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CPE : Dix arguments de M. de Villepin et dix réponses.

COMMENTAIRES  

09/02/2006 02:38 par FanFan la tulipe

Aux armes citoyens...
Formez vos bataillons...
marchons, marchons.......

15/03/2006 14:14 par mary

je pense tout simplement que "le contrat première embauche" c’est de l’ esclavage pour nous lé jeune.maryline18ans apprentis vendeuse

02/04/2006 22:00 par resistancia, étudiante en droit

Au fait,

Comment cette loi sur l’[in]égalité des chances déclarée conforme à la constitution va s’appliquer sachant qu’elle créee une inégalité avec le CNE qui lui continue à s’appliquer permettant de licencier sans motif ?!!!

01/03/2007 18:41 par christelle

moi je voudrai l’argumentation de cette article:Lire ne sert a rien et est une perte de temps
merci

10/02/2006 13:23 par Anonyme

Bonjour à toutes et tous,

Par ce que et pour que l’homme ne soit pas qu’un loup pour l’homme, nous vous invitons à venir faire part de vos expériences du Contrat Nouvelle Embauche sur le groupe Google « Victimes du CNE ».

Ce débat sera important pour expliquer, sensibiliser, et donner de vrais arguments à celles et ceux qui aujourd’hui risquent de voir leur situation personnelle ou familiale se dégrader, se précariser du fait de l’introduction de nouveaux contrats qui cassent un peu plus les garde fous du droit du travail (Contrat Première Embauche et autres dispositions de « flexibilisation » (sans sécurisation, ni dialogue social) des règles du jeu du monde de l’emploi).

Merci de venir participer nombreux à ce débat vital.

Yves

http://groups.google.fr/group/victimes_cne

14/02/2006 15:29 par Un "jeune"

Je fais parti des "jeunes" et c’est à ce titre que je me permet de réagir et d’apporter ma réflexion. Je pense que cet article est polémique (sans doute volontairement) et qu’il ne faut pas chercher systématiquement à critiquer les mesures du gouvernement mais plutôt essayer d’en extraire les bonnes choses pour faire avancer la France.

1°) Je ne sais pas si tout a été essayé jusqu’à présent, par contre ce que je vois c’est que tout ce qui a été essayé jusqu’ici n’a pas résolu le problème du chomage. Pour les chiffres, je ne dirai rien car tout le monde sait que l’on peut leur faire dire ce que l’on veut, et que le taux atteigne 8% ou 22% le problème reste entier.

Maintenant sur le "problème des vieux", j’aimerais savoir si M. FILOCHE pense réellement qu’un jeune, tout juste diplomé, peut remplacer au pied lever une personne qui part en retraite et qui a donc une forte expérience sur son métier ? Je ne le crois pas. D’une part, il existe un fossé important entre ce que l’on apprend à "l’école" et le monde professionnel, et, d’autre part, y a t il adéquation entre les postes qui se libèrent/pourraient se libérer (par le départ des "vieux") et les diplomes/formations des jeunes ? ou à leurs aspirations professionnelles ?

Il faut également se poser la question : si les "vieux" partent en retraite qui va payer ? Les "jeunes" sont au chomage ! Alors avec quoi paierait on ces retraites ? Retarder les départs permet de ralentir les dépenses et de laisser du temps pour relancer l’emploi. C’est comme ca que je le vois, mais je peux me tromper.

Quand au 35H, je ne suis pas concerné mais j’y reviendrais dans le chapitre "Alternance". Qu’on mette 35H pour tout le monde, je ne suis pas contre. Cependant, je ne vois pas pourquoi on interdirait au gens de dépasser ces 35H. Ceux qui veulent bosser plus pour toucher plus doivent avoir le droit de le faire. Bien sur, cela peut avoir une influence sur les embauches mais ca montre juste que l’idée des 35H n’est pas la bonne.

2°) Concernant cette fausse idée sur les salaires, je crois que M. FILOCHE n’a pas passé d’entretien d’embauche depuis longtemps. Avec mon diplome BAC+4 obtenu en alternance (si si j y reviendrais) je n’ai pas pu négocier pour autant mon salaire pour mon CDI. Ce qui ne m’a pas empêcher de prendre le poste. Pourquoi ? Parce que j’estime que mon responsable ne connaissait pas, qu’il avait besoin de juger mes capacités dans le travail et non pas sur le papier, sur mon CV.

Je suis peut être optimiste mais je trouve que M. FILOCHE manque cruellement d’espoir en l’espece humaine. Il ne faut pas voir le mal partout à tout pris, ni toujours envisager le pire. Une responsable du recrutement m’a dit un jour une phrase très amusante et que tous ceux qui cherche un job devrait avoir en tête : "On est jamais à l’abri d’un coup de bol !". Il ne faut pas baisser les bras, aller aux entretiens et se donner à fond.

