Les sociétés de sécurité israéliennes font de bonnes affaires avec les pays arabes. D’une part, elles leur vendent leurs produits et font du bénéfice et de l’autre, elles engrangent des renseignements sur leurs clients, mises à la disposition des services secrets d’Israël.
Al Jazeera a réalisé un reportage sur les activités des sociétés de sécurité israéliennes dont voici un aperçu :
"Israël cherche à élargir le champ d’action de ce sociétés via des conférences tournantes dont il profite pour en faire la publicité. Ces sociétés constituent non seulement une source de revenu mais aussi un moyen de collecte d’informations et d’espionnage. En vendant leurs logiciels, elles apportent chaque année 5 milliards de dollars de revenus à Israël, soit 5% de toute l’exportation israélienne.
En 1999, une de ces compagnies (Mer Security) a signé un accord avec la police israélienne pour créer une ville modèle placée sous haute surveillance. Ainsi, elle a installé près d’un millier de caméras de surveillance dans la partie ancienne de Qods
Après les attentats terroristes en série à Londres en 2007, le gouvernement britannique a adopté la méthode israélienne, partout dans le pays. Des caméras ont été déployées dans toutes les rues, les stations de bus, de métro, les magasins, et même les trottoirs. Ce modèle de vidéosurveillance a été suivi ensuite par des centaines d’autres villes. Or, la caméra est devenue omniprésente.
Le projet a été, aussi, appliqué dans les pays arabes. En plus, les sociétés de sécurité israéliennes ont vendu des logiciels d’espionnage aux États arabes dans le but d’endiguer les contestations ou les coups d’État.
La coopération israélo-arabe dans le domaine sécuritaire n’est pas aussi simple qu’on peut le croire : car en contrepartie des services fournis, de nombreux renseignements seront mis, directement ou indirectement, à la disposition des sociétés, dont se serviront plus tard les services secrets israéliens à l’encontre des autres nations."