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Une gauche qui ne prend pas la tête de la lutte contre la catastrophe climatique n’a pas de raison d’exister !

Ce qui suit ne s’adresse pas à la droite et à ses soutiens (économiques, sociaux et autres) qui - malheureusement - font très bien leur travail. Ce qui suit s’adresse avant tout à la gauche qui - malheureusement - ne fait pas du tout bien le sien...

Voici donc ce que nous écrivions l’an dernier à la même époque, juste après les terribles inondations de Thessalie, dans un texte resté inachevé et jamais publié :

« Le choc des deux « ouragans méditerranéens » successifs Daniel et Elias a été assez fort pour provoquer les premières fortes secousses dans les croyances climato-sceptiques des Grecs. Bien sûr, ce ne sont que les premières fissures qui ne s’élargiront que s’il y a le suivi que les circonstances exigent de la seule force politique qui peut, potentiellement, non seulement expliquer scientifiquement la catastrophe climatique mais aussi agir massivement et concrètement pour y faire face ».

Bien sûr, cette « seule force politique qui peut, potentiellement, non seulement expliquer scientifiquement la catastrophe climatique mais aussi agir massivement et concrètement pour y faire face » doit être la gauche. Pourtant, un an plus tard, alors que le spectre de la pénurie d’eau plane plus que jamais sur Athènes et ses quatre millions d’habitants, alors que de nouvelles sécheresses extrêmes, de nouveaux méga-incendies dévastateurs, de nouveaux records historiques successifs de température et de nouvelles canicules encore pires sont intervenus, cette gauche est toujours invisible, toujours absente du front de la catastrophe climatique galopante. Et le pire, c’est qu’elle continue en grand partie à dénoncer la droite néolibérale au gouvernement non pas pour son refus d’agir à temps contre ce désastre climatique, mais pour son insistance à l’invoquer pour couvrir ses péchés !

Voici donc comment que nous avons poursuivi notre texte de l’année dernière, en essayant - en vain - de convaincre qu’il est urgent de mobiliser ceux « d’en bas » car notre pays est littéralement dans l’œil du cyclone de la catastrophe climatique :

« Parlons donc de la catastrophe climatique et de notre pays, puisque l’intensité et le volume des précipitations des deux « ouragans méditerranéens » (medicanes) qui l’ont frappé consécutivement en l’espace de trois semaines ( !), confirment les conclusions scientifiques, que la Méditerranée, et en particulier son bassin oriental et ... la Grèce, constituent un point chaud (hot point), c’est-à-dire un point de grande intensité et de dangerosité de crise climatique. Plus précisément, les 889 mm de pluie -au moins- reçus par Zagora et les 886 mm reçus par Portaria sur le Mont Pélion le 5 septembre, non seulement dépassent de loin tout précédent dans notre pays, mais sont 3 et 4 fois plus importants que ceux qui sont tombés en Libye le jour des inondations meurtrières quelques semaines plus tard. De même, les 1235 mm de précipitations reçus par Makrinitsa en septembre dernier constituent un record européen de précipitations mensuelles, alors que l’intensité terrifiante de l’averse du « medicane » Elias qui a ensuite frappé le nord de l’Eubée était ensemble avec les incendies gigantesques de plus en plus fréquents, les canicules et la désertification galopante, une autre indication que notre pays constitue bien un hot point de la catastrophe climatique planétaire « pour les décennies à venir ».

Et nous concluions avec ces mots :

« Qu’est-ce que cela signifie ? Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et plusieurs autres organisations scientifiques, cela signifie que « l’augmentation de température observée en Méditerranée est supérieure à la moyenne mondiale ». En d’autres termes, « la planète se réchauffe et la Méditerranée le fait un peu plus vite » ! Les conséquences ne sont pas seulement prévisibles, elles sont déjà établies de manière empirique : parmi beaucoup d’autres choses, comme l’élévation du niveau de la mer, nous avons des canicules de plus en plus fréquentes, de plus en plus longues et de plus en plus intenses, des incendies de forêt de plus en plus fréquents et de plus en plus monstrueusement destructeurs, des précipitations et des inondations sans précédent, mais aussi une réduction drastique des précipitations, avec pour conséquence des pénuries d’eau croissantes, des sécheresses, la désertification galopante de zones de plus en plus étendues, une réduction de la productivité agricole, etc. En d’autres termes, nous sommes confrontés à la menace la plus grave pour la qualité de vie et l’existence même que les habitants de ce que nous appelons aujourd’hui le territoire grec aient jamais eu à affronter. Et comme il est évident, tous les autres problèmes de la population grecque mais aussi mondiale sont directement affectés et subordonnés à ce qui est leur plus grand problème existentiel... »

