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Palestine : une troisième intifada pour un Etat démocratique et laïque

Nous sommes le 9 mars 2010, à la question posée par le journaliste Laurent Zecchini, « Le Proche-Orient fait-il face à de nouveaux dangers ? », la réponse de feu le Président Israélien, Shimon Péres, fut limpide « Oui, car nous sommes confrontés à de nouvelles ambitions. Les Perses veulent de nouveau contrôler le Proche-Orient. Que ce soit pour des motifs religieux importe peu.. » Concernant les pays arabes, le Président ajoute « … La plupart des Arabes en sont profondément préoccupés. Ils ont peur d’une agression de l’Iran, et ils ne savent pas quoi faire... Israël n’est plus le principal problème pour eux, c’est l’Iran, qui utilise le conflit israélo-arabe comme une excuse pour ses ambitions... » (journal Le Monde)

Ces propos font échos à ceux, tenus en des termes bibliques, trois mois plus tôt, par le Premier ministre israélien Benyamin Netannyahou à Auschwitz et je cite « nous nous souviendrons toujours de ce que nous a fait l’Amalek nazi, et nous n’oublierons pas de nous tenir sur nos gardes face au nouvel Amalek qui apparaît au devant de l’histoire, et menace à nouveau d’exterminer les juifs. Nous ne prendrons pas les choses à la légère en nous faisant croire qu’il s’agit d’intimidations en l’air. » (Le Monde,28/01/2010)

Sept ans plus tard, c’est le prince héritier, Mohamed Ben Salmane, l’homme fort de l’Arabie saoudite qui reprend l’amalgame à son compte en déclarant ’nous avons appris de l’Europe que l’apaisement ne marche pas. Nous ne voulons pas que le nouvel Hitler de l’Iran refasse au Moyen-Orient ce qui s’est passé en Europe’.(1)

Ainsi comme nous le verrons dans ce qui suit, l’ Iran , malgré ses tentatives de rapprochement politique avec l’Arabie saoudite, est déclaré officiellement un danger contre lequel toutes les alliances sont les bienvenues.

Enfin au nom de la Ligue arabe, son Secrétaire général, Ahmad Aboul Ghei, tout en voulant être apaisant, déclare lors de la clôture du Sommet :« nous n’allons pas déclarer la guerre à l’Iran au stade actuel. L’objectif de la réunion était de condamner les agissements iraniens. » (2)

Des agissements supposés au Bahrein, au Yémen, au Liban qui ne tiennent nullement compte des démentis de l’Iran et du Hezbollah.

Mais jusqu’à quand les condamnations de l’Iran resteront au stade verbale ?

Quant au Liban, il est déjà, avec la rocambolesque ’’démission temporaire’’ de son premier ministre, la cible de l’Arabie saoudite. En effet, dans la même interview accordée au New York Times, le prince héritier dévoile le rôle attribué au Premier ministre libanais, en affirmant que Saad Hariri « ne va plus continuer à accorder une couverture politique à un gouvernement contrôlé essentiellement par le Hezbollah, qui à son tour est contrôlé par l’Iran’.

Isoler le Liban de l’Iran et de la Syrie

Tout indique que les échecs militaires et politiques -relatifs par ailleurs, puisque les destructions et la déstabilisation sont réelles - des puissances occidentales et des monarchies du Golfe en Irak et en Syrie, replacent le Liban au centre d’une nouvelle confrontation régionale. En affirmant que « les prises de positions du Hezbollah affectent nos frères arabes ou visent la sécurité et la stabilité de leurs pays » (3), et en défendant, notamment, ce qu’il appelle la politique de distanciation du Liban, le Premier ministre libanais abondent dans le sens de la résolution de la Ligue arabe.

Par ’’ distanciation’’, il faut entendre entre autres, le retrait du Hezbollah de la Syrie comme si la protection du Liban ne commençait pas en Syrie même. Une évidence que semble ignorer également le Président français puisque ce dernier déclare en ouvrant la réunion du Groupe de soutien pour le Liban (GISL) : {}’pour que le Liban soit protégé, il est primordial que l’ensemble des parties libanaises et des acteurs régionaux respectent le principe cardinal de non- ingérence.’ (4) Ce qui n’empêche pas le même Président de s’ingérer dans les affaires internes de l’Irak comme mentionné plus loin dans cet article.

