L’autre soir, au journal télévisé, était évoquée la grave pollution d’un fleuve. Un grand canal tellement pollué, qu’il lui arrivait parfois de prendre feu ! Mais, habituellement, ce n’était pas le feu qui inquiétait les passants, mais l’énorme quantité de mousse qu’il produisait au bord des routes, sous les ponts, dans le vent.
Il n’y a pas si longtemps, nous vivions les périodes électorales. Un moment particulier sur lequel il faut pouvoir revenir, car ils contiennent une grande partie de ce que signifie, aujourd’hui, « être citoyen d’un pays, d’une région ».
Il est intéressant de remarquer que lorsqu’on parle avec certaines personnes à propos de ce que signifie la vie pour eux, ils répondent qu’elle représente un court moment à l’intérieur duquel, outre l’orientation biologique de la procréation, il s’agit de viser le bonheur individuel.
L’autre jour, à un souper d’amis, on me disait qu’il était normal et juste qu’un entrepreneur gagne plus qu’un simple employé. Sur le moment, je dois l’avouer, je ne sus répondre tellement la sentence avait l’air logique et correcte. Cependant, il y a quelque chose qui sonnait faux et qui allait engager chez moi, dès mon retour, une réflexion. Une réflexion d’autant plus importante qu’elle avait trait à une des justifications centrales de la politique des inégalités.