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La République des « fossoyeurs »

« nous sommes les Canuts nous vivons tout nus »

Ce n’est qu’un début.

Les réformes contre la Grande Crise, mon oeil ! Il n’y a pas de réformes dans le projet de société de Sarko président sinon qu’un colossale foutage de gueule qui n’est que l’intention de faire de nous des Canuts par un retour inopiné en l’an 1848. Une affaire pour le capitalisme des usuriers, des spéculateurs, des actionnaires, des exploiteurs, des profiteurs, des marchands de travail, des marchants de sommeil. Les Réformes Sarkozy, ce n’est pas changer la vie pour nous la rendre meilleure mais pour nous la compliquer jusqu’à l’insupportable.

Les opérations Réformes/chloroforme ont investi tout le paysage politique et fondent sur nous comme une spectaculaire reprise en main du temps de travail et de l’âge de la retraite, les dizaines de milliers d’emplois du service public supprimés… Oui ! Et nous n’avons souffert que les banderilles. Allons-nous attendre sans rien dire, ni tenter l’estocade ?

Aujourd’hui, L’Etat trouve son salut dans la déconstruction de tout ce qui crée du collectif et du lien social. Avec la déliquescence des acquis et la décomposition du tissu social nous sommes bien loin des préceptes fondateurs de la République des « droits de l’homme et du citoyen » comme la Liberté, l’Egalité et la Fraternité - probablement remisées sur quelques étagères poussiéreuses du musée des « Arts Premiers » de Jacques Chirac. En contrepartie, l’état nous promet en échange de la liberté, un bonheur illusoire. Nietzsche parle de ce bonheur « Si le bonheur était vraiment souhaitable pour l’homme, l’idiot serait le plus beau représentant de l’humanité ». C’est du bonheur collectif partagé qu’il s’agit, façonné par un grand souffle de liberté. Peut-on imaginer du bonheur sans justice et sans liberté ?

Je ne dois pas être le seul à faire de mauvais rêves, mais celui-ci était révélateur d’une saturation par surconsommation de niaiseries télévisuelles. J’ai donc rêvé d’un Etat qui s’appelait démocratie. La particularité de cet Etat c’est qu’il était l’état de tous, mais aussi sans exclusive. C’était l’Etat (de) et pour tous ceux qui y vivaient. Puis j’ai fait un cauchemar, je m’endormais avec la démocratie et je me réveillais toujours avec Sarkozy. Autour du chef s’agitait une nuée de brosses à reluire prêtes à tout pour un « mistral gagnant ». Sur son sillage, les porte-flingues de l’économie libérale, tout un ensemble issu des trahisons (comme un pastiche de la réalité). Je me consolais en les imaginant sur un bateau (qui était en fait le gouvernement) avec Sarko commandant.

L’embarcation prenait l’eau de toutes parts et tout ce beau monde repartait de la même façon qu’il était arrivé, comme des renards affairés et le sauve-qui-peut pareil à des rats qui quittent le navire.

Avec Sarkozy, d’abord on réduit les libertés… et le reste suit…

Provocations, trahisons politiques, mimiques, tics et tocs font de Sarkozy un médiocre acteur de série B au point qu’il se pastiche lui-même. Fondamentalement réactionnaire, habitué aux formules choc - karcher, racaille… formules qu’il affectionne particulièrement. Il n’hésite pas non plus à exhumer des cloaques de l’histoire, comme « je défends le travail et la famille » et plus tribal « casse-toi pauvre con ». Serviteur zélé du MEDEF, il ne compte pas ses heures quand il s’agit de poser des collets économiques contre les travailleurs.

Les Réformes du gouvernement Sarkozy sont un moyen de légaliser la casse et le détournement des biens publics

Lors d’une université du MEDEF, Mr Sarkozy en parfait imprécateur anti- social a promis aux grands patrons de limiter le droit de grève. Quel électorat se laissera encore berner par l’exaltation de ce bonimenteur, ce candidat qui vocifère toute sa pensé sur la stigmatisation du « bouc émissaire », quel crédit peut-on porter à ses discours revanchards et enflammés, gorgé de cynisme et d’arrogance ? Un film de Fritz Lang de 1927 « Métropolis » le caractérise assez bien. Il nous révèle un monde aseptisé, robotisé où les ouvriers vivent exclusivement en sous-sol et les puissants en surface, un monde où l’homme est entièrement assujetti au pouvoir de la machine et d’un dictateur. Film prémonitoire d’une société nazie qui fera son apparition quelques années plus tard.

