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La liberté des enseignants et les médias

Il y a quelques jours, on s’en souvient, les affidés de Sarkozy, Guaino en tête, ont intimé l’ordre aux enseignants du second degré de lire la lettre de Guy Môquet.

Le rappel à l’ordre était nécessaire car très rares sont les enseignants qui la lisent spontanément.

Les grandes chaînes de télévision ont demandé au Snes de leur communiquer des noms de syndiqués représentatifs, hostiles à la lecture obligatoire. Avec beaucoup de difficulté car les fonctionnaires ont désormais peur de s’exprimer ouvertement, le Snes leur donna le nom de Marianne C., prof d’histoire dans un grand lycée parisien (comme on dit), qui se trouve être une de mes amies.

Celle-ci, très méfiante, leur fit savoir qu’elle acceptait de s’exprimer de manière synthétique, en deux minutes durant lesquelles elle développerait brièvement trois points. Elle voulait surtout insister sur le fait que, refusant l’obligation de la lecture, elle n’avait pas attendu le caprice sarkozyen pour parler de la Résistance à ses élèves et que, pour se faire, elle les avait emmenés voir le dernier film de Guédiguian sur les FTP-MOI.

Naturellement, les grands journalistes du service public ne retinrent que quinze secondes de l’intervention de Marianne, les moins intéressantes durant lesquelles elle disait, à juste titre d’ailleurs, qu’il ne fallait pas confondre enseignement de l’histoire et émotion.

Courage, Marianne !

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