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Auteur : Jean-Luc MELENCHON

Au passage, les mensonges de Nicole Belloubet passés à la loupe

De retour dans la fosse aux serpents

Jean-Luc MELENCHON

Je vais au procès sans me mettre la corde au cou. Merci pour les centaines de messages de soutien. Mais si vous voulez nous aider dans ce bras de fer, suivez le fil rouge du site des Insoumis et de ses propositions d’action. Si vous voulez argumenter autour de vous, mon livre vous aidera. Il est en librairie et on peut aussi le commander en ligne. Nous sommes des consciences engagées. Des moments difficiles, nous faisons des moments de conscientisation et d’éducation politique. Le reste nous sera donné par surcroît.

À présent, je veux dire deux mots du contexte. En quelques jours, l’actualité politique est devenue extrêmement dense. La crise du pétrole saoudien vient dorénavant ajouter à toute la tension qui se notait déjà dans le commerce mondial et du coup dans tous les secteurs financiers qui s’y trouvent impliqués. On peut en déduire que les risques de crise financière mondiale s’accroissent. D’autant que l’épisode de la banqueroute en Argentine ne sera pas non plus sans conséquence. Et que si cela se met en place, le fond de scène sera bien plus âpre encore qu’il ne l’est déjà. Pendant ce temps, les crises politiques de notre région du monde vont en s’étendant. Après et en même temps que le Royaume-Uni, l’Italie et l’Allemagne déstabilisées, voici venir l’Espagne et ses nouvelles élections. L’Europe se disperse en crises de nerfs contagieuses. Le Maghreb n’est pas plus tranquille avec le résultat très dégagiste de la Tunisie et l’étrange tension générale algérienne dans sa révolution (…) Lire la suite »
Un périple en Amérique latine

Chemin faisant

Jean-Luc MELENCHON

Comme on le sait, j’ai dû profondément modifier mon emploi du temps après qu’a été confirmée la possibilité de ma visite à Lula dans sa prison au Brésil le 5 septembre prochain. Pour éviter d’excessifs aller-retour avec la France dès lors que je me trouvais déjà au Mexique, j’ai dû renoncer à ma participation aux Amphis d’été de la France Insoumise et rester en Amérique. Je m’amuse des interprétations des politologues de café du commerce qui en ont déduit de tortueuses constructions stratégiques de ma part.

Mais je déplore ceux des commentaires sarcastiques qui, croyant m’atteindre, ont répandu des expressions de l’arrogance et du mépris ordinaire de certains éditorialistes pour les peuples de l’Amérique du sud. Je le regrette non pour moi, mais parce que les Mexicains qui les ont lus en ont été consterné pensant que l’esprit français valait mieux que ces tristes pitreries. Dans l’immédiat, j’ai donc réorganisé tout mon emploi du temps de cette fin de mois d’août. Le 21 août, nous avons appris par décret du président qu’une nouvelle session extraordinaire du Parlement est convoquée. Je dois donc être de retour pour le 10 septembre. Au demeurant un procès politique/spectacle m’attend le 19 et 20 septembre. Après ma condamnation, je serai sans doute moins libre d’aller et venir. Dans cette période qui précède la session parlementaire extraordinaire, je me concentre donc sur les étapes du voyage que j’entreprends pour aller et revenir de la prison de Lula. Je fais escale en Argentine (…) Lire la suite »
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Discours de J-L Mélenchon dans l’hémicycle

Jean-Luc MELENCHON

Le mercredi 12 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon répondait au discours de politique générale d’Édouard Philippe depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention.