3°) Cela depasse mes competences, et ce n’est qu’un point du problème.

4°) M. FILOCHE met en avant le fait que l’employeur peut virer sans explication le salarié. Certes, mais il oublie de dire que l’employé peut également partir de la même facon, et pénaliser tout autant l’employeur. Encore une fois, je suggère de ne pas généraliser l’idée de l’employeur "Enculator" faisant "appel aux pires instincts des employeurs". Il ne faut se voiler la face, ceux là existent. Mais ca ne sera pas pire qu’avec les CDD.

5°) Concernant les stages, l’initiative de vouloir rémunérer les stages est louable...Et ce qu’explique M. FILOCHE est vrai : la majorité des stages font moins de 3 mois.
Maintenant, M. FILOCHE quel age, quel(s) diplome(s), quel niveau ont les personnes qui font ces stages ? Sont elles immédiatement opérationnelles ? Non. D’après ma propre expérience (mes stages), il faut qu’une personne de l’entreprise forme le stagiaire avant qu’il ne devienne autonome. Et pendant ce temps, elle n’occupe pas son poste à 100%. Dès lors, est ce que l’on peut légitimement rémunérer qq’un qui va être en stage pendant 1 mois, 1 mois pendant le quel on va passer du temps à former la personne et où cette personne ne produira rien de concret pour l’entreprise ? C’est la raison pour laquelle, M. DEVILLEPIN évoque uniquement les stages de plus de 3 mois.
D’autre part, je rappelle à M. FILOCHE qui, là encore, n’a pas du chercher de stage depuis longtemps, que les stages sont généralement difficiles à trouver et que forcer les entreprises à payer un "jeune" qui va découvrir le milieu professionnel, c’est réduire encore un plus les chances de trouver un stage.

6°) L’alternance ! J’avais dis que j’y reviendrai...Alors M. FILOCHE vous dites : "Mais « l’alternance » et l’apprentissage sont déjà des échecs". Et bien moi, je vous répond que j’en sors de l’alternance (avec un diplôme d’ingénieur), que j’ai trouvé un emploi avant même d’avoir obtenu mon diplôme (et pas dans l’entreprise qui m’avait pris en apprenti).
Maintenant laissé moi vous dire que si les 2 jeunes sur 3 ne terminent pas leur formation, c’est parce que plutot que de travailler en entreprise, ils preferent bien souvent le rythme scolaire (dormir au fond de la classe, N mois de vacances par an...). Et que votre diabolisation de l’apprentissage ("J’en ai bavé quand j’étais jeune, tu dois en baver aussi pour apprendre") ne sert qu’ à dégrader un peu plus l’image de ce système de formation ! Et pourtant, il vaut mieux un bon boulanger qu’un mauvais bachelier !
De plus, votre argument sur les salaires des apprentis est complètement absurde. On en revient aux salaires des stagiaires. Moi même j’ai été payé à 35% puis un peu plus l’année suivante durant ma formation d’ingénieur en alternance ! Et je n’en suis pas mort pour autant : ca me permettait d’être autonome financièrement, payer mon loyer (en région parisienne) etc.
Bien sur, je suis comme tout le monde, je n’aurai pas refuser d’avoir plus mais il faut aussi reconnaitre que lorsque l’on est en alternance, on est là avant tout pour apprendre un métier, acquérir une expérience qui se monnaie à la sortie ! Dans les offres d’emploi, il est majoritairement demandé d’avoir une premiere expérience dans la fonction. C’est là le véritable intéret des formations en alternance ! Vous êtes comme tous les autres M. FILOCHE, vous avez cette image négative de l’apprenti dans la tête mais c’est parce que finalement vous n’y connaissez sans doute pas grand chose...Moi, pour l’avoir fait, je le recommande !

7°) Rien à dire, je suis d’accord avec M. FILOCHE. Pour moi, le CPE doit être compté comme période d’essai.

8°) Rien à dire là aussi. Je ne connais pas les conventions par coeur

9°) Le droit à la formation, c’est la capitalisation d’heures de formation suite aux jours travaillés =) . Mais comme de toute facon, il faut toujours former plus ou moins une personne qui vient d’ête embaucher...

"le jeune aura peur de jour en jour, de perdre son emploi et de ne pouvoir payer le loyer en question.". C’est tout l’intéret du 1% logement. D’une part en CDI, on peut se faire virer pendant la période d’essai (qui est souvent renouvelable !) et du coup, le problème du loyer est également présent. D’autre part la crainte est encore plus grande pour un CDD qui est sur qu’à la fin de son contrat il n a plus rien.

