RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Gepetto et Pinocchio (Rebelion)

dessin : Marco Murilungo

Gepetto, amoureux de sa marionnette, nous explique le conte, vendit son manteau pour que Pinocchio pût aller à l’école.

Pinocchio, amoureux de son créateur, nous dit encore le conte, alla à l’école bien décidé à beaucoup travailler pour avoir un bon métier, gagner beaucoup d’argent et acheter un manteau à Gepetto.

Gepetto, c’est moi qui l’ajoute, grâce à la bonne Fée Bleue, récupéra son manteau puis il le revendit pour que Pinocchio pût aller au Lycée.

Pinocchio alla au lycée bien décidé à beaucoup travailler pour avoir un bon métier, gagner beaucoup d’argent et acheter un manteau à Gepetto.

Gepetto, avec l’aide de la bonne Fée Bleue, récupéra son manteau et le revendit une nouvelle fois pour que Pinocchio pût aller à l’Université.

Pinocchio alla à l’Université bien décidé à étudier d’arrache-pied pour avoir un bon méier, gagner beaucoup d’argent et acheter un manteau à Gepetto.

Gepetto, appela encore à l’aide la bonne Fée Bleue et revendit son manteau pour que Pinocchio, après avoir fini ses études, pût passer les concours et obtenir un poste.

Pinocchio passa les concours bien décidé à être reçu pour avoir un bon travail, gagner de l’argent et acheter un manteau à Gepetto.

Gepetto est désespéré ; il doit encore loger et nourrir Pinocchio chez lui. Sa pension de retraite a été amputée, l’hypothèque sur l’appartement arrive à échéance et doit être remboursée, il est menacé de saisie et même la Fée Bleue, qui a été mutée vers un autre conte, l’a laissé tomber. Après son manteau, il a aussi vendu son chapeau, sa chemise, son pantalon et ses souliers pour aider Pinocchio tant qu’il est au chômage.

Pinocchio ne passe plus le concours de recrutement. Il est marié. Il a un enfant et il habite toujours chez Gepetto, avec sa femme qui est aussi au chômage. Hier, il s’apprêtait à vendre son manteau pour que son fils pût aller à l’école lorsque, effondré, il s’est aperçu qu’il n’avait pas de manteau.

Koldo Campos Sagaseta

Rebelión http://www.rebelion.org/noticia.php?id=121272

Traduit par Manuel Colinas Balbona pour Le Grand Soir

URL de cet article 12649
   
Même Thème
Rêves de droite : Défaire l’imaginaire sarkozyste
Mona CHOLLET
« Elle, je l’adore. D’abord, elle me rassure : elle ne dit jamais "nous", mais "moi". » Gilles Martin-Chauffier, « Fichez la paix à Paris Hilton », Paris-Match, 19 juillet 2007. En 2000, aux États-Unis, un sondage commandé par Time Magazine et CNN avait révélé que, lorsqu’on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1 % des Américains les plus riches, 19 % répondaient affirmativement, tandis que 20 % estimaient que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Le fait que nous soyons martelés de propagande de manière si agressive 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 est une cause d’espoir, pas de désespoir. Le fait qu’ils doivent déployer tant d’efforts pour maintenir l’humanité à ce niveau de folie signifie que l’attraction gravitationnelle va vers la raison, et qu’ils luttent de plus en plus fort contre cette attraction.

Il faut beaucoup d’éducation pour nous rendre aussi stupides.

Caitlin Johnstone

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.