Monsieur le Premier ministre, Je n’ai que 10 minutes et personne n’aura eu le temps de démêler le pesant catalogue que vous nous avez présenté tout à l’heure. Je vais donc à l’essentiel. Vous venez à l’Assemblée nationale pour nous demander de vous appuyer pour commencer une nouvelle étape de votre politique après les élections européennes. Les députés de « la France insoumise » s’y opposeront. Ici, par nos votes. Hors de ces murs, par les moyens pacifiques de l’action citoyenne. Comme nous le faisons avec l’appel à référendum contre votre privatisation d’Aéroports de Paris. Notre désaccord n’est pas ponctuel, vous le savez bien. Il est global. Il est global. Il implique deux visions du monde. Un peu comme cette cinquième République qui est la vôtre – et qui est la monarchie présidentielle, à nos yeux, partout – et cette sixième république dont nous nous réclamons et qui est la démocratie partout. Monsieur le Premier ministre, ce n’est pas votre personne qui est (…) Lire la suite »
Plenel, l’arroseur arrosé, victime de ce qu’il approuva pour la France Insoumise,

Perquisition Médiapart : l’État autoritaire s’affole

Jean-Luc MELENCHON

Ce jour-là, Médiapart n’eut pas un mot pour s’étonner des 17 perquisitions contre les militants de « La France insoumise » et trois de leurs prestataires, ni pour les motifs, ni pour la méthode.

Pas un mot d’étonnement sur le déploiement de cent policiers avec les méthodes réservées au grand banditisme, ni la perquisition au domicile du Président d’un groupe parlementaire d’opposition, de la saisie de tout le contenu de l’ordinateur de la Secrétaire Générale du groupe, pourtant aucunement concernée par les deux dossiers bizarrement joints qui servaient de prétexte à cette razzia. Pas un mot contre la confiscation d’ordinateurs ou de leur contenu intégral, rien contre la capture du fichier d’adhérents au Parti de Gauche, pas un mot contre l’interdiction faite aux responsables d’être présents pendant la perquisition du siège de « La France insoumise ». J’en passe et non des moindres. Médiapart ne s’étonna de rien, approuva tout, se tut sur tout ce qui à l’évidence sentait à plein nez l’instrumentalisation politique de la justice et de la police. Rien sur les liens politiques entre les décideurs de l’opération, rien sur l’anomalie d’une opération construite sur deux simples (…) Lire la suite »
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Macron parle, la Révolution citoyenne continue

Jean-Luc MELENCHON

Le président a parlé. Il se trompe d’époque. Il a grondé le pays. Pas un mot pour les victimes tant parmi les manifestants que parmi les forces de sécurité mises en impasse par la politique du pouvoir. Face à l’indignation du peuple devant les inégalités et le refus des uns de contribuer comme les autres, il pense qu’une distribution de monnaie peut calmer l’insurrection citoyenne qui a éclaté.

C’est à ceux qui sont dans l’action, les gilets jaunes et les jeunes, de dire si cela leur convient. Pour notre part comme parlementaires insoumis, voici ce que nous voyons : Premier point : Une partie considérable de la population n’est concerné par aucune des mesures de Macron : Les chômeurs et parmi eux, surtout, les 50% de chômeurs non indemnisés. Les salariés à temps partiels et surtout 80 % d’eux, les femmes qui sont, de surcroit, moins payées que les hommes, à travail égal. Les retraités qui touchent plus de 2000 euros restent assujettis à l’augmentation de la CSG. La désindexation des pensions de retraites sur le cout de la vie est maintenue. Les fonctionnaires ne sont pas pris en compte. Deuxième point Toutes les mesures décidées seront payées par les contribuables et les assurés sociaux. Aucune par les riches ni les profits. L’exonération des heures supplémentaires sera payée soit par la Sécu soit l’État. L’augmentation du smic sera payée par l’impot. (…) Lire la suite »

Une persécution médiatico-politique d’État

Jean-Luc MELENCHON
Désolé, c’est long. Nous ne demandons pas à être traité différemment des autres justiciables, nous demandons nos droits et la justice, sans mesure d’exception. Nous ne voulons rien cacher : la preuve, nous proposons de débattre publiquement et contradictoirement avec nos accusateurs. D’abord merci à toutes les personnes qui nous ont soutenu le moral, relayé nos arguments et surtout pris des initiatives pour rendre les coups médiatiques. Merci aussi aux policiers, magistrats et journalistes qui nous ont témoigné leur écœurement face à cette campagne et fourni de précieuses informations sur ce qui se prépare encore. Au moins, il nous reste un moyen de croire que tout n’est pas perdu dans ce pays sans tête et dans cet État Start-Up. Pour commencer, coulé dans le bronze, gravé dans le marbre : nous n’avons commis aucun des faits qui nous sont reprochés. Aucun. Et pourtant nous avons été maltraités et insultés à jet continu pendant cinq jours sans trêve ni pause, jours et nuits dans (…) Lire la suite »
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Immigration : plus de sérieux, moins de petits jeux

