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La dernière liberté : choisir son aversaire ....








Mardi 24 avril 2007.


Cessons les enfantillages et les tentatives d’auto-justification autant que les déclarations de dépit prévisible. L’analyse de Danielle Bleitrach est juste. Nous savons tous, électeurs de gauche véritable que notre candidat sera absent du deuxième tour ; le temps des analyses devra venir bientot et sera douloureux pour tous. Mais au jour présent, dés le 22 je proposais sur le même sujet en un autre forum de nous interesser d’abord au présent encore indépassable : Le résultat observé, selon moi, n’a que trois conséquences qui méritent une prise en compte immédiate :

- Nous serons demain, avec les citoyens que nous avons DEJA déçu, dans la nécessaire opposition au gouvernement, quel qu’il soit, dont les politiques annoncées seront antisociales. Il n’est pas même imaginable de se désolidariser des luttes à venir au prétexte que nous avons été incapables de réaliser l’unité entre nous. Le troisième tour sera social et ce sera le plus important !

- L’appel à l’abstention que préparent déjà certains, particulièrement dans la mouvance « alter » qui défendait « la politique autrement » , équivaut à ne pas mesurer que le troisième tour social sera rude dans un rapport de force qui dépendra AUSSI de notre vote au deuxième tour... Je n’ose pas même évoquer l’argument de ceux qui au fond se foutent "du peuple" dés lors que "leur" candidat n’est plus dans la course, je pense qu’aucun communiste ou militant anticapitaliste sincère n’appartient à cette catégorie.

- Alors le deuxième tour dont la configuration sera dans tous les cas de figure désespérante, nous laisse une dernière liberté, mais une liberté d’importance stratégique majeure... Celle de CHOISIR NOTRE ADVERSAIRE,... C’est à dire de mesurer déjà la nature du rapport de force prévisible. Ce choix peut et doit être fait sans illusion aucune sur la politique qui sera menée par celle qui s’opposera à notre pire adversaire, il est donc même inutile que ce choix soit "conditionnel" , comme si nous étions prêts à cautionner une partie au moins du programme social-libéral réformiste. L’expérience de 36 nous a enseigné les insuffisances du programme d’un Front Populaire pourtant bien plus à gauche que Ségolène ; c’est la grève générale , dans les mois qui ont suivi l’élection (le « bel été 36 »...) qui a fait plier le patronat, sans que le gouvernement "n’ose" envoyer la troupe... Qui peut croire que l’issue eut été la même en cas de victoire de la droite déjà fascisante de l’époque ?

AU DEUXIEME TOUR C’EST NOUS TOUS QUI CHOISIRONT NOTRE ADVERSAIRE ET PERSONNE A NOTRE PLACE.

AU TROISIEME TOUR NOUS SAVONS NE DEVOIR COMPTER QUE SUR LES FORCES POPULAIRES

Jacques Richaud (première version le 22 AVRIL 2007)

 Illustration vu ici http://sarkozynews.canalblog.com




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"De toutes les ironies exprimées par la politique étrangère américaine, notre position vis-à -vis de Cuba est la plus paradoxale. Une forte dégradation de la situation économique a provoqué une poussée du nombre de Cubains entrant illégalement aux Etats-Unis.

Nous faisons tout ce que nous pouvons pour détériorer la situation économique et ainsi accroître le flux. Nous encourageons également cet exode en accordant aux Cubains, qui arrivent illégalement ou qui s’approchent par voie de mer, un statut de résident et une assistance pour s’installer.

Dans le même temps, nous n’avons pas respecté les quotas de visas pour les Cubains désireux d’immigrer aux Etats-Unis [...] quand Castro tente d’empêcher des cubains malheureux de quitter leur pays infortuné, nous l’accusons de violer des droits de l’homme. Mais quand il menace d’ouvrir grand les portes si nous continuons à accueillir sans limites des cubains sans visas - y compris ceux qui ont commis des actes de violence pour aboutir à leurs fins - nous brandissons des menaces imprécises mais aux conséquences terribles. "

Jay Taylor, responsable de la section des intérêts américains à Cuba entre 1987 et 1990, in "Playing into Castro’s hands", the Guardian, Londres, 9 août 1994.

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