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Auteur : Jean-Luc MELENCHON

Valls : beark ! beark ! beark !

Jean-Luc MELENCHON

Les indécrottables gogos du « vote utile » sont servis. Valls va les tondre à souhait comme nous tous le serons ! Et il est à craindre que ce ne soit pas suffisant pour les faire cesser de faire les moutons. Si vous avez le moindre doute, lisez ce qui suit et pour saurez pourquoi il faut vraiment laisser vos bâtons à la maison avant de monter marcher samedi 12, tellement ça pourrait vous démanger de vous en servir !

Les indécrottables gogos du « vote utile » sont servis. Valls va les tondre à souhait comme nous tous le serons ! Et il est à craindre que ce ne soit pas suffisant pour les faire cesser de faire les moutons. Si vous avez le moindre doute, lisez ce qui suit et pour saurez pourquoi il faut vraiment laisser vos bâtons à la maison avant de monter marcher samedi 12, tellement ça pourrait vous démanger de vous en servir ! Le discours de Manuel Valls devant l’enclos de moutons du groupe socialiste enthousiaste est un reniement écœurant. Mais la paille des mots poudrait l’air jusqu’à l’hallucination. Valls brillait par la force du souvenir calamiteux de Jean-Marc Ayrault. Et l’illusion a bien fonctionné si j’en juge par ce que je lis à ce sujet dans la « bonne presse ». Ce post devrait dégriser ceux des nôtres qui se seraient abandonnés à réduire encore toute la politique au verbiage médiatique ! Le discours de Valls est d’abord et surtout un coup de barre à droite d’une violence égale aux (…) Lire la suite »

Pas vu à la télé

Jean-Luc MELENCHON
Drôles d’heures que les jours et nuits d’élections dans la vie d’un militant politique. Ici, je navigue entre des mines épuisées. Au siège du parti de Gauche, les équipes de militants ont travaillé toute la nuit. Les derniers sont partis à quatre heures et demi du matin. Ce matin, certains ont vraiment très peu dormi. Mais, dès huit heures, arrivaient ceux qui reprenaient et ceux qui venaient faire la relève. Rappelons-le : ce sont des bénévoles de tous âges et ce sont les premières élections municipales auxquelles participe notre parti. Collecter les résultats, valider les logiciels préparés, reclasser toute l’info politiquement, c’est absolument nouveau pour nous. Mais dans ce domaine comme dans les autres, l’autonomie est la règle et le choix. Ne rien devoir aux autres : indépendance et souveraineté dans la disposition des outils comme dans leur usage. Je ne me suis pas ménagé non plus ces dernières heures, je l’avoue. Je publie ces lignes comme un vaccin contre la morosité (…) Lire la suite »

Contre la confusion aux municipales

Jean-Luc MELENCHON

Le Grand Soir a publié récemment un article signé Mauris Dwaabala, qui a rencontré ici comme ailleurs de vives critiques de la part de ceux qui veulent suivre aveuglément, souvent sur la base d'informations partiales ou erronées concernant l'autre point de vue, les justifications du Parti communiste français sur la ligne adoptée pour les élections municipales.
Comme ce que dit J-L Mélenchon rejoint sur plusieurs points ce que je pensais en toute indépendance, surtout pour ce qui concerne les grandes villes, je propose ici les passages relatifs à ces élections.
Ils méritent d'être médités pour ce qui concerne quelques villes phares.

M. Dwaabala

... Si sept sur neuf des organisations du Front de Gauche se sont dorénavant exprimées clairement en faveur de l'orientation d'autonomie au premier tour des élections municipales, tel n'est pas le cas au Parti Communiste où la discussion continue, ville par ville ! Celle-ci est assez ouverte pour que nous connaissions quelques-uns des nombreux cas où il y aura une liste autonome au premier tour regroupant l'ensemble des forces du Front de Gauche. C'est encourageant. Mais la situation globale du Front de Gauche n'est pas bonne parce que sa lisibilité est totalement brouillée par la situation à Paris et dans quelques villes emblématiques de la domination solférinienne comme Nantes, Evry ou Toulouse, villes du Premier Ministre, du Ministre de l’Intérieur et du président de l’association des élus socialistes, avec qui nos camarades communistes préfèrent former une liste commune plutôt qu’avec les partenaires du Front de Gauche. Au moment où toute la presse avance le marchepied à (…) Lire la suite »

Pourquoi Chávez ?

Jean-Luc MELENCHON, Ignacio RAMONET
Hugo Chavez est sans doute le chef d'Etat le plus diffamé du monde. A l'approche de l'élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d'ignominie. Tant à Caracas qu'en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d'une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole. C'est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection à l'heure où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les (…) Lire la suite »
Entretien avec Jean-Luc Mélenchon

"On ne veut pas qu’il se passe en Europe la même chose qu’en Amérique latine" (Tiempo Argentino)

Jean-Luc MELENCHON

L’ancien candidat du Front de Gauche français analyse la crise européenne et fait l’éloge des modèles latino-américains.