10°) Ce qui gêne réellement, c’est que les gens ne soient plus attacher à un bureau toute leur vie. Il faut s’adapter ! C’est fini l’époque du grand père où l’on entrait dans une boite à 20ans et l’on en sortait à 50ans. C’est pour faciliter cette mobilité que le CPE a été créé à mon avis. Ca me fait penser un peu au modèle Anglais. Je n’y vois pas une précarité mais plutot un moyen de changer facilement d’employeur si un travail plus intéresant ou mieux payé se présente.

Voilà . C’est mon interprétation et ca n’engage que moi. Je ne déclare pas non plus avoir raison...nous sommes là pour débattre.

20/03/2006 22:55 par Gibet

Bonjour,

Si vous savez vivre avec 280 euros par mois , donnez vite la recette que je l’explique aux jeunes étudiants qui viennent chercher de quoi se nourrir dans les organismes caritatifs dès le 15 du mois !
Ils en seront heureux !

Je ne sais toujours pas comment j’aurais pu obtenir une maîtrise de droit administratif dans les conditions que vous décrivez ! Pourtant, mon employeur a payé les inscriptions en fac ainsi que les cours par correspondance, mais j’ai dû faire par les cours du soir... après le travail.

Ne faites pas une généralité de votre cas ; la ségrégation existe déjà trop dans le monde du travail, à divers niveaux et de trop de façons, pour être tolérable par quiquonque a le respect dû à chaque individu de ce monde.

Maintenant réfléchissez à ceci :
Vous avez travaillé pour devenir ingénieur, donc pour acquérir un niveau de ressources confortables,à défaut d’être rémunéré à votre juste valeur. Vous aurez des enfants un jour , je vous le souhaite.
Alors, que penserez-vous s’il fallait que leur premier travail soit un dénit de tout autonomie possible ?

Il faut actuellement 18 mois, en moyenne,pour créer et financer une entreprise nouvelle dans notre pays...
Là est plutôt l’erreur !
Depuis la naissance du monde industriel, les plus pourvoyeurs d’emplois ont toujours été, dans tous les types de sociétés et sur tous les continents, les entreprises modestes et non les monopoles ou trusts...
Ce sont aussi les premiers pourvoyeurs de fonds pour l’Etat avec vos impôts, quoique plus modestement...

Alors, certes, les codes et les lois doivent progresser, mais pas aux détriments des forces de travail que représente chacun, car le travail est, encore pour un bon bout de temps, la seule valeur de référence pour nombre d’individus en dépit des 1500 Millions de dollards que représentent aujourd’hui les fonds spéculatifs !

A moins que vous ne vouliez jouer votre salaire aux dés ?

Voilà , mes cours de droit m’ont appris à retourner les arguments, il fut un temps où cela s’appelait de la rétorique...

Celà n’a, pour autant, aucune valeur... si la seule valeur reste dans l’art de présenter les choses...
Pourtant "tout travail mérite salaire", et je viens de travailler pour vous répondre... alors c’est quoi le juste salaire ?... Là est le fond du problème !

28/03/2006 15:53 par ami public

Les arguments de M. Filoche, bien que différents, aboutissent au même résultat que ce que veut nous imposer le gouvernement, à savoir le partage de la misère en échange d’un nouveau semblant de solidarité entre les générations de salariés.
Il y a déjà longtemps que cette solidarité a sauté, avec l’apparition du CDD, alors que le CDI et l’intérim suffisaient au fonctionnement des entreprises.
Cette réforme commencée avec le CNE en août 2005 et qui se poursuit avec le CPE, n’a en fait qu’un seul objectif, faire rembourser aux seuls salariés le coût des déficits engrangés par le chômage sur-abondant depuis 25 ans et les départs anticipés dès 52 ans de nombreux salariés depuis 30 ans, alors que l’âge normal de départ à la retraite était de 65 ans.
Actuellement, le CNE et le CPE vise à faire payer aux jeunes une part importante du surcoût engendré par le départ anticipé des soixante-huitards qui avaient de gros salaires, et ceci est injuste.
Tout le monde est maintenant d’accord pour dire que la période du CDI à vie est terminée.
Cependant, il faut que les mentalités changent, et que les salariés puissent être embauchés à tous les âges de la vie.
Si l’on part du principe que notre système social doit fonctionner dans le cadre de la solidarité des générations (il faudra de toutes façons y revenir car les jeunes ne pourront payer à eux seuls toute leur vie le prix des déficits accumulés depuis 30 ans !), il faut revenir au CDI, et à l’intérim en cas de besoin, supprimer tous les contrats précaires où à défaut faire payer le prix intégral de la précarité aux seules entreprises (par le biais des impôts les années suivantes par exemple), avec des droits et devoirs identiques pour tous les salariés, la seule différence devant résider dans le salaire lié au poste occupé.
Lorsque j’ai commencé ma vie professionnelle, l’âge de la retraite était à 65 ans, il en serait de même lorsque je pourrai la prendre dans 15 ans à 65 ans, si la situation ne s’est pas aggravée d’ici là .
Il appartient noramlement aux partenaires sociaux de gérer cette situation, et seulement au gouvernement en place d’intervenir par défaut s’il y a lieu.
Pour conclure, je dirai que toute mesure nouvelle doit être mise en balance avec des créations d’emplois stables conséquentes chaque année.
Quant aux jeunes, il n’y a pas de raison qu’ils ne puissent démarrer, comme à mon époque, par un CDI.