Au sein du gouvernement, la majorité s’entend pour accélérer la casse de l’état social tout en présentant un bilan dithyrambique de l’action gouvernementale et autres sornettes du même acabit qui dès le matin au réveil dopent nos postes transistors. Contrairement aux effets d’annonces des médias au service du MEDEF, salaires, conditions de travail et protections sont tirées vers le bas. Les contrôles des chômeurs et les radiations qui s’intensifient ne font pas diminuer le chômage, temps partiels, contrats intermittences, vacations, CDD, intérims… « La stratégie Européenne pour l’emploi » n’as pas pour objectif de faire reculer réellement le chômage, bien au contraire : elle maintient un chômage massif, de plus en plus mal indemnisé, pour faire pression sur toutes les protections sociales, les conditions de travail, les garanties collectives, les salaires. En contrepartie, les dividendes versés aux actionnaires ont été ces dernières années en progression constante. La crise de ce « modèle libérale » n’est pas un trompe-l’oeil et ce n’est pas ce type de réformes qui y changera quelque chose mais bien au contraire, elle ne fera que précipiter ce modèle libéral dans une crise bien plus profonde qu’ils répercuteront sur nous. Ces réformes ne constituent en rien une garantie d’équilibre économique par ce qu’elles ne sont pas démocratiques et quelles opèrent uniquement à un transvasement des biens publics (un patrimoine durement gagné et qui constitue un bien d’intérêt collectif) aujourd’hui vers le privé.

Les défenseurs de l’idéologie néolibérale s’abstiennent de plus en plus de théoriser sur le bien fondé d’un capitalisme éculé et devenu trop coercitif à leur goût. Alors ils légifèrent afin d’augmenter ses chances et probabilités en matière de passe-droits et en attendant de se garantir des profits à court terme.

La Grève en Guadeloupe a pris de court toutes les prévisions politiques des spécialistes et conseillers du gouvernement, qui ont préféré le pourrissement à des négociations sérieuses. La Martinique a sauté aussi sur une unique et bienvenue planche de salut et le bras de fer fera la différence entre les deux parties.

Les lois sécuritaires = lois d’exclusion = lois antisociales

Les lois sécuritaires du gouvernement marginalisent socialement des populations ciblées avec la volonté à peine voilée de les dresser contre la République. Tout est fait comme si ces lois d’exclusion devaient maintenir la peur et faire pression sur les électeurs tout en faisant divergence afin d’utiliser politiquement la délinquance pour faire croire qu’elle est la cause de l’éclatement de l’état social.

Le Leurre Sécuritaire

Comme il est même souhaitable que les chiffres de la délinquance augmentent ou soient gonflés pour apeurer les électeurs. Comme il est utile d’argumenter sur le « danger musulman » pour détourner l’attention des problèmes réels du chômage, de la pauvreté…

L’escalade contre la démocratie et les droits de l’Homme accentue la dérive droitière de ce gouvernement. Sarkozy se veut l’antidote de le Pen tout en reprenant à son compte ses idées. La seule différence visible c’est que pour une politique (on va dire de la même veine) ils ne veulent pas partager le pouvoir (et c’est une chance). Pour résumer, ils sont les deux mêmes cotés d’une seule et même pièce.

Plein champ sur une politique répressive

Des enfants scolarisés raflés et placés en Centre de Rétention avec leurs parents une veille de rentrée. La police est venue au petit matin arrêter toute une famille qui avait déposé un dossier de demande de régularisation. La circulaire a servi à piéger cette famille qui, confiante dans les lois de la République, est venue spontanément donner ses coordonnées. Du temps réel au temps passé : quand l’administration Française du régime de Vichy demandait aux juifs français de se présenter afin de s’inscrire sur les registres de l’administration et pour vérifier s’ils portaient bien l’étoile Jaune, les juifs étaient confiants et ne se doutaient pas de ce qu’il allait arriver.