Et la gauche grecque ? Où sont ses manifestations, ses grèves et ses occupations contre les politiques climatiques des gouvernements grecs, de l’Union européenne et des capitalistes ? Où sont ses réflexions et sa production d’idées, d’analyses et de propositions programmatiques et de mesures à prendre urgemment ? Où est sa participation aux grandes mobilisations internationales de la jeunesse et autres luttes contre la catastrophe climatique et ceux qui la causent, qui passent en permanence inaperçues dans notre pays ? Où est sa lutte contre les théories obscurantistes et conspirationnistes sur la crise climatique qui font un tabac dans la population grecque ? Où est sa conception du changement radical de nos sociétés et de nos vies que nécessite la lutte effective contre la catastrophe climatique (voir Pour une décroissance écosocialiste). Et surtout, où est sa mobilisation contre la racine du mal, les multinationales du pétrole et du gaz, les constructeurs automobiles et tous ceux qui sont impliqués dans les énergies fossiles, qui sont responsables de l’écrasante majorité des émissions de gaz à effet de serre ?

Au lieu de tout cela, la gauche grecque préfère accuser Mitsotakis et son gouvernement « de simples délits comparés au véritable crime qu’il commet lorsque non seulement il ne fait rien contre la crise climatique, mais qu’il ne cesse de l’aggraver par ses politiques ». Et de temps en temps, elle préfère s’adonner à des combats chimériques contre les impérialistes qui convoitent « nos » (d’ailleurs inexistants, )... gisements de pétrole, qui deviendraient comme par miracle... des combustibles fossiles propres parce que...« grecs ». Ou de se moquer et de calomnier la jeune Greta Thunberg qui inspire le mouvement international de jeunesse le plus massif et le plus radical contre la crise climatique. Ou, pire encore, d’accueillir dans ses rangs des « gens de gauche » qui continuent sans relâche à qualifier le changement climatique de ... « plus grande fraude impérialiste » !

La conclusion est tragique : lorsque le très grand capital international, et par conséquent le système capitaliste, responsables de la catastrophe climatique, ont de tels ennemis de gauche, ils n’ont pas besoin d’amis ! Ils peuvent dormir sur leurs deux oreilles quand ces gens de gauche - en Grèce et dans le monde - dénoncent tout et n’importe quoi sauf les vrais criminels, et avec eux leurs patrons, leurs filiales locales, leurs porte-voix, leurs représentants politiques, c’est-à-dire leur système capitaliste. Comme par exemple « Les vingt plus grandes entreprises qui ont contribué ensemble à l’émission de 480 milliards de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone et de méthane, provenant principalement de la combustion de leurs produits, ce qui équivaut à 35% de toutes les émissions de combustibles fossiles et de ciment dans le monde depuis 1965 » :

Conclusion : la grande tragédie de la crise climatique, c’est que huit milliards d’êtres humains sont contraints de payer cher - au prix de leur santé, de leur vie, de la santé et de la vie de leurs descendants, de la destruction de la nature et d’une planète de plus en plus dégradée - la cupidité de quelques dizaines de multinationales polluantes qui continuent à faire des profits monstrueux.

Pire encore, au moins une partie de notre gauche répète et diffuse, souvent mot pour mot (!), la propagande « climatonégationiste » produite par la véritable fabrique de propagande de ces multinationales polluantes géantes. Et, signe de l’importance que ces multinationales attachent à saper et à dénigrer les thèses scientifiques sur la crise climatique, seulement cinq d’entre elles ont dépensé au cours de la dernière décennie au moins 200 millions de dollars par an pour promouvoir leur propagande et leur désinformation en faveur des combustibles fossiles (voir le tableau correspondant pour l’année 2018).

Un cas typique de ce genre de propagande est l’article intitulé « Crise climatique : croyance religieuse ou vérité scientifique ? « de l’ancien ministre islamophobe Andreas Andrianopoulos, qui a quitté le parti de la Nouvelle Démocratie parce qu’il ne la trouvait pas assez... néolibérale. Le fait que Andreas Andrianopoulos ait été « conseiller » de M. Poutine et du président (à vie) de l’Azerbaïdjan, M. Aliyev, n’a évidemment rien à voir avec le contenu délirant de ses articles « climatonégationistes ». Rien à voir non plus avec les déclarations et les articles d’autres « conseillers » célèbres de M. Poutine, comme l’ancien chancelier allemand Schröder ou l’ancien Premier ministre français Fillon... mais aussi des gens de gauche moins célèbres – grecs et étrangers - connus pour leur soutien au locataire du Kremlin.

