Á de rares exceptions, les générations contemporaines occidentales ne savent pas ce que vivre sous occupation veut dire. Et savent encore moins ce que signifie vivre en temps de guerre. Les seules approches qu’elles en ont se résument aux quelques reportages de médias sous contrôle des autorités qui y appliquent une censure en fonction de l’origine des images. Leur connaissance en est donc biaisée.
Une nouvelle fois, les huiles européennes nous adressent leurs plus beaux sourires pour espérer nous séduire et nous inviter à participer à leur farce électorale.
Si l’on peut se réjouir de voir (enfin) les grandes ONG et jusqu’aux institutions internationales prendre la mesure du drame incommensurable qu’essuie la population palestinienne depuis des décennies qu’elle vit une Nakba permanente, il faut néanmoins dénoncer leurs lenteurs administratives.
La faillite morale de l’Occident n’est plus une métaphore ou une figure de style. C’est une réalité. Qui se vérifie chaque jour, où que le regard se pose. Cet Occident et ses incessantes leçons de bonne gouvernance martelées à travers de grands discours à la face du monde, de bien-pensance érigée en doxa, de phare civilisationnel distribuant les bons et les mauvais points aux Etats obéissants ou à ceux qui osent relever la tête, vient de démontrer en quelques années, toute son hypocrisie, toute sa veulerie, menant irrémédiablement à sa faillite.