Selon la revue people espagnole "Interviu", "l’amie du roi" avait elle aussi des comptes secrets en Suisse, pour y verser les commissions et autres rétributions de son "travail" en faveur des entreprises espagnoles. Elle touchait 3% sur tous les pactoles, la Madame Mécène au grand coeur... Ses amis viennent de saluer "son sens de l’honneur"...
Elle, c’est la sulfureuse "princesse" allemande Corinna Zu Sayn-Wittgenstein, compagne de sa Majesté (de moins en moins Majestueuse), don Juan Carlos, élu par un dictateur, donc DEMOCRATE, alors que le méchant Chavez ne fut élu qu’à quinze reprises par son peuple.
Le général patron des Services (le CNI), Félix Sanz Roldán, a été entendu-à huis clos, par une commission de la chambre des députés. Il aurait blanchi le roi et la couronne, par essence immaculés. Le reste, les Espagnols n’en seront pas informés, en vertu de la liberté de la presse et des médias, qui seront objectifs quand les poules auront des dents.
Il aurait été "questionné" au sujet des "affaires douteuses" de la dame "en faveur des entreprises espagnoles", de "prétendus trafics d’influence", de malversations, de détournements... pour arrondir royalement ses fins de mois et financer ses chasseries à l’éléphant africain... Le roi en serait encore rouge comme coq outragé
Selon les poulets espagnols du Syndicat Unifié de la Police, la "princesse" aurait même joui d’une résidence officielle près du palais de son roi chéri (La Zarzuela), qu’elle traitait comme coq en pâte, et aurait y compris bénéficié d’une escorte officielle de la police et la Garde civile, sous la protection du CNI... Un train de vie de "cocotte royale", à faire pâlir d’envie la reine.
Nous l’avons dit et répété, à contre-courant, pendant des années : la très chère monarchie espagnole est de surcroît pourrie, glauque, richissime, fachote, parasitaire, et un frein pour la démocratie pleine et entière dont l’Espagne a besoin.
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Sartre n’aimait guère ce qu’il appelait "les salauds"
les cyniques
les arrogants
les politicards condescendants
les menteurs
les apostats
les fossoyeurs "de gauche" de la gauche
les donneurs de leçon "de gauche" qui ont le portefeuille bien à droite
les qui font saigner les peuples plutôt que les banques
les ripoux " de gauche" qui ont un compte à l’étranger
les gestionnaires " de gauche" du capitalisme
les collabos " de gauche" du marché
les Janus de l’évasion fiscale
les champions de la servitude volontaire
les bons serviteurs " de gauche" du CAC 40
etc..
Che Guevara, lui, avait pour préoccupation essentielle l’éthique en politique...
On serait tenté de trinquer ce soir, mais cette situation, dans un contexte de crise sans précédent, est lourde de dangers pour la démocratie...
Va-t-on enfin faire ce qu’il faut pour engager une dynamique anticapitaliste, de Front Populaire ?
Jean Ortiz