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De la liberté d’expression des faits

Que ce soit « Envoyé spécial » ou « Cash investigation », Lise Lucet propose de très bonnes émissions de décryptage de l’actualité, de ce qui fait – et aussi défait – notre société ou notre monde.

Un fil rouge à celles-ci : le sérieux et la qualité. Un second fil rouge : le nombre, impressionnant, de personnes, d’ « acteurs sociaux », approchés par les journalistes pour répondre à leur question et témoigner, qui refusent de le faire, par peur de représailles, ou bien qui ne le font que visage « flouté » et voix déformée. Sommes-nous bien toujours en démocratie ? Dans le pays de la liberté d’expression (1) ?

Une seconde liste serait à établir : celle des responsables, privés ou publics, mis en cause à l’occasion de ces reportages, qui refusent purement et simplement de recevoir les journalistes pour s’expliquer. Quel courage chez ceux-ci ! Même pas assumer leurs actes !

Pour ce qui des « responsables » administratifs, qu’ils soient dans une direction départementale ou bien dans un ministère, ont-ils oublié, ont-ils jamais eu connaissance, de l’article 15 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui dit que : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration » ?

Responsables publics ou privés, sont-ils tous aussi couards dans leur comportement avec leur personnel, avec leurs agents, lorsqu’ils sont loin des caméras et des micros ?

Jean-Marc GARDES

(1) L’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen stipule que : « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

(2) La loi répressive invoquée ici ne devrait-elle pas également être appelée pour garantir la liberté d’expression ?

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Ukraine : Histoires d’une guerre
Michel Segal
Préface Dès le premier regard, les premiers comptes-rendus, les premières photos, c’est ce qui frappe : la « guerre » en Ukraine est un gâchis ! Un incroyable et absurde gâchis. Morts inutiles, souffrances, cruauté, haine, vies brisées. Un ravage insensé, des destructions stériles, d’infrastructures, d’habitations, de matériels, de villes, de toute une région. Deuil et ruines, partout. Pour quoi tout cela ? Et d’abord, pourquoi s’intéresser à la guerre en Ukraine lorsque l’on n’est pas (…)
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Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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