Jean-Luc Mélenchon apparaît dans le couloir de l'hôtel et salue Tiempo Argentino dans un mélange de français et d'espagnol. Il demande un double café et partage avant même de s'asseoir ses impressions sur la cérémonie de mercredi dernier à la Casa Rosada (1) où a été célébré le troisième anniversaire de la sanction de la Loi sur les services de communication audiovisuelle. Ancien candidat à la présidentielle pour le Front de Gauche, Mélenchon a été l'une des révélations des dernières élections présidentielles où il a obtenu 11,1% des votes. Invité en Argentine pour participer au cycle de conférences "Debates y Combates" , l'eurodéputé et emblème (conjointement au grec Alexis Tsipras) de la nouvelle gauche européenne a été de façon inattendue l'un des protagonistes de la célébration des trois ans de cette Loi sur les Médias. La présidente Christina Fernández l'a mentionné à trois reprises dans son discours. Elle l'a aussi reçu le lendemain après-midi dans son bureau (…) Lire la suite »
Version intégrale de la tribune sur Chavez publiée par Le Monde

Pourquoi Chavez ?

Jean-Luc MELENCHON, Ignacio RAMONET

Dans ses pages « Débats », Le Monde daté du 5 octobre dernier, a publié une tribune intitulée « Hugo Chavez, un homme diffamé ». Il s’agit en fait d’une version tronquée. Nous publions ci-dessous la version intégrale du texte signé par Jean-Luc Mélenchon et Ignacio Ramonet, en signalant en rouge les parties manquantes.

Sur son site web, en revanche, Le Monde en a publié la version intégrale, amputée toutefois des notes de pied de page. Elles sont ici rétablies.

Hugo Chavez est sans doute le chef d'Etat le plus diffamé du monde. A l'approche de l'élection présidentielle au Venezuela, le 7 octobre, ces diffamations redoublent d'ignominie. Tant à Caracas qu'en France. Elles témoignent du désespoir des adversaires de la révolution bolivarienne devant la perspective (que les sondages semblent confirmer) d'une nouvelle victoire électorale de Chavez. Un dirigeant politique doit être jugé sur ses actes, et non sur les rumeurs colportées contre lui. Les candidats font des promesses pour se faire élire ; rares sont ceux qui, une fois élus, les tiennent. Dès le début, la promesse électorale de Chavez a été claire : travailler au profit de ceux, majoritaires dans son pays, qui vivaient dans la pauvreté. Et il a tenu parole. C'est le moment de rappeler ce qui est vraiment en jeu dans cette élection au moment où le peuple vénézuélien va voter. Le Venezuela est un pays très riche en raison des fabuleux trésors de son sous-sol, en particulier les (…) Lire la suite »
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Une analyse documentée des dérives de la presse, ici et ailleurs

L’affaire Assange est une affaire d’Etat pour les USA

Jean-Luc MELENCHON

L’article que vous allez lire traite de l’affaire Assange, de l’Equateur, de nos médias.
C’est un extrait (la deuxième partie) d’un long article (« Le MEDEF ne sent plus d’arrogance ! ») écrit sur son blog par Jean-Luc Mélenchon.

Si nous le publions ici, ce n’est pas parce qu’il cite aimablement LGS quand d’autres le dénigrent, ni parce que nous sommes d’accord sur tout. C’est parce que nous avons dans cet article la démonstration de ce qu’un homme politique peut savoir, s’il le veut, sur l’Amérique latine, sur l’état de la liberté d’expression là -bas et chez nous et parce que l’auteur donne à nos idéologues cachés derrière leur carte de presse, à nos journaleux qui trébuchent sous leur burka mentale, une leçon de professionnalisme journalistique.

Et puis, voyez la cohérence : Charlie Hebdo attaque le Grand Soir. La presse privée (de scrupule) équatorienne attaque Rafael Correa. LGS fait connaître la vérité sur Rafael Correa et sur Julian Assange. Charlie Hebdo attaque Correa et Assange et s’appuie sur Reporters sans frontières. Jean-Luc Mélenchon défend LGS, Correa, Assange et dénonce RSF. Notre presse privée (de scrupule) attaque Jean-Luc Mélenchon, LGS, Correa, Assange et promeut RSF.

Le Grand Soir.

L'affaire Assange, c'est une affaire d'Etat pour les Etats Unis d'Amérique. Dès lors que le gouvernement progressiste de Rafael Correa s'est interposé, il a déclenché contre lui l'assaut des boules puantes des agences d'influence nord-américaines. Les grands journaux de la « boucle » se sont mis en mouvement. Et aussi, de façon plus surprenante ceux de la périphérie, comme « Charlie Hebdo », à qui Maxime Vivas et « Le grand soir » http://www.legrandsoir.info/quand-charlie-hebdo-chasse-avec-les-chiens-de-garde.html [ Note du GS : en fait, l'article auquel renvoie le lien cité ici est signé Vladimir Marciac, mais Maxime Vivas, Viktor Dedaj et leurs acolytes l'assument ] ont répliqué de façon très argumentée compte tenu de l'importance de ce journal dans nos milieux de l'autre gauche. Mais l'essentiel de la « grande presse » s'est vite mis en ordre de tir à vue. Insidieux d'abord puis carrément accusatoires ensuite. Le pilonnage s'est déroulé sur deux plans. Le premier contre la (…) Lire la suite »
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Lettre au Premier ministre

