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Israël ouvre le feu sur l’hôpital de Khan Yunis

Communiqué du Paleqtinian Centre for Human Rights (PCHR)

Lundi matin, 7 octobre, les forces d’occupation israeliennes ont ouvert le feu sur des installations médicales et sur le personnel de l’hôpital Nasser de Khan Yunis. La nuit précédente la ville avait été occupée et avait subi des tirs de missiles, au cours desquels 14 palestiniens, dont 4 enfants et une femme, avaient été tués et plus de 80 personnes blessées.

Il était près de 8 heures lorsque les forces israeliennes, qui stationnaient près de la colonie de Neve Dekalim, à l’ouest de Khan Yunis, ont ouvert le feu sur l’hôpital Nasser. Au cours de ces tirs, sans cible précise, qui ont duré plusieurs minutes, 4 civils palestiniens qui se trouvaient dans l’enceinte de l’hôpital, ainsi que deux membres du personnel ont été blessés. De plus les bâtiments ont été gravement enndommagés.

Personne ici n’ignore que l’hôpital Nasser est le principal centre médical dans le secteur sud de la bande de Gaza. L’armée israelienne n’ignorait en aucune façon l’emplacement de l’hôpital et de ses bâtiments annexes.

Quand l’armée a ouvert le feu sur l’hôpital, des centaines de palestiniens se trouvaient à l’extérieur, à la recherche de proches, blessés au cours de l’incursion israelienne.

Les 4 palestiniens qui ont été blessés et qui se trouvaient dans l’enceinte de l’hôpital sont les suivantes :

- Nafé Burhan al-Bura’ei, 22 ans, ouvrier d’entretien dans le service des maladies rénales. Il a été très grièvement blessé par une balle tirée dans la tête alors qu’il se trouvait près des bâtiments de son service. Il a été transporté à l’hôpital de Shifa à Gaza, où il été déclaré cliniquement mort.
- Jibril Jaber’ Ateya’ Aabed, 49 ans, ambulancier, blessé par balle à la poitrine
- Munther Radwan al-Tubji, 25 ans, blessé au visage par balle et à la cuisse gauche.
- Aadel Youssef Ealayeh, 36 ans, blessé au visage par un éclat d’obus.

Lors de son témoignage auprès de l’Organisation Palestinienne pour la défense des droits de l’homme, Jibril Jaber’ Ateya’ Aabed a déclaré : "il était près de 1h30 du matin lundi lorsque j’ai été appelé à l’hôpital, après que le plan d’urgence ait été décrété par les autorités médicales au moment de l’incursion insraelienne. J’ai occupé mon poste jusqu’au départ des chars israeliens. Aux environs de 8h15, alors que je me trouvais dans le garage des ambulances situé dans la partie est de l’hôpital, j’ai senti une vive douleur dans la poitrine. Je venais d’être touché par une balle. J’ai également entendu des balles autour de moi frapper les murs. J’ai été aussitôt secouru par des personnes qui se trouvaient auprès de moi, et transporté au bureau des entrées où j’ai reçu des soins.

Prendre pour cibles des civils et des bâtiments médicaux ainsi que faire obstruction aux secours constituent un crime de guerre d’après les lois humanitaires internationales. Au cours de l’intifada des dizaines de centres médicaux ont été à plusieurs reprises la cible de l’armée israelienne. Ces attaques ont fait des centaines de victimes parmi les médecins ainsi que le personnel infirmier et les ambulanciers. Depuis le début de la deuxième intifada, 15 membres du personnel médical ont été tués et 250 blessés.

Le Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) condamne vivement ces crimes de guerre commis par les forces d’occupation israeliennes contre des civils palestiniens. Elle considère que le mutisme de la communauté internationale devant ces actes ne fait que conforter Israël dans sa politique criminelle.

Elle réitère ses appels auprès de la communauté internationale et lui demande d’intervenir immédiatement afin qu’Israël cesse toute violation des lois humanitaires internationales.

Elle rappelle également aux signataires de la 4° convention de de Genève de 1949 leur devoir de respecter et de faire respecter la convention de Genève. Aussi demande t-elle instamment que des mesures radicales soient prises pour obliger Israël à appliquer la dite Convention.

source : PCHR de Gaza

Le PCHR est une association palestinienne affiliée à la FIDH / Informations transférées par l’Association France Palestine Solidarité de Nantes (02-51-72-01-23 et amfp.erm@libertysurf.fr)


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