Quant à la réponse des responsables politiques du Hezbollah aux non-dits contenus dans la politique de distanciation, elle ne souffre aucune ambiguïté : oui au dialogue concernant la stabilité politique du Liban mais si le Premier ministre « tient à évoquer la question de notre arsenal, M. Hariri peut toujours le faire tout seul. » (5)

Ainsi, tous les points stratégiques de l’Etat d’Israël, à savoir le désarmement de la Résistance libanaise, qualifiée de terroriste, et l’Iran font partie de l’agenda de la Ligue arabe.

Manque le chapitre palestinien. Qu’à cela ne tienne, les saoudiens ont le cœur large et généreux : acheter aux égyptiens le Sinaï pour l’offrir au peuple palestinien. D’où l’opération « corruption » pour amasser l’argent nécessaire à cet effet. En résumé, Sinaï prolongement naturelle de Gaza, plus quelques Bantoustans de Cisjordanie avec comme capitale la banlieue de Jérusalem, Abou Dis, constituera la patrie du peuple palestinien. C’est en tout cas le projet que l’Arabie saoudite a soumis à l’Autorité palestinienne. Rappelons que c’est l’Etat d’Israël qui, en 2001, a émis l’idée : Abou Dis, capitale d’un Etat palestinien.

Désormais, l’Arabie saoudite agit tel un commissionnaire de l’Etat d’Israël. Ce qui révèle, encore une fois, la convergence stratégique entre la monarchie wahhabite et l’Etat d’Israël. Mais que certains dirigeants arabes, hormis ceux d’Irak, de Syrie et du Liban n’aient pas dénoncé ce projet, tout en pleurant Jérusalem, traduit leurs accords tacites. Soit dit en passant, en singeant Napoléon Bonaparte qui, lors de sa conquête d’Egypte, invita les juifs d’Europe à faire du Sinaï leur patrie, le prince héritier saoudien a donné le signal à l’Etat d’Israël et aux Etats-Unis pour passer à l’étape suivante dans la réalisation du Grand Israël. Une nouvelle étape lourde de conséquences.

Comme s’en inquiète le Président du parlement libanais, Nabih Berry, le Moyen-Orient risque de se trouver face à « une nouvelle déclaration Balfour, dans la perspective d’un marché du siècle qui serait conclu aux dépens de la cause palestinienne et des droits du peuple palestinien. » (6) Et j’ajouterai : et les peuples arabes face à une confrontation régionale d’une grande ampleur que certains dirigeants arabes habilleraient du manteau religieux, comme d’habitude. Une confrontation dont l’objet est l’endiguement de l’Iran.

Ce qui nous amène à la deuxième partie de cet article.

La route de la soie du 21° siècle

Il n’y a plus de doute, pour l’Arabie saoudite l’ennemi principal est l’Iran et ses ‘’inféodés’’ comme les qualifie la Ligue arabe. Il va de soi que cela ne peut que réjouir les responsables israéliens et américains puisque, désormais, est inscrit à l’ordre du jour de la politique internationale saoudienne deux autres points :

1°) Le désarmement des ‘’inféodés’’, le Hachd El Chaabi irakien, le Hezbollah libanais.

2°) Après le programme nucléaire, le programme balistique iranien : une ‘’menace’’ pour les pays arabes.

Ce qui nous amène à la convergence stratégique entre les puissances occidentales, y compris l’Etat d’Israël et les Monarchies du Golfe. L’enjeu stratégique commun n’est rien d’autre que le contrôle de l’acheminement du Gaz et du pétrole provenant d’Asie centrale dont le sous-sol est riche.

Sans oublier que les stratèges israéliens n’ignorent pas que l’existence de l’Etat d’Israël, à long terme, est synonyme d’une suprématie régionale incontestée. Une lecture de l’article édité en 1982 : « Stratégies pour Israël dans les années 80 »(7) permet de lever tout doute sur ce point. C’est le fameux Grand Moyen-Orient, du Président américain G.Bush junior.

