La secte de la France Officielle et son gourou Macron plongent le peuple de France dans la pire des régressions sociales et la plus sombre des déchéances morales.
Au service d’une oligarchie richissime, arc-boutée sur ses privilèges exorbitants, le guru et sa secte ont déclaré la guerre au peuple de France, pour lui imposer, contre sa volonté, l’organisation sociale ultime rêvée par la mafia de la haute finance et des affaires douteuses, l’esclavage moderne.
Juché au sommet de son tas de fumier préféré, le CAC 40, dressé sur ses ergots, le bec menaçant, le coquelet Macron déploie son chant perfide, usant de toute l’arrogance naturelle d’un adjudant de basse-cour. Mais son chant est incendiaire, c’est un cri de guerre de classe contre classe, avec dans le verbe, toute la condescendance de celle des riches qui croit avoir vaincu définitivement celle des infortunés.
Quand on déclare la guerre au peuple, celui-ci n’a pas d’autre choix que de se battre. Quand l’État choisit l’oppression et use de la violence contre son peuple, celui-ci n’a pas d’autre choix que de se défendre, y compris par la violence. Le seul responsable est l’oppresseur, pas l’opprimé !
Comment ne pas réagir avec force, détermination, et dans l’union, à la répression aveugle et sanglante qui s’abat sur le peuple qui manifeste pacifiquement son opposition à la paupérisation de la France d’en bas et à la contre-réforme des retraites, et dont le but est, en l’effrayant, de le bâillonner et de laminer toute velléité d’insurrection populaire ?
Comment interpréter autrement que par une provocation suprême, la promotion dans l’ordre de la Légion d’honneur, à l’Elysée même, du patron du fonds de pension BlackRock en France, alors que le peuple hurle son opposition depuis un mois à la retraite par capitalisation et dont il sera l’un des premiers bénéficiaires ?
Comment ne pas voir chez Macron, dans l’hallucinante déraison qui l’obsède, dans la multiplication de ses provocations arrogantes contre le peuple, dans son entêtement servile à détruire les services publics et sociaux qui font la fierté de notre pays, dans la transformation des forces de l’ordre en milice fascisante, en les envoyant casser du manifestant dans l’impunité totale, comment ne pas voir en lui, ce fils zélé du Thatchérisme, idéologie ultralibérale et cruelle qui, en brisant la résistance des mineurs, la seule force organisée d’Angleterre, a livré la classe ouvrière abasourdie ainsi que tous les services publics, aux griffes d’un capitalisme insatiable qui a dépecé tout ce qui ressemblait de près ou de loin à de la solidarité ? Le peuple anglais plongé dans la pauvreté et la misère, ne s’en est jamais relevé !
Thatcher, l’abjecte dame de fer, la folcoche anglaise, a fait retourner la classe ouvrière anglaise au XIXe siècle. Dickens, qui condamna dans ses livres, la misère et l’exploitation industrielle de son époque, ne pourrait que constater les mêmes dégâts de l’horreur capitaliste aujourd’hui.
La France n’est pas l’Angleterre. Le peuple de France peut renverser des montagnes quand il est uni dans le combat et la colère. Ne laissons pas nos camarades des services publics prendre tous les coups. Que la solidarité de tous s’oppose à l’avidité et à la cruauté de quelques uns ! Que la France ouvrière, public et privé réunis, croisse et amplifie le mouvement de grève jusqu’à ce qu’il ruine d’un coup, les rêves insensés des assassins de notre modèle social.
Debout camarades et amis de partout ! Levons-nous tous, pour que 2020 voit la victoire de la solidarité et le renforcement de nos conquis sociaux... et fasse mordre la poussière aux voracités des assureurs et fonds de pension dont le fils caché de Thatcher, la folcoche anglaise, est le fondé de pouvoir.
MT