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Nouveau revers pour l’opposition vénézuélienne

L’opposition avait appelé le peuple "à prendre Caracas" en déferlant dans les rues de la Capitale le 23 janvier.
Elle vient d’appeler finalement à prendre...un parc : le parc Miranda.
Dégringolade de plusieurs marches, bide et poudre d’escampette !

Les anti-chavistes sont obsessionnels. Ils voudraient bien déstabiliser le pays, mais nous ne sommes plus en 2002 lorsqu’ils provoquèrent un coup d’Etat et la paralysie de l’industrie pétrolière....Depuis, la révolution s’est consolidée, a mûri..

Les "escualidos" (de droite et sociaux démocrates) avaient prévu, par une marche géante, de prendre Caracas le 23 janvier...Leur coordination, la Mud, vient d’appeler finalement à prendre...un parc : le parc Miranda. Elle a dégringolé de plusieurs marches ! Cela s’appelle prendre un bide et la poudre d’escampette ! La mobilisation étant défaillante, les anti-chavistes se replient et en incriminent le gouvernement qui préparerait, selon eux, des "actions violentes"...Les seules actions violentes d’importance ont eu jusqu’à présent lieu en 2002, précisément à l’initiative de cette opposition putschiste.

La vérité est qu’une fois de plus, le peuple n’a pas suivi l’oligarchie ; le PSUV a fait appel aux travailleurs, aux jeunes, aux pauvres, vigilants et mobilisés en permanence, enfin maîtres et protagonistes de leur destin, et qui ne lâchent pas la rue.. Au Venezuela "la rue appartient au peuple" et pas question de la laisser à l’oligarchie. Le 23 janvier, une nouvelle vague rouge déferlera sur Caracas et toutes les grandes villes.. Si provocations il y a eu récemment, ce sont des groupes de casseurs, manipulés par l’extrême droite, qui l’ont provoquée dans les Etats du Tachira et de Mérida. Quelques centaines d’étudiants ont été utilisés par elle et la MUD comme "chair à canon" pour attaquer et détruire des centres sociaux, des sièges d’organismes publics, des magasins...

Le 23 janvier est une date très importante au Venezuela ; c’est l’anniversaire de la fin de la dictature de Pérez Jiménez, en 1958, à la suite d’un soulèvement civico-militaire, d’une grève générale et d’un fort mouvement populaire, vite frustré, à l’appel d’une Junte Patriotique. C’est après cette crise que fut signé, le 3 octobre 1958, le Pacte de "Punto Fijo", afin de pérenniser le système capitaliste ; le pacte entre chrétiens et sociaux démocrates (COPEI et AD), excluait le Parti communiste ; ils allaient désormais alterner au gouvernement et pratiquer grosso modo la même politique...Depuis, la "chanson" est devenue un "tube" international : l’alternance des cravates, le merkosarkohollandisme, le faux et trompeur "bipartisme", véritable parti unique à deux têtes...Hugo Chavez et un groupe de jeunes militaires "bolivariens" mettront fin à l’orgie des riches, au festin consensuel, à l’accaparement de la "rente pétrolière" par une poignée de nantis ; fin à la faim, à la soumission à Washington, à la "VENEZUELASAOUDITE".

Jean Ortiz

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« Il n’existe pas, à ce jour, en Amérique, de presse libre et indépendante. Vous le savez aussi bien que moi. Pas un seul parmi vous n’ose écrire ses opinions honnêtes et vous savez très bien que si vous le faites, elles ne seront pas publiées. On me paye un salaire pour que je ne publie pas mes opinions et nous savons tous que si nous nous aventurions à le faire, nous nous retrouverions à la rue illico. Le travail du journaliste est la destruction de la vérité, le mensonge patent, la perversion des faits et la manipulation de l’opinion au service des Puissances de l’Argent. Nous sommes les outils obéissants des Puissants et des Riches qui tirent les ficelles dans les coulisses. Nos talents, nos facultés et nos vies appartiennent à ces hommes. Nous sommes des prostituées de l’intellect. Tout cela, vous le savez aussi bien que moi ! »

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