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À Mohamed BRAHMI

Toi, le révolutionnaire avant l’heure, le patriote, le tribun,

Je suis sans voix devant la lâcheté de tes assassins,

Et de nos gouvernants qui leur ont donné un blanc-seing

Par leur laxisme, leur discours et leur déclaré funeste dessein.

Pour deviner leurs commanditaires, pas besoin de dessin

Ils appartiennent à l’autre pôle de notre monde confirmé manichéen

Celui des ténèbres, des double-discours, des tartuffes et des malsains

Création de l’Oncle Sam, de ses alliés et leurs pétro-machins.

Ils ont commis leur forfait en ce mois sacré, en ce mois saint

En ce jour anniversaire de notre régime républicain,

Ignorant que ton sort n’est pas celui du commun des défunts :

Tu n’es pas mort, Mohamed, tu es vivant dans nos cœurs, hier comme demain.

Puisse ton sacrifice, après celui de Lotfi et Chokri, sonner, enfin, le tocsin

Des ambitions personnelles de nos démocrates et des projets de ces miliciens

Qui t’ont abattu, froidement, ce jeudi, devant les tiens

Nos démocrates dont la division, par le passé, nous a mis dans ce pétrin

Et qui, aujourd’hui, par leur égo et leurs projets politiciens

Risquent de faire sombrer le pays dans un cauchemar sans fin

Salah HORCHANI

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En conscience je refuse d’obéir. Résistance pédagogique pour l’avenir de l’école, Alain Refalo
Alain REFALO
Le manifeste des enseignants désobéisseurs : un ouvrage qui dénonce la déconstruction de l’école de la République. « Car d’autres enseignants (…) ont décidé de relever ce défi de la lutte contre la déconstruction de l’école publique. Ils sont entrés en résistance, sans se payer de mots inutiles. Une résistance radicale, mais responsable. Une résistance transparente et assumée. Pour que le dernier mot de l’histoire n’ait pas la couleur de la désespérance. » Des îlots de résistance - (…)
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« Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique. Il n’écoute pas, ne parle pas, ne participe pas aux événements politiques. Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques. L’analphabète politique est si bête qu’il s’enorgueillit et gonfle la poitrine pour dire qu’il déteste la politique. Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales. »

Bertolt Brecht, poète et dramaturge allemand (1898/1956)

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