Consternant exercice d’équilibriste

Le remarquable Arno Karlfeld, nommé comme médiateur pour les questions concernant les régularisations et les expulsions, justifie cette chasse à l’Homme et aux familles en faisant allégeance à la circulaire et au ministre qui place les enfants en première ligne de la répression. Ce même Arno quelques années auparavent se scandalisait et dénonçait dans un reportage télévisé le sort qui était réservé aux détenus enfermés dans le Camp de Rétention sur le port de Marseille, en attente d’expulsion.

Lui a volontairement choisi de servir l’administration sans état d’âme quoi qu’il advienne des familles expulsées, ce n’est pas son problème. Pas d’avantage si les parents sont jetés au fond d’un cachot (vitam aeternam). Beaucoup de familles sont concernées. Il me semble que nous pouvons l’être aussi en soutenant les mobilisations en soutenant les familles, avec les réseaux « Education Sans Frontière »

Les enseignants confrontés à cette situation ne décolèrent pas. Comment s’habituer aux chaises vides dans leurs classes ? Et comment ne pas penser au film de Louis Malle « Au revoir les enfants » ?

Souvenez-vous de Cachan ; Sarkozy semble, contrairement à ce qu’il dit, prendre un plaisir fou. C’est le jeu de quilles : il envoie la force publique et pan ! un squat éclate. La situation catastrophique des familles ? Ce n’est pas son problème. « J’ai fait mon devoir. » La détresse des centaines de promis à l’exil, ça rapporte des voix, que le FN n’aura pas. Pauvre France, tu ne mérites pas ça !

Droit dans ses rangers américains :

Atlantiste convaincu, il finira par faire adhérer la France à l’OTAN. Cependant, même pour un volontaire, toujours le plus volontaire et le plus convaincu des volontaires, ce n’est pas lui qui partira faire la guerre. Ce qui n’exclut pas que notre président puisse manifester une certaine appétence pour les arts de la guerre comme la tactique guerrière ainsi que la stratégie militaire telle « l’"école » Clossewitch. Qui a dit « la guerre c’est la continuation de la politique par d’autres moyens » ?

L’originalité du programme de Mr. Sarkozy (outre le McCarthysme) c’est le Model américain sur lequel il veut adapter sa politique étrangère. Il n’a jamais caché sa passion pour les Néoconservateurs de Washington et leur politique de défense agressive. L’Amérique d’ Obama va-t-elle adopter une politique plus circonstanciée ; ou plutôt Obama aura-t-il les coudées franches pour influer sur la politique de défense de son pays, même lorsqu’il s’agit d’Israël ? Jusqu’à présent rien ne laisse augurer d’une prise en compte de la dangerosité de l’Etat d’Israël, qui semble prêt à tout utiliser pour arriver à ses fins comme il en a fait la démonstration en bombardent les populations civiles Palestiniennes. Plusieurs plaintes pour usage d’armes interdites, pour crimes de guerre, et crimes contre l’humanité et l’on ne serait pas étonné d’apprendre que l’armée Israélienne a pensé à une « solution finale »

Aujourd’hui Israël sait que s’il est condamné il devra à l’avenir mesurer ses ardeurs criminelles. Mais si par hasard il ne l’était pas, il sait aussi qu’il pourra recommencer. Surtout que cette dernière agression était la répétition de ce qu’il a déjà fait il y a seulement deux ans au Liban. Le monde entier a été le témoin de cette barbarie. Quel avenir pour la paix dans cette région du monde, quel pays de la planète terre peut rester indifférent sur le sort de la Palestine qui depuis 60 ans fait l’objet d’une injustice sans nom ?

La deuxième originalité de Sarkozy c’est le soutien à la politique criminelle de l’état d’Israël, surtout quand Amnistie Internationale accuse l’Etat d’Israël de crimes contre l’humanité. Et sans faire référence à la dernière barbarie Israélienne en date à Gaza, je prendrai un autre acte d’agression barbare déjà oublié.

Au Liban en 2006 après l’agression disproportionnée avec le fait d’avoir utilisées les bombardements dans les zones peuplées de civils, cela constitue à l’évidence un crime de guerre. Ce qui fit démissionner un haut responsable militaire Israélien qui déclara à la presse « ce que nous avons fait est fou et monstrueux ». Il faisait référence entre autres à l’utilisation de bombes à fragmentation utilisées contre les civils, un million de petites bombinettes, à peine plus grosses qu’une balle de ping-pong, disséminées dans la nature lancées lors de l’agression du Liban afin de piéger les victimes civiles. Souvent ce sont les enfants qui perdent une où deux jambes, et quand ils les ramassent (l’objet est curieux) ils perdent un bras où les deux. Aastucieux les criminels de guerre ?

