Résurgence du parti Union Patriotique en Colombie, après avoir souffert un génocide politique durant les années 80 et 90
En Avril 2012 le mouvement Marche Patriotique fait irruption sur la scène médiatique et rassemble près de 80.000 personnes venues de tout le pays dans le centre de Bogota. Principalement de base rurale, le mouvement est composé également d’étudiants, syndicalistes et de nombreux secteurs de la gauche colombienne. En septembre 2012 s’ouvre le dialogue de paix entre les FARC et le gouvernement colombien afin de trouver une issue politique au conflit qui dure depuis plus d’un demi-siècle. Nombreux sont ceux qui y voient là une volonté de reproduire ce qu’a été l’expérience de l’Union Patriotique, parti de gauche colombien éradiqué dans les années 80 et 90 qui visait, entre autre, à la réintégration institutionnelle de la guérilla.
Malgré les échos d’avancées positives dans les négociations à la Havane, les adversaires d’une solution pacifiée au conflit se dévoilent dans une Colombie encore sous tension.
Alors que vont démarrer les discussions, à Oslo, entre la guérilla et le gouvernement colombien, le groupe armé a informé de la présence de la jeune hollandaise Tanja Nijmeijer à la table des négociations.
Face à l’irruption d’un nouveau mouvement politique de gauche dans le pays la classe dirigeante colombienne agite l’épouvantail de la guérilla