alain harisson a bien raison de dire que nous sommes au XXI siècle avec un bagage de connaissances vérifiées. Parmis celles-ci, il y a le fait têtu qu’avec la révolution industrielle, les prolétaires ont adopté la morale et les attentes des bourgeois. Le résultat est que comme dans la pub, ils en veulent toujours plus. Les syndicats et les verts n’ont donc pas eu besoin de beaucoup insister pour récupérer les "Non à la guerre" et "Non à la société de consommation" des tous premiers jours de Mai 68 et les travestir en augmentations de salaire, lesquelles outre leur côté éphémère, permettent aux prolos, quand ils sortent du boulot, de se muer en bons consommateurs.
Car il ne faut pas confondre vert et écolo. Un écolo est quelqu’un qui dit "La société de consommation nous mène au suicide, il fait donc l’arrêter et faire autre chose." et qui a des raison scientifiques prouvées pour dire cela. Un vert est opportuniste qui ne sert faire qu’une chose, du grenn washing, ceci afin de continuer à nous vendre ce mode de vie mortifère qui nous mène au suicide.
Deux autres faits têtus et prouvés sont que ce mode de vie a déjà exterminé entre 60 et 70 % du vivant et que le rythme de cette extermination finale s’accélère avec chaque nouvelle technologie industrielle, même celles labellisées vertes ou durables. Ceci montre qu’une technologie industrielle ne peut pas être durable, et aussi que vu l’ampleur du massacre, Hitler avec ses chambres à gaz était un amateur.
Un dernier fait têtu qui devrait intéresser particulièrement les marxistes est que l’économie n’est qu’un outil, il est l’outil économique de notre mode de vie mortifère, et qu’il puisse être d’état ne change rien. De plus c’est un très bon outil dans le sens que malgré tous ses défauts, il a toujours su retomber sur ses pates et absorber la contestation. Le meilleur exemple récent consiste à regarder ce que sont devenus les verts : des collabos d’un mode de vie mortifère. Comme un outil n’est pas une cause en soi, considérer que le capitalisme est la cause de tous nos problèmes revient à tomber dans le piège du fétichisme des moyens. Dés lors la cause est ce qui rend possible le capitalisme, notre mode de vie industriel de consommation, d’exploitation et de destruction de masse.
De plus, comme une technologie industrielle ne peut être durable, cela implique que ce mode de vie industriel n’est pas réformable est que donc si nous voulons que nos enfants aient un avenir, nous devons l’arrêter. Et avec entre 60 et 70 % du vivant déjà exterminé, c’est une tâche à laquelle nous devrions nous atteler totes affaires cessantes.
Un autre élément qui montre que la société industrielle est non réformable est le fait tout aussi têtu et prouvé que le travail dans une société industrielle est hautement hiérarchisé et que cette hiérarchie s’ajoute et renforce les hiérarchies préexistantes basées sur la richesse et le pouvoir. Ceci renforce également le fait que la société industrielle est non réformable.
La société industrielle est donc non seulement une catastrophe pour la Nature et le vivant mais elle est aussi une catastrophe sociale. La seule bonne nouvelle est qu’il serait bien plus facile de l’arrêter que d’arrêter le capitalisme et que nous ferions ainsi d’une pierre deux coups car le capitalisme n’y résisterait pas. En effet, aucune société de l’histoire n’a reposé sur une infrastructure aussi fragile, omniprésente et dépendante de quelques moyens de transport et sources d’énergie. Il suffirait de faire péter cette infrastructure, ce qui au passage serait beaucoup plus intelligent que de faire péter des civils dans les marchés ou chez Charlie.
La partie difficile est autre, c’est qu’en parallèle nous devons construire des alternatives durables car basées sur le local et que de cela, les politiques n’en veulent pas. Il n’y a qu’à voir la répression aveugle et sanguinaire qui s’est abattue sur les ZADs, et ceci autant de la part des gouvernements de gauche que de droite. Gauche productiviste et droite du capital ne forment en fait qu’une seule entité : ils sont le secteur divertissement du complexe militaro industriel maqué par les banques.
Écocide - Génocide - Résistance !