Les bombes anti-personnelles sont interdites par les conventions de Genève et sont quand même souvent utilisées, et jamais condamnées. Il faut dire que le marché est florissant. Le crime de guerre est-il soluble dans une démocratie ?

Par contre, avec la torture nous pouvons dire sans nous tromper qu’il restera permissif tant que les Etats voyous ne seront pas lourdement sanctionnés. Lors d’un colloque organisé par un collectif pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens en mai 2007 une publication (supplément « pour la Palestine » de l’AFPS* ) riche du travail de réflexion d’un collectif composé d’un professeur de droit international, d’un professeur d’Ecole des hautes études en sciences sociales (EPHESS), un responsable de la campagne « contrôler les armes » d’Amnistie… un professeur émérite de médecine, du Président d’honneur de la fédération internationale de la ligue des droits de l’homme, et le vice Président de l’association internationale des juristes démocrates. Quand j’ai lu cette phrase, elle m’est apparue comme un épitaphe : « Ce n’est pas par les armes qu’on définit la nature et l’existence d’un crime de guerre, mais par la manière dont elles sont utilisées, les raisons pour lesquelles elles sont utilisées »

La démocratie

Courtisane, la démocratie est devenue une formule marketing, un concept opaque. Il est d’usage que les partis politiques s’en habillent en période électorale. C’est aussi un parapluie pour se protéger de la « vérité » La droite aime s’en grimer. Quant à la gauche, elle est de gauche quand elle la place au centre de ses préoccupations sociales.

Les élections

Où en sommes-nous aujourd’hui ? Allons-nous jouer les clients pour des fonds de commerce politique ?

Il est important d’en parler et d’unir nos volontés pour ne pas nous retrouver devant le fait accompli d’un consensus plus clientéliste que politique. Il est grand temps d’activer ce qui nous reste encore d’utopies militantes avant qu’elles ne muent en fatalités… Depuis trop de temps, le monde marche sur la tête et c’est sur ce temps que misent les grand patrons du MEDEF sous couvert de lois Républicaines pour engendrer avec leurs pairs une contrefaçon de société humaine aux valeurs pestilentielles, corruption, argent sale, détournement d’argent public, lobbys/mafias, pillage du tiers monde, coups d’état, pollutions de la planète, famines, guerres…

Quelles unités et avec qui ?

Préparons nous à nous unir à nouveau, avec toutes les forces antilibérales, pour renouveler avec toutes les minorités actives et humanistes, les altermondialistes, anticapitalistes, anti-impérialistes… L’exercice de conscience que fut le NON, un 29 mai, nous rappelle que Nous ne pouvons pas abandonner l’idée que l’on peux vivre autrement qu’exploités, dans un monde de justice et de paix, avec l’exigence d’une qualité de vie pour tous, une vie, un avenir décent, pas de pis-aller.

L’avertissement émanera d’une réflexion de l’auteur de « Si c’est un Homme » Primo Lévy

« Lorsqu’ils parlaient en public Hitler et Mussolini, étaient… adorés comme des dieux, c’étaient des chefs charismatiques… les idées qu’ils proclamaient n’étaient pas toujours les mêmes et étaient généralement aberrantes, stupides et cruelles… » J’ignore si « anthropologie de la conscience » a un sens mais Primo Lévy me fait penser à ça. Il nous met en garde sur la capacité de l’homme à nuire, et c’est avec un regard dépassionné qu’il met en place une réflexion sur les comportements et la raison. Pour lui, le vrai danger vient de la fidélité les exécuteurs zélés d’ordres inhumains et nous amène à réfléchir « C’étaient des hommes quelconques » et vers la dangerosité. « Des hommes ordinaires prêt à croire et à obéir sans discuter. »

Autour du chef s’agitait une nuée de brosses à reluire prêtes à tout pour un « mistral gagnant ». Sur son sillage les futurs porte-flingues de l’économie libérale, tout un ensemble…

La Gauche libérale ne changera pas le cercle de ses amis pour se risquer à trop de solidarité avec les travailleurs ils courberont l’échine prêt pour de nouvelles Trahisons…

Luis Lera


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Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

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