L’état de déliquescence de la Libye et du Soudan reflète une partie des prévisions de cette stratégie. Concernant la Syrie et l’Irak,la destruction est là mais pas le démantèlement tel qu’il fut programmé. Bien sûr, il serait injuste d’omettre l’Arabie saoudite dans la mise en scène de cette stratégie. Pour cela, il faut remonter le temps, même brièvement, afin de mettre en lumière que ce qui se joue, aujourd’hui, au Moyen-Orient, est la continuité de trois guerres qui se sont déroulés à la même période et dont les théâtres sont, l’Afghanistan, l’Iran et le Liban.

En commençant par le Liban, il s’agit de l’intervention de l’Etat d’Israël en 1982 et l’occupation du Liban jusqu’en 2002. Passons sur la complicité de certaines forces libanaises et de l’inaction du monde arabe et rappelons que le but principal de cette guerre était de liquider la résistance libanaise et palestinienne pour vassaliser le Liban. Peine perdue, si la résistance palestinienne fut affaiblie, voire,disloquée, la libanaise donna naissance au Hezbollah. Une force politique et militaire qui pose la question de la souveraineté du Liban sous un angle qui entrave les visées stratégiques américaines, israéliennes. La guerre de 2006 n’avait pas d’autre objet que de détruire la Résistance et faire entrer le Liban dans le rang.

En 1980, avec la bénédiction des puissances occidentales avec à leurs têtes les Etats-Unis et les Monarchies du Golfe comme financiers, l’Irak de Saddam Hussein se lance dans une guerre qui dura 8 ans contre l’Iran de l’Ayatollah Khomeiny. Résultat d’une guerre sans merci : la destruction de deux pays à la satisfaction de l’Etat d’Israël. Ce dernier n’oubliant jamais de jouer sa propre partition en toute indépendance, bombarda l’usine nucléaire irakienne, Osirak, en pleine guerre Irak-Iran.

Enfin, le 3° théâtre, l’Afghanistan où l’Union soviétique fut contrainte d’intervenir en 1979 pour protéger ses frontières afin d’empêcher le contrôle de ce pays par les les fameux ’’ combattants de la liberté’’, les Talibans financés par l’Arabie saoudite et armés par les Etats-Unis. A ce sujet, les propos de Zbigniew Brzezinski, conseiller du Président américain Carter, publiés dans le Nouvel observateur en 1998, ne laissent aucun doute sur l’instrumentalisation du sunnisme. Une instrumentalisation dans laquelle le wahhabisme et le mouvement des frères musulmans jouèrent et jouent encore un rôle redoutable. A la question : « vous ne regrettez pas non plus d’avoir favorisé l’intégrisme islamiste, d’avoir donné des armes, des conseils à de futurs terroristes. »

La réponse de Zbigniew Brzezinski est sans état d’âme : « qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les Talibans ou la chute de l’Empire soviétique.Quelques excités islamistes où la libération de l’Europe centrale ? »(8) Un point de vue qui a le mérite de la clarté.

Maintenant, rappelons le récent propos du Ministre de l’Education israélien, Neftali Bennet :« Daech est un gros problème mais d’ordre tactique. Nous ne sommes pas prêts à sacrifier un intérêt stratégique consistant à interdire la création d’un empire iranien s’étendant de Téhéran à la mer méditerranéenne, pour un problème tactique. » (9)

Même vision, mêmes instruments et...Même projet stratégique !

L’excellent livre, « Ben Laden. La vérité interdite » (10), de Jean Charles Brisard et Guillaume Dasqué, met en évidence ces instruments au service du projet. En quelques mots, la responsabilité des Monarchies du Golfe, des Etats-Unis, du Pakistan et des industries pétrolières dans la naissance du mouvement islamiste armé dans le monde musulman est maintenant une vérité avérée et assumée.

Des alliances contre nature, peut-être, mais justifiées par la volonté de contrôler ‘’la route de la soie du 21° siècle’’. Cette alliance n’a pas pris une ride avec le temps, au contraire, elle s’est renforcée.

En conclusion, le Moyen-Orient, en incluant l’Afghanistan, frontalier de l’Iran, est en guerre depuis 1979. Hier comme aujourd’hui, grosso modo, les belligérants demeurent les mêmes.

