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«  El Pais » pris la main dans le sac

«  El Pais », journal proche du parti socialiste espagnol, certains allant jusqu’à le qualifier d’organe central du PSOE, ne lésine sur aucun moyen pour distiller sa détestation du gouvernement en place au Venezuela. A l’instar de Zapatero, l’ancien président du gouvernement espagnol devenu conseiller de l’opposition vénézuélienne, le quotidien se déchaîne chaque jour où presque contre Chavez et les autorités de Caracas. Rien de très nouveau, sauf que la semaine dernière, «  El Pais » dans sa volonté d’enterrer avant l’heure le président élu du Venezuela, a publié à la «  Une » une photo d’un homme moribond et intubé dans un lit d’hôpital présenté comme étant Chavez. Un faux rapidement détecté et suivi le lendemain d’une mise point d’ «  El Pais » : un modèle d’hypocrisie et de manquement à l’éthique professionnelle méritant de figurer au programme des écoles de journalisme.

La direction du journal salue «  le grand effort logistique » déployé par ses services pour modifier sa «  Une », présente des excuses à ses lecteurs en leur affirmant que la rédaction était dans l’impossibilité de vérifier l’information et s’offusque que ces affreux chavistes osent condamner la publication de la photo et engager des poursuites judiciaires. Le gouvernement de Caracas attaque notre journal, s’indigne «  El Pais » comme s’il fallait se taire lorsqu’on vous crache à la gueule.

«  El Pais » ne présente aucune excuse au gouvernement et aux Vénézuéliens, encore moins au président Chavez. Rien d’étonnant, surtout lorsqu’on apprend que la photo publiée a été fournie par l’agence Gtres Online, spécialisée dans le people, et servant parfois - faut bien gagner sa vie - de couverture à des professionnels en coups tordus et dont au moins l’un d’entre eux serait utilisé par la cellule «  Venezuela » de la CIA. De là à affirmer que «  El Pais » travaille pour une puissance étrangère, il y a un pas que nous avons du mal à ne pas franchir.

José Fort

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Croire que la révolution sociale soit concevable... sans explosions révolutionnaires d’une partie de la petite bourgeoisie avec tous ses préjugés, sans mouvement des masses prolétariennes et semi-prolétariennes politiquement inconscientes contre le joug seigneurial, clérical, monarchique, national, etc., c’est répudier la révolution sociale. C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira "Nous sommes pour le socialisme", et qu’une autre, en un autre lieu, dira "Nous sommes pour l’impérialisme", et que ce sera alors la révolution sociale !

Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution.

Lénine
dans "Bilan d’une discussion sur le droit des nations", 1916,
Oeuvres tome 22

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