d’opération, la fermeture des frontières entre le Mexique et les États-Unis serait peut-être moins cruelle qu’il n’y paraît. Les réfugiés qui tentent d’aborder une terre d’accueil sont des victimes de choix. Certains de leurs bateaux se font arraisonner par des chasseurs d’organes. Une fois offertes aux prédateurs de l’océan, leurs dépouilles demeureront à jamais anonymes.

Je suis outrée par la manière dont le jeune Président du Salvador, Nayib Bukele, traite les prisonniers. Mais si la plupart d’entre eux participaient à des actes semblables, pour le compte d’organisations criminelles qui approvisionnent les lupanars, s’occupent du trafic d’organes, de drogues et d’armes, en blanchissant l’argent dans des casinos fréquentés par des citoyens à la conscience paisible, alors les conditions infligées à ces prisonniers seraient moins sordides que ces actes.

Suite rabbinique

Une fois cette filière passé au scalpel par le FBI, l’implication de rabbins et du gouvernement reconnue, pourquoi n’a-t-on jamais traduit les responsables gouvernementaux devant la Cour Pénale Internationale ? Sur les 44 suspects arrêtés, au New-Jersey, quinze furent inculpés... de blanchiment d’argent. ⁶

À présent, ce sont les Israéliens que les médias occidentaux à grands tirages tentent de justifier. Le Hamas n’est certes pas une organisation pacifiste. Mais tous les pays attaqués n’hésitent pas à se défendre par les armes. Même en sachant que des milliers d’innocents seront victimes des représailles. On ne peut pas invoquer indéfiniment l’antisémitisme et l’holocauste, dont les survivants les plus jeunes comptent au minimum 78 ans. Un âge idéal pour une quête d’organe.

Références :

1 Michael Deaver est un ancien conseiller en communication de Ronald Reagan. Lauri Fitz-Pegado, travaillant pour une agence d’information, sut cacher aux députés l’identité de la jeune-femme, en invoquant la nécessité de la protéger. Le gouvernement lui refila 14 millions de dollars pour médiatiser de manière favorable la guerre du Golfe.
1wikipedia.org/wiki/Affaires-des-couveuses-au-Koweït

2 lefigaro.fr/international/terroristes-decapitant-des-enfants-la-maison-blanche-corrige-les-propos-de-joe-biden

3 Le peuple brisé. La disparition de femmes autochtones. Une enquête sur la mafia amérindienne, par Alex Caine et François Perreault, l’affaire des rabbins : pages 210 à 218, Éditions Hugo Doc, 2017.

4 Israël admet les faits, Radio-Canada, 21 décembre 2009.

5 Le peuple brisé, op.cit., pages 20 à 43.

6Le New-Jersey éclaboussé par un nouveau scandale, par Richard Hétu, La Presse, 24 juillet 2009.

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