Jean-Luc MELENCHON
Un article de « Libération » fait un récit inacceptable d’une discussion du groupe parlementaire « La France insoumise » à propos d’un texte diffusé par Regards, Mediapart et Politis sur l’immigration. Cet article de « Libération » appelle plusieurs mises au point. La première pour garantir notre liberté collective. En effet notre groupe doit pouvoir continuer à discuter librement des questions qui sont posées à ses membres sans que ces discussions soient aussitôt retranscrites sous la forme de psychodrame de « division » ou de « déchirements » par un média qui écoute aux portes et prétend avoir ses « informations » de l’intérieur. Faute de quoi aucune discussion n’est plus possible et une ambiance mortifère de méfiance mutuelle rend impossible toute vie commune. C’est sans aucun doute le but recherché ici. La seconde concerne la liberté de chacun des membres du groupe. Celle-ci reste totale. Elle n’est pas mise en cause. Chacun d’entre nous reste maître de son point de vue et (…) Lire la suite »
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L’esprit de victoire

Jean-Luc MELENCHON
Au moment où j’écris ces lignes, la rue résonne de klaxons et ma télé donne les images des Champs Elysées emplis d’une foule en joie. Je ne me suis mis à mon clavier que pour maitriser l’étrange houle qui monte en moi en m'unissant à eux. Je suis reconnaissant à ceux qui nous permettent de vivre un moment de cette sorte. Je comprends que le foot indiffère et même qu’il insupporte. Mais j’ai plus de mal avec les militants politiques de la gauche traditionnelle quand ils montrent du doigt ceux qui s’en passionnent et se réjouissent d’une victoire sur le stade. J’ai lu je ne sais combien de commentaires sur le thème « le foot c’est l’opium du peuple », « les mêmes supporteurs sont incapables de défendre leur droits sociaux dans la rue » etc … Et ainsi de suite. D’une façon générale, cette façon de voir nie le rapport du foot et des luttes populaires. Et des équipes de foot issues de ces milieux. Pourquoi des équipes de foot de la Résistance, des équipes de foot des républicains (…) Lire la suite »
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Le CRIF ou l’obligation pour les députés français d’être solidaires des crimes du gouvernement d’Israël

Le jour de la honte

Jean-Luc MELENCHON

De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS

Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique. Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération. Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI (…) Lire la suite »
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Mélenchon et la haine des médias contre lui

Le coup monté du « service public » contre la « France Insoumise »

Jean-Luc MELENCHON

C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Je veux dire jusqu’à ce niveau où des personnes qui se disent « journalistes » finissent par n’avoir aucune honte à tomber dans des méthodes dont ils savent qu’ils ne ressortiront pas eux-mêmes indemnes.

Nous subissons un bashing quotidien depuis six mois pleins. Il y a toujours une histoire contre nous en cours. Et à côté de cela, il y a aussi plusieurs tweets par jour de plusieurs bonzes du journalisme plus ou moins en détresse de notoriété, les agents des communautés qui débitent leurs éléments de langage, l’extrême droite et ainsi de suite. Tant de monde se bouscule au portillon pour nous salir ! Sans compter les humiliations et les mépris dont nous accablent les chapelles de la toute « petite gôche ». De cela, voyons le bon côté. En six mois de bashing ininterrompu, j’ai beaucoup appris sur l’art de la guerre politique sous un déluge de cette nature. Et je ne suis pas seul. Nous sommes devenus plus forts, plus expérimentés. Nous maitrisons mieux les temps de réponse à une attaque. Nous parons mieux les coups notamment sur le plan psychologique. Encore que tout le monde n’y arrive pas aussi bien, c’est vrai. Nous avons appris comment porter plainte, demander beaucoup, jusque (…) Lire la suite »
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