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Bush, passe ton bac d’abord !



Pour être candidat à une élection en Floride, de nos jours, mieux vaut parler couramment l’espagnol, deuxième langue officielle de l’Etat. De préférence avec l’accent des Cubains blancs, si on veut être élu. C’est sans aucun doute le cas de Jeb Bush, gouverneur dudit état et frère de George Doublevé, président de son état.

C’est donc dans un espagnol quasi parfait que le petit Jeb s’est adressé à José Marà­a Aznar, chef du gouvernement espagnol et premier ministre de sa très catholique majesté le roi Juan Carlos I d’Espagne. Le petit Bush est en effet arrivé à Madrid lundi pour promouvoir les relations économiques hispano-étatsuniennes en remerciement pour les services rendus par Aznar, fervent partisan de la guerre contre l’Iraq.

Hélas, mille fois hélas ! Dans un moment d’absence, Jeb a tenu à conclure son discours en "remerciant le président de la République d’Espagne pour son amitié avec les Etats-Unis".

Silence glacial dans l’assistance.

La République espagnole, régime démocratiquement issu des urnes en Espagne dans les années 30 fut en effet renversée par le sanglant coup d’état fasciste du général Franco à l’issue de trois terribles années de guerre civile entre 1936 et 1939. De nombreux étatsuniens s’engagèrent d’ailleurs dans les brigades internationales aux côtés des républicains espagnols durant la guerre civile. Ernest Hemingway raconte cela très bien. Mais c’est un point d’histoire que Jeb Bush semble ignorer (Ernest Qui ??).

Pour l’historien espagnol Juan Pablo Fusi, il s’agit d’une "erreur stupide et grotesque" qui "ridiculise encore plus les Bush en général ; il s’agit d’une offense pour l’Espagne et sa monarchie démocratique". "Avec ce qui se passe en Iraq, il y a beaucoup d’anti-américanisme en ce moment et ceci s’ajoute à cela".

Le président Doublevé s’était également illustré par une gaffe lors de sa première visite en Espagne. Il avait alors rebaptisé le chef du gouvernement espagnol "Anzar". Quant aux Grecs, ils se tiennent encore les côtes en se rappelant le moment historique où il les avaient rebaptisés les "Gréciens".

Dorénavant, la pire des menaces que pourrait proférer un professeur à l’encontre de son élève paresseux pourrait bien être : "Si tu continues ainsi, tu finiras président des Etats Unis d’Amérique !". "Ah, non, pitié, m’sieur ! "

Pourtant, papa Bush le leur avait bien dit : "Passe ton bac d’abord !"




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