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La LCR dénonce l’utilisation de ses autocollants par des policiers en civil.



Le Monde 5 avril 2005.


Les images ont été diffusées sur les chaînes de télévision le soir même de la manifestation parisienne du 28 mars. Puis signalées dans la presse avant de circuler sur Internet. Lors de ce défilé contre le contrat première embauche (CPE), des policiers en civil ont arboré des autocollants de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) pour mieux se fondre dans la masse des manifestants. L’initiative a fait immédiatement réagir la direction de l’organisation trotskiste. Et plus largement les organisateurs des services d’ordre des cortèges.

Le drôle de manège des policiers en civil avait été repéré dès le début de la manifestation dans le "pôle fixe" de la LCR au métro Saint-Marcel. "Ils étaient une vingtaine au milieu de nos militants. On leur a mis la pression pour qu’ils dégagent et, après quelques minutes, on a arraché leur badge", raconte Pierre X., responsable du service d’ordre (SO). Quelques heures plus tard, les mêmes, blousons et vestes à nouveau décorés d’autocollants de la LCR, mais aussi de Lutte ouvrière (LO), de la Confédération nationale du travail (CNT) ou de syndicats, se trouvaient en première ligne "au contact" des jeunes manifestants participant aux échauffourées avec les CRS, place de la République. Dans les petits cercles des "SO", les témoignages sur les différentes incursions des policiers en civil et les tabassages de manifestants à terre ont alors afflué, certains constatés par Le Monde.

Le malaise a succédé à l’étonnement. "Ce sont de sales méthodes, qui favorisent les provocations", commente Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR.

L’organisation d’extrême gauche craint des amalgames qui mettraient les militants politiques "en danger". "Imaginez un manifestant de la LCR pris à partie par des jeunes ayant eu affaire à des flics en civil portant le même badge que lui. C’est comme si nous portions des brassards "police"", s’inquiète Christian Picquet, du bureau politique. Un point de vue qui semble partagé : "C’est inadmissible de voir des policiers infiltrer nos rangs. On avait négocié avec la préfecture qu’ils restent à l’écart des cortèges", assure Bernard Allaire, chef du service d’ordre de l’union syndicale Solidaires.

La LCR a décidé, lundi 3 avril, à la veille d’une nouvelle journée de manifestations, d’écrire au ministre de l’intérieur, Nicolas Sarkozy, ainsi qu’au préfet de police de Paris, pour protester et demander que "chacun soit dans son rôle de manière ostensible et transparente".

Sylvia Zappi


- Source : www.lemonde.fr/web

- Le site de la LCR : www.lcr-rouge.org/index.php3


Retrait du CPE/CNE = défense du CDI et reconquête d’un droit protecteur des salariés, par CGT - Inspecteurs du Travail.


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