Jean-Luc MELENCHON
Monsieur le Premier Ministre, Cher camarade, L'élection de François Hollande et votre nomination ouvrent une possibilité pour qu'enfin les exigences de notre peuple soient entendues. Composante décisive de la victoire, les nôtres veulent recueillir les fruits du changement. Je sais que tout ne se fait pas en un jour. Pour l'immédiat cependant je veux attirer votre attention sur la situation intolérable d'une vingtaine d'entreprises emblématiques et de leurs salariés. Certaines décisions peuvent immédiatement être prises par simple décret ou par l'action du gouvernement pour résoudre ces situations d'urgence. Notamment pour faire appliquer les décisions de justice rendues en faveur des salariés. Agissez pour faire appliquer les jugements qui ont donné raison aux ouvrières de Sodimédical et ordonné le versement de leurs salaires non payés depuis sept mois. D'autres propositions nécessitent des modifications législatives. Je forme le voeu qu'elles soient soutenues dès cet été (…) Lire la suite »
Faut-il s’attendre à voir germer les graines semées à tous vents ?

22 avril : les chiffres dont les médias parlent peu (ou pas)

Jean-Luc MELENCHON

(Le titre et le sur-titre sont du GS).

Le coup de massue des résultats électoraux à 20 heures, dimanche 22 avril, pour ceux qui espéraient voir émerger une puissante gauche de gauche ayant défait le FN !

Les commentateurs, politilogues, sondagistes, occupèrent les écrans pour disserter sur la surprise : le score de Marine Le Pen, à "près de 20 %" Et donc la semi-défaite du Front de gauche.

LGS vous propose ici, et offre à discussion, une étude détaillée et contextualisée des résultats du vote. Elle est de la plume de Jean-Luc Mélenchon sur son blog, mais on imagine que c’est toute son équipe qui est allé ainsi scruter les chiffres, les posant sur des terrains significatifs, établissant des comparaisons probantes, faisant le travail que ne feront pas les médias et révélant d’autres "surprises" de taille, qu’il vaut mieux connaitre si l’on veut comprendre ce qui va se passer dans ce pays.

Demain ?

LGS

Si l'on revient au champ général de l'observation, avant l'action, il faut étudier les résultats électoraux. Pour avancer de façon conquérante, il faut avoir une vision lucide du résultat global en ce qui concerne le rapport de force entre la droite et la gauche dans le pays. Il s'agit de se guider dans l'action en étant lucide sur nos chances, et donc de pouvoir saisir à point nos occasions d'agir. Je suis bien conscient du fait que cet indicateur ne dit pas tout, loin de là , s'il s'agit de compter ceux qui acceptent le système et ceux qui le rejettent. Si l'on met bout à bout tous ceux qui le rejettent, même quand leurs raisons sont diamétralement opposées, on peut dire que le régime actuel repose sur une tête d'épingle sociale. C'est bien là le coeur de la crise de régime qui mine tout l'ordre en place. Mais la connaissance du rapport de force électoral doit être faite en ayant en tête la comptabilité de tout ce qui nous aider à atteindre nos objectifs. S'il s'agit de chasser (…) Lire la suite »
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Entretien avec Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche (PG)

"L’Amérique du Sud est une source d’inspiration, de lutte et d’optimisme"

Jean-Luc MELENCHON, Hernando CALVO OSPINA

Jean-Luc Mélenchon a non seulement été un leader étudiant, un dirigeant syndical, un journaliste et un professeur de français, il a aussi fait partie de la direction nationale du Parti socialiste (PS) dont il a démissionné pour créer le Parti de gauche (PG) en novembre 2009. L’ex-sénateur Mélenchon est aujourd’hui député européen. C’est l’un des rares hommes politiques européens au fait des processus politiques et sociaux en cours aujourd’hui en Amérique du Sud. Il répond ici aux questions de Hernando Calvo Ospina

Hernando Calvo Ospina : Que pensez-vous de l'analyse des dirigeants de gauche en France sur les processus politiques et sociaux que vivent des pays comme le Venezuela, la Bolivie ou l'Equateur ? Jean-Luc Mélenchon : La majeure partie des dirigeants de gauche a vu dans mes réflexions sur l'Amérique latine une sorte d'exotisme. En particulier les dirigeants du PS, avec qui il fut impossible de mener une discussion sérieuse sur ce thème, car ils se satisfont de la pauvreté intellectuelle, culturelle, politique et socialiste d'une bonne partie de la gauche européenne qui encourage leur paresse. Les dirigeants du PS français et de la social-démocratie européenne, en effet, sont en général des personnages que je considère comme des poulets élevés en batterie.Ils sortent des grandes écoles, sans aucun passé militant dans les luttes populaires, et encore moins dans l'internationalisme politique. Ils montent les marches du pouvoir politique en croyant que leur discours de gestionnaires, (…) Lire la suite »