Bien entendu, ici on n’a pas affaire à des simples « coïncidences ». M. Poutine et ses amis de par le monde Trump, Orban, Bolsonaro, Milei, etc. sont tous des « climato-sceptiques » fanatiques, comme le sont d’ailleurs leurs partisans d’extrême droite et néofascistes de par le monde. Et bien sûr, ce n’est pas un hasard si tous ces braves gens, aidés par le grand capital international, qui a tout intérêt à perpétuer l’économie dépendante des énergies fossiles, financent généreusement les armées de climatonégationnistes de tout genre, qui n’ont qu’un seul objectif : empêcher l’adoption et surtout la mise en œuvre de mesures pour faire face à la catastrophe climatique....

Par conséquent, puisque la crise climatique, qui - malheureusement - s’intensifiera et atteindra bientôt des points de bascule, prend désormais des dimensions existentielles pour l’humanité, et puisqu’il n’y a personne d’autre que nous pour la combattre, le conflit avec ceux et leurs intérêts qui l’ont créée et l’alimentent, en refusant obstinément de l’empêcher, ne peut être qu’un conflit de vie et de mort. Plus que jamais, c’est donc maintenant que la gauche peut justifier son existence en faisant de la lutte contre la catastrophe climatique sa priorité absolue et sa première tâche militante...

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COMMENTAIRES  

09/09/2024 07:32 par François Jacques

On se demande parfois si LGS ne publie pas certains articles pour tester son auditoire. les conclusions de Y.M. sont souvent vertement critiquées ici. On verra, mais j’ai bien rigolé avec cet énième relai de la.crise climatique.

Il a fait chaud cet été et les températures commencent déjà à baisser en septembre pendant que toutlemonde discute encore du fait que la mer méditerranée était étrangement chaude en août, beaucoup plus que la Manche. En plus, possibilité de neige et de boue cet hiver ! Beaucoup d’insectes dans le Languedoc du fait de l’humidité et la chaleur, les hirondelles se sont reproduites, quelle peste !

Vivons constamment en situation de crise, vivons de la crise, la crise c’est la vie, c’est notre prooojet !!!

Mais crise dansla.crise, actuellement, il me semble qu’une espèce souffrante parmi les animaux dont on contrefout comme des vers de terre, celle qui souffre le plus dans son environnement naturel, celui des villes et des champs, c’est ce genre humain appellé le sans dents ou le rien,

09/09/2024 07:43 par Jclaude

« La catastrophe climatique » ?
Oui, préparons les doudounes et les bottes fourrées, le grand refroidissement se prépare, avec toujours plus de glaces aux pôles et l’Atlantique qui se refroidit....

09/09/2024 11:16 par Tardieu Jean-Claude

Vous êtes sûr qu’on n’est pas sur le portail du Forum économique mondial ? Il recrute ?

Mystification climatique ou quand un porte-parole du GIEC s’adresse à vous. Tout est faux dans cet article rédigé par un agent du Green New Deal de Davos, jusqu’à l’amalgame scélérat qui consiste à assimiler à l’extrême droite tout opposant au discours frauduleux officiel consistant à instrumentaliser les aléas du climat. La démonstration figure dans mon blog (luttedeclasse.org).

La "priorité absolue" et la première tâche militante, c’est de lutter pour la rupture avec le capitalisme et ses institutions financières et politiques nationales et internationales, c’est d’organiser la classe ouvrière et contribuer à élever son niveau de conscience politique pour réaliser ces tâches politiques ou atteindre ces objectifs. C’est se doter d’une nouvelle direction révolutionnaire...

Toute lutte est politique, toute lutte doit être subordonnée à cette orientation politique sous peine de sombrer dans l’opportunisme.

On semble ignorer la nature impérialiste du régime en place, qui se caractérise par la réaction sur toute la ligne, ce qui signifie qu’aucune réforme sociale ou politique conforme aux intérêts des exploités qui remettraient en cause le capitalisme ou ses institutions ne sera adopté aussi longtemps qu’on ne les aura pas renversés. Faire croire le contraire, cela revient à s’en remettre aux capitalistes et à ses représentants pour qu’ils réalisent ces réformes ou transformations révolutionnaires, c’est une supercherie politique.

