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Heureusement que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron

Le 12 mars 2024, l’assemblée nationale a approuvé « l’accord de sécurité bilatéral » avec l’Ukraine. Accord approuvé grâce à la collaboration des Républicains, des Socialistes et des Ecologistes, et à la trahison du RN, qui est surtout préoccupé par les élections européennes et les grasses rémunérations qui vont avec.

A l’ouverture du débat en présence de l’ambassadeur d’Ukraine, Gabriel Attal a martelé un discours qui se voulait martial, à l’exemple de celui de Macron. Mais comme les paroles de notre Jupiter national, celles de son premier ministre sonnent creuses et mensongères, seulement posturales. On a continué dans le délire d’une Ukraine démocratique luttant pour sa liberté et la nôtre, face à des méchants russes voulant nous envahir et nous soumettre. Dans ce théâtre, seuls les communistes et La France Insoumise ont fait preuve de courage et de réalisme.

Au-delà des débats de l’assemblée qui ressemble de plus en plus au café du commerce, cet accord n’est pas un véritable traité, il n’a donc aucune valeur constitutionnelle. Si c’était un traité, l’exécutif devrait impérativement le prendre en compte, via l’article 53. L’accord bilatéral peut être rompu à tout moment contrairement à un traité. Néanmoins, les résultats du vote nous indiquent le positionnement des uns et des autres. Je ne suis aucunement surpris par la droite et l’extrême droite, quant aux socialos et aux écolos ils sont finalement fidèles à eux même, et ce n’est pas un hasard s’ils se retrouvent en bonne compagnie.

Malgré tout il faut rester prudent, car si toute cette agitation signifie, in fine, d’envoyer des troupes en Ukraine, et de livrer des missiles longue portée dont la cible ne peut être que Moscou, il convient de le dire clairement aux citoyens. Il faut également leur dire, qu’actuellement nous sommes déjà considérés par la Russie comme cobelligérants, et que la frontière devient de plus en plus fine pour que l’on devienne partie prenante du conflit. Notre russophobie nous aveugle, nous n’avons pas les moyens de combattre la Russie. Face aux discours guerriers de nos politiques, plusieurs militaires français, interrogés par Marianne, disent, eux, être « tombés de l’armoire ». « Il ne faut pas se leurrer, face aux Russes, on est une armée de majorettes ! », raille un haut gradé, persuadé que « l’envoi de troupes » françaises sur le front ukrainien ne serait tout simplement « pas raisonnable ». D’autant que sur le terrain les dés semblent être jetés, plusieurs rapports confidentiels défense, que Marianne a pu consulter, évoquent une « situation critique pour l’armée ukrainienne ».

Est-ce que les gens comprennent vraiment ce que signifie « être en guerre avec la Russie ? ». Si les russes considèrent les ukrainiens comme des slaves et que de nombreuses familles sont russo-ukrainiennes, ce ne sera pas du tout la même chose avec nous. Avez-vous envie d’envoyer vos enfants sur le front de l’est ? Voulez vous voir vos villes bombardées ? Tout ça pour quoi ? Pour le moment, nous avons de la chance que le président de la Russie ne s’appelle pas Macron, car il aurait sans doute déjà « vitrifié » Paris ! Il faut que les français se réveillent... je sais, nombreux dorment depuis déjà tellement longtemps. Mais le minimum, si vous votez, la prochaine fois, avant de mettre votre bulletin dans l’urne, posez vous les bonnes questions.

ref :

Marianne, le 07/03/2024 : « Guerre en Ukraine : de la prudence à l’affolement... Ce que cache le virage de Macron »

Histoire et Société, le 13/03/2024 : « L’État piochera-t-il bientôt dans notre Livret A pour financer l’armée ? »

»» http://2ccr.unblog.fr/2024/03/13/he...
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DETTE INDIGNE ! QUI SONT LES COUPABLES ? QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?
Jean-Jacques CHAVIGNE, Gérard FILOCHE
« Euro-obligations », « règle d’or », « gouvernance européenne », « fédéralisme budgétaire »… la crise de la dette qui ébranle la France et l’Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques (…)
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Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement.

H. Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT

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