D’un côté, Russie, Iran, Syrie auxquels s’ajoute un nouveau, l’Irak, la Résistance arabe dont le Hezbollah avec une caractéristique commune, la défense de la souveraineté de leurs pays et l’ambition d’une politique d’émancipation. Ce qui implique l’indépendance politique et économique, libérée de l’influence des puissances occidentales et de l’Etat d’Israël. De l’autre côté, les monarchies du Golfe, financiers et idéologues des organisations islamistes tels les Talibans, El Qaïda et leurs sosies, le Front el Nosra en Syrie avec ses satellites ’’modérés’’ et Daech en Irak.

Tout ce beau monde agit sous le contrôle de l’armurier, défenseur de la liberté et protecteur des peuples de par le monde.

Mais il faut bien qu’il y ait une raison d’une importance capitale pour que les puissances occidentales, tout en se considérant comme les garantes du droit international, le bafouent sans vergogne à maintes reprises, avec crimes de guerre à l’appui.

La raison est simple : conserver la suprématie occidentale sous l’égide de l’impérialisme américain et du sionisme. Cela passe par le contrôle des richesses naturelles dont le pétrole et le gaz et contenir, voire soumettre les récalcitrants. Il s’avère que les sous-sols du Moyen-Orient jusqu’à la mer Caspienne, abritent, à de faibles profondeurs, les plus importantes nappes au monde. Son acheminement, pour alimenter la planète, des frontières de la Russie au Golfe persique ou ce qui est plus simple et rentable, la côte syrienne nécessite le contrôle de la ’’route de la soie’’.

Comme le soulignent les auteurs de la « Vérité interdite » :

 « Espace plutôt désertique et difficile, le Moyen-Orient offre aux peuples qui y vivent les plus importantes réserves pétrolières et de Gaz au monde. Elles s’étendent en vastes nappes situées à faible profondeur et faciles à extraire, des frontières de la Russie (mer Caspienne) au Golfe persique, de la mer Rouge aux frontières de l’Afghanistan. Alimentant toute la planète, son exportation se fait par voies maritimes au sud (océan Indien) ou par oléoducs au nord. (10)

Il va de soi qu’une telle ’’route’’ offre à l’Iran, l’Irak et la Syrie, un poids économique régional capitale. Et si l’ambition politique est à la hauteur de ce poids économique, cela ne peut que contrecarrer le projet impérialiste américain et son jumeau, le sionisme. Un projet auquel adhèrent la Grande Bretagne et la France. Sans oublier qu’ Israël est consciente que son existence, à long terme, se construit quotidiennement dans un environnement où vit un peuple, négation du peuple israélien. Quant aux Monarchies du golfe et à l’ Etat jordanien, leurs existences sont suspendues à celle de l’Etat d’Israël. D’où le rôle assumé de vassal avec le regard bienveillant de l’Occident.

Les autres Etats arabes dont l’Egypte ont à leurs têtes des bourgeoisies compradores, prêtes à toutes les soumissions, pourvu que leurs assises politiques soient assurées.Tout cela sous la tutelle de dirigeants politiques et d’intellectuels soumis aux impératifs de... Combien. Laissant ainsi le Pourquoi et son corollaire Comment à la merci de l’obscurantisme du religieux... Avec comme guide le wahhabite !

Hier, ce religieux a légitimé une guerre contre ’’l’impie’’ communiste. Aujourd’hui, il légitime une confrontation contre un ’’nouveau’’ : le chiisme.

En effet, prenant acte de l’échec militaire et politique en Irak et en Syrie, c’est à dire, l’échec de l’endiguement de l’Iran, l’Appareil d’Etat américain clos le chapitre d’Oslo pour ouvrir un nouveau chapitre...Toujours l’Iran. Avec une nouveauté, l’alliance entre le wahhabisme, le sunnisme et le sionisme ne sera plus un secret de polichinelle. C’est ce qui fait dire au président français, sur le ton du sage, E.Macron, après avoir accusé l’Iran de « tentation hégémonique » (9) dans la région, et je le cite : « la France tient une ligne qui consiste à construire la paix et à ne pas choisir un camp contre l’autre, là où beaucoup voudrait l’entraîner dans une opposition croissante entre chiite et sunnite. » (11)

Le Yémen semble constituer donc une exception dans la ligne politique française. Yémen où se déroule à huis-clos un crime contre l’humanité.

