ARCHAÏSMES IDÉOLOGIQUES ET ARCHAÏSMES SOCIAUX
C’est en récupérant l’hypothèse d’une éventuelle existence de Yéhovah, Allah, Dieu le Père ... etc, que MM. Rothschild & Balfour ont drapé leur projet colonialiste pour le Moyen Orient, dans un "Jewish Homeland" aussi meurtrier que raciste.
Combien a-t-il fallu de temps pour que les camisards de nos "déserts" cévenols s’affirment à part entière comme citoyens de la République ?
Combien faudra-t-il de temps, et de souffrances, pour que tous le Sud-Africains trouvent pleinement leur place sur la terre de leurs ancêtres, si durablement morcelée et confisquée par l’apartheid, invention de huguenots émigrés au pays des Boers ?
KADDISH POUR ERETZ PALESTINE ...
« Et il retirera les religions de la Terre ... » [Oulmè’qar poul’hana noukhra’a mèar’a]
« Et loué sera l’Éternel ! ... » [Vèyit’hallal, sh’meh dèQoudsha ... Berikh hou !]
... pour une République de Palestine laïque et démocratique, de la Méditerranée au Jourdain, de Rosh Hanikra à Eliat, et dont tous les habitants seront des citoyens, traités par la même Loi sur des bases de liberté, d’égalité et de fraternité.
Le mémorial de Yad Vashem ne fera sens que lorsqu’on pourra voir du haut de la passerelle d’entrée :
• les ruines de Deir Yassine qui devront avoir été mises à jour sous les fondations de l’hôpital psychiatrique de Kfar Sa’ul,
• celles de Ein Kerem qui devront avoir été dégagées de la "forêt" et des "jardins" de la "Vallée des communautés détruites"
Au "Mémorial des enfants" et dans "la Salle des noms", ceux des victimes des fascistes de l’Irgoun, du gang Stern et de la Haganah, devront venir compléter la liste des victimes des nazis et de leurs supplétifs.
Voici un extrait de la lettre publiée le 2 décembre 1948 dans le New-York Times et signée, entre autres par Albert EINSTEIN et Hannah ARENDT :
« Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre époque, il y a dans l’Etat nouvellement créé d’Israël, l’apparition du "Parti de la Liberté" () (Tnuat Haherut), un parti politique étroitement apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie politique et son appel social aux partis Nazi et fascistes.
Il a été formé par les membres et partisans de l’ancien Irgun Zvai Leumi, une organisation terroriste d’Extrème-Droite et nationaliste en Palestine.
La visite actuelle de Menahem Begin, le chef de ce parti, aux Etats-Unis est évidemment calculée pour donner l’impression d’un soutien américain à son parti lors des prochaines élections israéliennes, et pour cimenter les liens politiques avec les éléments Sionistes conservateurs aux Etats-Unis.
Il est inconcevable que ceux qui s’opposent au fascisme dans le monde entier, si correctement informés quant au passé et aux perspectives politiques de M. Begin, puissent ajouter leurs noms et soutenir le mouvement qu’il représente. […]
Le massacre de Deir Yassin illustre le caractère et les actions du Parti de la Liberté. Au sein de la communauté juive, ils ont prêché un mélange d’ultra-nationalisme, de mysticisme religieux et de supériorité raciale.
Comme d’autres partis fascistes, ils ont été utilisés pour casser les grèves et ont eux-même encouragé la destruction des syndicats libres. Dans leur Convention, ils ont proposé les syndicats de corporation sur le modèle fasciste italien.
Lors des dernières années de violences sporadiques anti-britanniques, l’IZL et le groupe Stern ont inauguré le règne de la terreur parmi la communauté juive de Palestine.
Des professeurs ont été battus pour s’être exprimés contre eux, des adultes ont été abattus pour ne pas avoir laissé leurs enfants les rejoindre.
Par des méthodes de gangsters, des tabassages, des bris de fenêtres et des vols largement répandus, les terroristes ont intimidé la population et ont exigé un lourd tribut. […] »
L’État d’Israël n’est plus aujourd’hui qu’un archaïsme social et politique, fondé sur des mythes raciaux et religieux.
À l’heure de la « mondialisation », il ne fonctionne :
• ni pour les autochtones - les palestiniens - chassés d’une partie croissante de leur territoire et sommés de se rattacher à un Islam plus ou moins tolérant,
• ni pour les immigrants - majoritairement juifs, qui se voient contraints de "penser" leur vie en termes religieux et militaires et s’enferment à l’intérieur d’un ghetto qu’ils bouclent eux-mêmes du « mur de la honte »... Au fond, ce projet de « super camp de concentration » créé au lendemain du second conflit mondial, parachève l’oeuvre nazie : Il ampute l’Europe d’une part essentielle de son patrimoine démographique et culturel, le « domaine yiddish ».
L’ensemble des droites européennes en avait organisé l’élimination dans la première moitié du XX° siècle, par la convergence entre :
1. la récupération du mouvement sioniste effectuée par les colonisateurs franco-anglais du Moyen Orient (Déclaration Balfour-Rothschild du 2 novembre 1917 ... Cette date ne vous rappelle rien ? Pour mémoire : le 7 novembre, prise du Palais d’Hiver à Pétrograd par les Bolcheviks, le 9 décembre, le général britannique Allenby entre à Jérusalem ...)
2. et les proscriptions successives des juifs d’Europe chassés des shtetls et des ghettos par les pogroms puis la « solution finale » dont les nazis et leurs nombreux kollabos, y compris certains notables sensés représenter la « communauté » juive, portèrent la culpabilité. Pour mieux cerner cette complicité et ses motifs, on lira avec intérêt l’excellente conférence d’Anne Grynberg dans « Les cahiers de la Shoah » n°1 (Éditions Liana Lévi 1994)
Déjà, en 1492, la très catholique Isabelle de Castille avait éradiqué d’Europe la culture Andalouse :
• par la « Reconquista » elle avait éliminé, en 1492, le royaume de Grenade, dernier vestige de huit siècles de culture musulmane en Espagne.
• la même année, par le décret de l’Alhambra , elle avait dépouillé les juifs de leurs biens et les avait contraints à l’exil ou à la conversion au catholicisme.
On sait qu’à l’époque, le Maghreb avait accueilli une part significative de cette diaspora et que le sultan Bajazet avait envoyé la marine turque pour sauver la vie de 300 000 juifs espagnols.
Aujourd’hui, il serait intéressant d’analyser dans l’histoire américaine du XXème siècle la stratégie commune des lobbies :
• du pétrole
• de l’automobile, aéronautique, armement,
• de la finance
On s’apercevrait vite que le « lobby pro israélien » n’est qu’un avatar instrumentalisé des susdits, lesquels n’ont jamais cesser d’investir simultanément dans la « mouvance fasciste & nazie ».
Depuis le 11 septembre 2001, on peut ajouter aux premiers les industries chimique et pharmaceutique, et aux seconds la « mouvance islamiste ».
Qu’il soit Basque ou Catalan, Séfarade ou Ashkénaze, Souabe ou Bourguignon, Kabyle ou Turc, Arménien ou Juif, Papiste ou Parpaillot, Copte ou Druze, Chiite ou Sunnite, Taoïste ou Confucéen, agnostique ou athée, ...
… quelque énergie qu’il déploie à « prendre la forme sujet », le « petit homme » (selon Wilhelm Reich) ne sera jamais que « sujet DANS l’Histoire » (selon Althusser).