La thatchérisation est le contre-mouvement réactionnaire historique, installé durablement depuis le début des années 80 (83 en France) et favorable aux classes dominantes et aux riches du 1% et donc contre chaque peuple-classe (les 99%) et anti classes sociales populaires (les pauvres, les modestes, les moyennes). Pour nous, l’aile gauche du bloc bourgeois participe de la thatchérisation historique mondialisée.
En souvenir de Bernard Maris assassiné le 7 janvier 2015.
Cela ressemble fort à un canular venu tout droit de Grande-Bretagne. Comme vous le savez, Margareth Thatcher s’est éteinte le 8 avril. Effectuant le plus long mandat ininterrompu de Premier ministre depuis le XIXème siècle, la Dame de fer était connue pour avoir géré d’une manière très personnelle les affaires publiques, déclenchant au passage de violentes polémiques de la part de ses détracteurs.
Quand la nouvelle est tombée, ça a été l’euphorie : bière, ale, lager, parfois même champagne. Ça peut ressembler à un manque de respect à la mémoire des morts, mais on a fêté jusque tard dans la nuit dans les pubs et rues de Brixton, de Glasgow, de Belfast, de Bristol, et très certainement dans plus d’une ville minière d’Angleterre et du Pays de Galles la disparition de la « Iron lady », Margaret Thatcher, Première ministre britannique onze ans durant, entre 1979 et 1990 [1].
Ce qu’était le Thatchérisme me fut révélé un matin de rentrée des classes dans un petit village résidentiel du Yorkshire au début des années 1980. Une manière d’épiphanie.
Face a la bienveillance politique de tout bord à l’annonce de la mort de l’ancien premier ministre britannique, voici deux réactions bien différentes, mais au combien plus justes en mémoire de tout ceux qui ont souffert et son morts a cause de son obstination et son obstination a défendre le système capitaliste et ultra libéral qui n’en fini pas de nous entrainer droit dans le mur.