Autre point qui traduit les convergences politiques entre les Etats-Unis, les Monarchies du Golfe et la France, concerne l’appel lancé par le Président français pour le désarmement de la Résistance irakienne Hachd Chaabi. Un appel auquel à répondu le Vice-président du parlement irakien en des termes sans équivoque : « sans les Hachd, Daech serait arrivé au cœur de Paris. » (12)

Enfin, pour conclure,

Ce sont les Accords d’Oslo qui sont caduques

Résumons : pour la Ligue arabe, l’Etat d’Israël et les Etats-Unis, le programme balistique iranien, les organisations de résistance armée en Irak et au Liban, et l’installation de bases militaires iraniennes en Syrie constituent des actes bellicistes. A partir de là, il n’est pas difficile d’imaginer que la page ’’Oslo’’ a été tournée avec le consentement des Monarchies du Golfe, de la Jordanie et de l’Egypte, car il est nécessaire d’aplanir les différents avec l’Etat d’Israël pour écrire un nouveau chapitre...

Toujours l’Iran.

A ce stade du chaos moyen-oriental, le monde arabe semble divisé en trois groupes politiques.

1°) Le groupe d’Israël : Monarchies du golfe, excepté Oman, la Jordanie, l’Egypte et le Soudan.

2°) Le groupe des sans voix : Algérie, Maroc, Tunisie...

3°) Le groupe de la Résistance : Liban, Irak , Syrie et Yémen.

Quant au peuple palestinien, son existence en Palestine en tant que peuple passe par la tenue d’un congrès de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), en intégrant toutes les forces politiques pour définir deux points stratégiques :

1°) Appeler à l’unité politique du peuple palestinien

2°) Dissoudre l’Autorité palestinienne et déclarer les Accords d’Oslo caducs.

En effet, il est temps de réaliser que le 2 mai 1989, Yasser Arafat, président de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), a fait une erreur stratégique, en écoutant le président français de l’époque, F.Mitterrand, et en prononçant à Paris deux mots : « C’est caduc. »

Caduque, la Charte de l’OLP , c’est à dire, un Etat démocratique et laïque sur l’ensemble de la Palestine. Pourtant ce projet demeure d’actualité et invite la sagesse pour « échapper aux imaginaires enfiévrés et remettre les pieds sur terre pour rendre la Palestine à tous ses fils... » (13)

Il est inutile de préciser que de telles décisions intégreraient le peuple palestinien dans le groupe de la Résistance.

Peut-il être autrement dans un monde où « les Etats-unis et l’Etat israélien ne sont pas dans le système international, ils sont au-dessus. Surplombant les nations, ils sont prêts à être les porteurs de la Loi. »  (14) ?

M. El Bachir

(1) https://www.lemondejuif.info/2017/11/prince-heritier-saoudien-layatollah-ali-khamenei-nouvel-hitler/

(2) http://www.rfi.fr/moyen-orient/20171119-ligue-arabe-arabie-saoudite-tire-boulets-rouges-iran

(3) http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/11/04/le-premier-ministre-libanais-saad-hariri-annonce-sa-demission_5210238_3218.html

(4) https://www.lorientlejour.com/article/1088657/un-vaste-soutien-international-au-liban-mais-sous-condition.html

(5) https://www.lorientlejour.com/article/1086064/nouvel-avertissement-de-saad-hariri-au-hezbollah.html

(6) https://www.lorientlejour.com/article/1085046/pour-le-8-mars-hariri-peut-discuter-seul-des-armes-du-hezbollah-.html

(7) http://www.renenaba.com/revue-detude-palestiniennes-n-14-fevrier-1982/

(8) https://www.les-crises.fr/oui-la-cia-est-entree-en-afghanistan-avant-les-russes-par-zbigniew-brzezinski/

(9) https://french.almanar.com.lb/543816

(10) Jean Charles Brisard et Guillaume Dasqué : Ben Laden. La vérité interdite.Folio(documents)

(11) https://www.lorientlejour.com/article/1088174/le-liban-condamne-a-lunisson-la-decision-de-trump.html

(12) https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/160491-171117-nous-souhaitons-dialoguer-avec-teheran-affirme-macron

(13) https://french.almanar.com.lb/679204

(14) George Corm : Pour une lecture profane des conflits du Moyen-Orient.Edition, LA DECOUVERTE 2012

(14) Richard Barnet : The Roots of war, cité par Edward Saïd dans Culture et impérialisme. Fayard Monde Diplomatique : 2000


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