RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les sionistes sont-ils des vampires ?

Tout d’abord, merci d’être tombé dans le piège d’un titre provocateur.

Il existe une petite série que j’aime bien, "What we do in the shadows" de Jemaine Clement et Taika Waititi (aucune idée si la série est diffusée en France). C’est une série tournée dans le style faux documentaire, caméra sur l’épaule, où une "équipe de tournage" suit un groupe de vampires qui vivent en colocation à New York. Les vampires, totalement inadaptés à la vie moderne, sont habillés et s’expriment selon les codes de leurs époques d’origine respectives. Sauf un. Le terrifiant Colin Robinson, une des meilleures trouvailles de la série (voir la photo).

Colin Robinson est un vampire, certes, mais pour se nourrir il ne sucera pas votre sang mais votre énergie. Et sa technique est redoutable. Avec un air débonnaire, il s’approche de ses victimes - dans un transport en commun, ou dans des bureaux - et engage une conversation à l’apparence banale. Très banale. Trop banale. Désespéramment banale. Et surtout interminable. Sa victime aura beau tenter une diversion, Colin Robinson saura la ramener dans sa toile où il lui délivrera sur un ton morne une litanie de banalités qui aboutira sans faille à la lente et inexorable extinction cérébrale de la proie qui s’endormira, épuisée. Colin Robinson est ce qu’ils appellent un vampire d’énergie.

Il ne rencontrera qu’une fois un adversaire à sa hauteur (autre trouvaille de la série, toujours la photo), Evie Russell. Evie aussi est un vampire mais qui se nourrit de la compassion. Un vampire émotionnel, quoi. A la différence de Colin, qui peut parler de tout et littéralement de n’importe quoi, Evie ramène toujours tout à elle. Elle capte sa proie en racontant ses malheurs. Plus sa victime paraît insensible et plus ses histoires tournent au tragique. La victime se retrouve paralysée et ne sait comment se défiler. On sent dès le début de la partie que la victime n’a aucune chance. Même Colin le terrible succombera.

Si ces deux-là avaient eu un enfant, je me demande ce que cela aurait donné.

Viktor Dedaj
avec encore toutes ses dents

URL de cet article 39242
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Même Auteur
Cuba sous embargo - paroles cubaines sur le blocus
Viktor DEDAJ
Instauré depuis 1962 par les États-Unis après un échec de l’invasion de l’île, le blocus non seulement pourrit la vie des Cubains mais constitue également une véritable insulte à la communauté internationale, laquelle, dans sa quasi totalité, le condamne chaque année à l’ONU depuis près de trente ans. Cette négation de la souveraineté des États et cette sanctification du droit d’ingérence par l’asphyxie constitue l’un des plus grands scandales de tous les temps. Dans le carnet de bord qu’il tient tout en (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le Capital a horreur de l’absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le Capital devient hardi. A 20%, il devient enthousiaste. A 50%, il est téméraire ; à 100%, il foule aux pieds toutes les lois humaines et à 300%, il ne recule devant aucun crime.

Karl Marx, Le Capital, chapitre 22

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.