10/09/2024 16:57 par Vania

Article superficiel qui ne vise qu’à l’utiliser pour lancer des dardes contre M Poutine. C’est Faux : M.Poutine n’est pas l’ami de Milei, ni de Bolsonaro. Au contraire, le dément antisocial de Milei qui a refusé d’intégrer son pays aux Brics, est un produit de la Cia et ses amis sont Nataneyu Zeliensky, Trompette, Musk et ses marionnettistes aux eeuu. Le gouvernement de Poutine appuie et aide plutôt les pays victimes de blocus, pillages, sanctions et attentas comme la république bolivarienne du Venezuela, le Nicaragua sandiniste, Cuba, L’Iran, la Syrie ou les pays africains. Sur le fond, le lamentable Mitraillas n’est qu’un vulgaire russophobe. La russophobie n’est pas une OPINION, c’est un CRIME de Haine (le racisme !)

10/09/2024 21:53 par CAZA

Yorgos MITRALIAS sur qu’ il m’ impressionne par sa productivité .Néanmoins je ne lis plus .
Si un peu tout de même :
<< M. Poutine et ses amis de par le monde Trump, Orban, Bolsonaro, Milei, etc. sont tous des « climato-sceptiques » fanatiques, comme le sont d’ailleurs leurs partisans d’extrême droite et néofascistes de par le monde
Oula Yorgos quand tu écris c’ est avant le raki Ok .

Quant à la gauche elle a pas attendu la cata pour disparaitre des écrans météos .

11/09/2024 06:39 par xiao pignouf

En effet, M. Mitralias, s’il est parfaitement légitime de désapprouver Vladimir Poutine et sa politique, vos productions manquent un peu du recul explicatif qui nous éclairerait sur les raisons de vos désaccords (on comprend bien que ça permettrait du coup de les réfuter assez facilement).

Vous nous faites juste part de vos émotions, de vos sentiments. Ce qui est déjà du mauvais journalisme.

Pire lorsque vous mentez en lui attribuant des amitiés avec Milei ou Bolsonaro. Ici, on comprend bien que vous cherchez à salir par association.

Ce n’est pas très différent de ce que font les journalistes français lorsqu’ils associent Mélenchon à Chavez, Maduro ou Castro. Ça marche très bien puisque l’opinion publique est déjà formatée à haïr ces dirigeants.

11/09/2024 09:31 par Assimbonanga

Merci à toi, Vania. Les médias français comme France Inter continuent de passer sous silence que l’opposant à Maduro au Venezuela, c’est l’extrême-droite. Si on a le malheur d’écrire le mot Venezuela en commentaire de leurs vidéos YouTube, bizarrement, coincidence ? on se fait bannir pour x heures du commentariat.

Pourtant, si France Inter était un média objectif, il n’est pas difficile de constater que cette extrême-droite est similaire à Trump et à son invasion du Capitole, similaire à Bolsonaro et à Javier Mileï. C’est époustouflant que France Inter soit incapable de laisser percer un "détail" aussi révélateur : l’opposition à Maduro c’est l’extrême-droite.

L’on nous raconte même une merveilleuse légende : l’opposant à Maduro est en exil en Espagne où il a reçu l’asile du gouvernement espagnol. Gouvernement de gauche ? Au secours ! J’y comprends plus rien. Qui ment ?

12/09/2024 19:27 par Assimbonanga

La catastrophe est partout, nous sommes cernés. Certes la température de la méditerranée s’est élevée provocant aussi des inondations dans le sud de la France à cause de l’évaporation. Au Brésil, la sécheresse est aggravée par les incendiaires de la forêt amazonienne. Pour ceux qui n’ont pas la télé :
L’Amérique du Sud suffoque sous les multiples incendies qui ravagent l’Amazonie
On ne sait pas où tourner notre regard : nos glaciers, la banquise qui fondent. L’équilibre de la planète est en grave dommage. Dans les montagnes, des pans rocheux explosent littéralement, des éboulements coupent les routes. C’est dramatique. On voit que même des villages d’’Himalaya arrivent à manquer d’eau à force que les glaciers fondent ! Mais bon, on a les Jeux Olympiques ! Une excellente ambiance, de nombreuses médailles, alors ça va...