16/03/2006 10:39 par ue lycéenne parmi tant d'autre

Bonjour,
Je suis lycéenne et après avoir manifesté (et renseigné au préalable dans les journaux et à travers les divers tracts que l’on peut lire)j’ai décidé, peut-être tardivement, de lire les articles de la loi d’égalité des chances concernant le cpe.Je l’ai relu plusieurs fois pour constaster que malgré tout ce que l’on peut entendre il n’est mentionné nulle part que le patron peut licencier son employé sans raison valable puisqu’il est obligé de faire un préavis etc...
Une question me turlupine donc:pourquoi tant de manipulations de la part des médias même publiques concernant ce soi-disant "licenciement abusif" ? Serait-ce en vu des prochaines élections pour que notre Premier Ministre se fasse écrasé par son rival Sarko ? Je ne comprends pas...

19/03/2006 23:26 par Loïc

Le problème réside aussi dans le fait que même si l’on s’intéresse à la source du CPE dans les publications de loi, on se rend compte qu’il fait partie des centaines d’amendements greffés à la loi sur l’égalité des chances. A ce titre, il est très facile pour le gouvernement de rebuter 99% des personnes qui auraient décider de lire les publications officielles.

29/03/2006 01:10 par Etudiante

il n’est mentionné nulle part que le patron peut licencier son employé sans raison valable puisqu’il est obligé de faire un préavis etc...

Et oui il est nullement spécifier que le patron peut licencier son employé sans raison valable. Et c’est le problème : lis les articles sur le CDI ou CDD, tu verras que dans la loi est spécifié que le motif doit être justifié.

En droit du travail (ou dans le général), il est toujours spécifié les obligations des parties.

Et il faut bien se l’avouer, les français en général tant qu’on ne nous a pas dit que c’était obligatoire de le faire, on le fait pas ! Même si le bon sens voudrait qu’on le fasse !!!

Et même quand c’est obligatoire on le fait pas toujours, cf. le code de la route...

19/03/2006 21:04 par laurence

Il y a une chose qui m’étonne (enfin, pas une seulement, mais disons une qui m’étonne plus que les autres) : pourquoi ne parle-t-on pas du fait que le CPE est contraire au droit de l’Union européenne et que n’importe quel salarié embauché sur cpe pourrait en empêcher l’application (et demander l’applicationdes règles du cdi habituel) ?

C’est expliqué sur ce site : http://www.eurogersinfo.com
(article : le CPE viole-t-il le droit communautaire)

Pourquoi les syndicats, par exemple, n’en parlent-ils pas ?

23/03/2006 16:33 par Etienne

Bonjour,

je trouve cet article très clair et très pertinent. Il me semble toutefois que 3 arguments pro-cpe que l’on entend régulièrement chez les patrons n’ont pas été abordés. 2 concernent aussi bien le CNE que le CPE, le dernier spécifiquement pour le CPE :

 pouvoir licencier facilement en cas de baisse d’activité incite l’employeur à investir et à embaucher, donne donc du pouvoir d’achat, favorise la croissance, etc. Bref, cela favoriserait la croissance et même une croissance riche en emplois (plutôt que de demander plus d’efforts aux salariés déjà en poste). Et dans ce cas, pourquoi pas 5 ans, 10 ans, 40 ans de période d’essai ? (Une entreprise qui marche au bout de 2 ans, peut très bien faire faillite l’année suivante)

 ensuite, les entreprises du Cac40 réalisent leurs bénéfices surtout à l’étranger et donc la flexibilité des licenciements permise par le CNE et le CPE les inciterait à investir et à embacuher en France

 enfin, l’expérience professionnelle pour les jeunes qui, même très diplômés, ne sont pas immédiatement efficaces dans l’entreprise. A ce titre, ne peut-on pas trouver d’autres moyens que le CPE pour assurer l’insertion professionnelle des jeunes diplômés ? Et n’existe-t-il pas déjà des moyens pour cela (stages, CDD bien que ce soit illégal, ...) ?

