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Irrecevable…

Dans un journal le 10 novembre, un article consacré à une action militante indique "La question des 25 millions d’euros supplémentaires engendrés par les protestations reste ouverte"
Il est classique lors de mouvements sociaux ou de contestations de voir apparaître des chiffrages sur les coûts de ces mouvements, le journal Les Échos le 27 octobre indiquait que "Bercy évalue le coût des grèves entre 200 et 400 millions d’euros par jour." Aucune indication n’était donnée ni sur le champ ni sur le mode de calcul. L’article du 10 novembre est tout aussi discret, et en omet même de citer la provenance de ce chiffre.
Au fond, l’argument du coût des grèves, manifestations, mouvements divers n’est pas nouveau et cet article du 10 novembre n’aurait pas du retenir l’attention. Cet article dont le titre est "Quelle réponse au barnum antinucléaire ?" traite du train de déchets nucléaires et des nombreux mouvements de protestation qu’il a suscités. Le seul point surprenant est que cette question du coût est posée dans le journal L’Humanité.
L’on peut entendre que le choix soit de critiquer le mouvement antinucléaire, l’on peut estimer que ceux qui ne croient pas au nucléaire en 2010 sont les mêmes que ceux qui ne croyaient pas à la ligne Maginot en 1939, tous les arguments sont en principe audibles. Mais l’argument du coût est pour le moins surprenant, pouvant légitimer les discours réactionnaires des descendants des maîtres des forges sur le coût exorbitant de la grève.
Quelles que soient nos positions politiques à gauche, certains arguments sont irrecevables.

Le 13 novembre 2010

Jean-Michel Arberet
Conseiller municipal d’Arcueil
Partenaire du groupe communiste
jm-arberet.over-blog.com

URL de cet article 11976
   
RÉVOLUTIONNAIRES, RÉFUGIÉS & RÉSISTANTS - Témoignages des républicains espagnols en France (1939-1945)
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Il y a près de 80 ans, ce sont des centaines de milliers d’Espagnols qui durent fuir à l’hiver 1939 l’avancée des troupes franquistes à travers les Pyrénées pour se réfugier en France. Cet événement, connu sous le nom de La Retirada, marquera la fin de la révolution sociale qui agita l’Espagne durant trois ans. Dans ce livre, on lit avec émotion et colère la brutalité et l’inhumanité avec lesquelles ils ont été accueillis et l’histoire de leur survie dans les camps d’internement. Issu (…)
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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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