13/09/2024 10:34 par Jclaude

Ne nous y trompons pas : si soudain se déclenchent partout des cataclysmes, il s’agit d’un effort concerté des CAPITALISTES (apatrides par définition) qui veulent finir le travail malgré les réticences de plus en plus grandes de citoyens de mieux en mieux informés malgré l’omerta imposée par lémédia mondiaux.

Quant à "la gauche", il y a longtemps qu’elle n’est plus qu’une étiquette mal collée sur des sous-larbins plus versatiles que des caméléons, pour qui le sociétal le plus bestial vaut mieux que des mesures sociales qui pourraient ponctionner les bénéfices des ultra-riches..... Larbins qui, peut-être un jour, seront balayés à leur tour parce qu’ils n’auront pas retourné leur veste à temps..... La chanson de Dutronc est peut-être un peu cruelle, mais certainement pas assez encore.

(je demande l’indulgence pour une série de réactions plus longue qu’à l’ordinaire)

15/09/2024 14:46 par Assimbonanga

@JClaude, j’aimerais savoir. C’est de l’humour ça : "si soudain se déclenchent partout des cataclysmes, il s’agit d’un effort concerté des CAPITALISTES " ? Ah ! Ah ! Ah ! Trop drôle.

Ce pastiche n’est pas mal non plus : " le sociétal le plus bestial". Désopilant.

Je pense que nous avons vraiment besoin du retour de Dieu, indéniablement.

15/09/2024 18:39 par JClaude

Assimbonanga, en parlant de cataclysmes je suis hélas très sérieux..... il suffit de voir ces inondations dans pas mal d’endroits, y compris des lieux où généralement il ne pleut pas.

16/09/2024 07:49 par xiao pignouf

Excusez-moi, JClaude, pouvez-vous élaborer un peu ce que vous entendez par les capitalistes qui seraient derrière les événements climatiques inhabituels. Avec des preuves, ce serait bien.

16/09/2024 11:05 par Assimbonanga

@Jclaude, je suis sérieuse aussi malgré le ton d’humour. Mais je ne comprends pas ta logique avec "l’effort concentré des capitalistes". Il faudrait préciser, en fait.
Tu penses que les capitalistes provoquent à dessein les catastrophes climatiques ?
Toutes les catastrophes d’ailleurs, crues, inondations, mais aussi canicules, sécheresses, méga-feux, effondrements de montagne. On a même des séismes provoqués par les actions de l’homme suite à des forages.

17/09/2024 04:54 par JClaude

N’aurais-je pas été assez explicite ?
Quand de façon "l’apprenti sorcier" les rois du pétrole ensemencent les nuages à tort et à travers, cela peut déclencher des catastrophes, on l’a vu ces jours-ci. D’autant que ces ensemencements ont déjà été souvent utilisés dans le passé.

Même chose avec la couverture de plus en plus grande de simples champs par des centaines d’hectares de panneaux solaires : personne, je pense, ne disconviendra que cela modifie lentement l’albedo de la Terre, de façon insidieuse mais jusqu’à présent irréversible. Quant aux éoliennes, les monstres que l’on construit aujourd’hui ne peuvent qu’avoir une influence sur les flux du vent. L’autre jour je voyais un transport exceptionnel : une seule pale transportée avec précaution faisait soixante mètres de long. Chaque éolienne comporte trois pales. On peut imaginer le monstre une fois monté.....

Cela s’ajoute à l’avance tout aussi insidieuse du béton et des emprises considérables des autoroutes.
Tout cela est financé par des très riches, quand ce n’est pas un détournement de nos impôts, ou "l’invention" de dettes de plus en plus immenses.

Il y a aussi, et à terme ce n’est certainement pas négligeable, tous ces produits pétroliers qui envahissent mers et océans, et qui flottant à la surface dérèglent courants et albedo des mers..... Qui finance ? Sûrement pas le spécialiste du ramassage des poubelles, homme ô combien utile, lui !

22/09/2024 12:59 par GC45

Comme beaucoup trop d’autres Yorgos MITRALIAS ferait bien de suivre un cours élémentaire d’astronomie et ensuite un cours d’histoire climatique. Cela lui éviterait d’empiler des affirmations affligeantes concernant la foutaise climatique.
Tout dans l’Univers est cyclique, et c’est connu depuis des milliers d’années.

Voir par exemple https://reseauinternational.net/changement-climatique-la-science-du-climat-qui-contredit-le-recit-des-medias  [2:17:36]
Changement climatique : la science du climat qui contredit le récit des médias par Pr. Eric Verrecchia

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