30/03/2006 23:34 par Pantin

pour la question du licenciement, le CPE ne serait-il pas une étape intermédiaire entre la situation actuelle et les délocalisations prévues vers les nouveaux pays de la communauté européenne, pays low coast, donc réductions d’effectifs systématiques et incontournables en France ?

01/04/2006 19:28 par Anonyme

Bonsoir à tous les lecteurs,

Je vous suggère seulement de comparer la courbe de l’augmentation des dettes de notre nation, (vous prendrez soin également de noter le nom du ministre des finances et du premier (s)inistre (ou ministre), avec la courbe des profits des entreprises.
Interrogez vous également sur le devenir des vos impôts ; servent-ils réellement au bien être collectif ?
Sur votre moteur de recherche "tapez sciences économiques".
Bonne réflexion.
Juste un petit détail ; qui nous a parlé de la "fracture sociale" ?

02/04/2006 21:56 par resistancia, étudiante en droit

Jeunes, moins jeunes,Résistants, non résistants,

Tout le problème réside dans le fait que le code du travail est démantelé et que l’objectif est la Surprécarisation des HyperDéjà Précarisés. Rien que le fait d’avouer que cela est crée pour les jeunes de banlieue(ghétoisation par excellence)m’étonne un peu.

Je serais pour un remaniement de la politique -anti-éducative qui existe. Car ce que le CPE créé (ou ne créé pas)ne fait rien pour les jeunes soit disant en difficulté. On leur dit "la République n’a rien pu pour vous pdt longtemps, ne veut rien faire pour vous, alors pour vous remercier d’être la soupape hydrocapitaliste, nous décidons de surenchérir en vous proposant bien évidemment ce qu’il y a de pire"...Belle idée de la république et de la solidarité. N’est il pas possible de changer les choses autrement qu’en nivelant toujours les gens ou les choses (ces derniers pouvant être synonyme s’il l’on encroit notre politique)par le bas ?!

Le problème est qu’il existe deux populations précaires dt on ne sait pas vraiment quoi faire : les vieux, les jeunes. Bizarrement c’est eux qui en bavent le plus et à qui on demande encore plus de sacrifice. Qui oserait donc sacrifier nos chères entreprises qui font du profit ???

Etant étudiante en droit,et essayant de suivre au maximum ce qu’en disent les professionnels du droit, jete un coup d’oeil par exemple en tapant "colloque université d’Evry", il ne fait aucun doute que nous sommes dans la régression. Je fais aussi parti de ces gens qui font de longues études ; on ne me proposera pas de CPE. Justement ! On le proposera aux gens qui vivent déjà dans la précarité sociale et "diplômante". Je fais aussi parti des gens qui ont tendu vers la précarisation institutionnalisée en subissant l’esclavagisme moderne ; je n’ai pas vrmt été formé, mais j’ai fait tout le boulot qu’un avocat est censé faire en touchant 360€ et je peut attester en regardant autour de moi que l’on est juste utile à faire le travail en coutant moins cher.

Toute cause mérite un sacrifice, mais je refuse de cautionner le suicide annoncé d’une popoulation déjà quasi morte.

03/04/2006 00:38 par 123

Réponse à un argument piégeux

En discussion sur le CPE, je me suis vu opposer l’argument suivant en forme de piège : quand tu veux acheter du pain, tu es libre d’aller chez ton boulanger habituel, ou changer de boulanger sans devoir fournir de motif. Les commerçants sont en "CPE" permanent vis-à -vis de leurs clients, et ils vivent très bien avec ça. Que répliquer à cet argument ?

Merci pour vos réponses.

05/04/2006 14:03 par tibao

Pour acheter une baguette de pain on ne passe pas de contrat,certes !
Maintenant imaginons que l’on commande un gateau,un gros gateau !! Si le jour où l’on doit le prendre ,on se désiste
le boulanger (patissier) reste avec son gateau sur les bras...Donc c’est pour cela qu’en général dans le commerce toute commande nécessite le versement d’ahres ou d’acompte....
En matiere d’emploi au niveau d’un cdi
toute licenciement non motivé est considéré comme un licenciement abusif... :Dans le role du boulanger lésé:le salarié viré et dans le role du
client malhonnete : le patron ......

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