Je vais au procès sans me mettre la corde au cou. Merci pour les centaines de messages de soutien. Mais si vous voulez nous aider dans ce bras de fer, suivez le fil rouge du site des Insoumis et de ses propositions d’action. Si vous voulez argumenter autour de vous, mon livre vous aidera. Il est en librairie et on peut aussi le commander en ligne. Nous sommes des consciences engagées. Des moments difficiles, nous faisons des moments de conscientisation et d’éducation politique. Le reste nous sera donné par surcroît.
Comme on le sait, j’ai dû profondément modifier mon emploi du temps après qu’a été confirmée la possibilité de ma visite à Lula dans sa prison au Brésil le 5 septembre prochain. Pour éviter d’excessifs aller-retour avec la France dès lors que je me trouvais déjà au Mexique, j’ai dû renoncer à ma participation aux Amphis d’été de la France Insoumise et rester en Amérique. Je m’amuse des interprétations des politologues de café du commerce qui en ont déduit de tortueuses constructions stratégiques de ma part.
Le mercredi 12 juin 2019, Jean-Luc Mélenchon répondait au discours de politique générale d’Édouard Philippe depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Voici la retranscription de son intervention.
Ce jour-là, Médiapart n’eut pas un mot pour s’étonner des 17 perquisitions contre les militants de « La France insoumise » et trois de leurs prestataires, ni pour les motifs, ni pour la méthode.
Le président a parlé. Il se trompe d’époque. Il a grondé le pays. Pas un mot pour les victimes tant parmi les manifestants que parmi les forces de sécurité mises en impasse par la politique du pouvoir. Face à l’indignation du peuple devant les inégalités et le refus des uns de contribuer comme les autres, il pense qu’une distribution de monnaie peut calmer l’insurrection citoyenne qui a éclaté.
De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS
C’est une des énigmes dont je n’ai pas la clef. Pourquoi nous haïssent-ils à ce point ? Je veux dire jusqu’à ce niveau où des personnes qui se disent « journalistes » finissent par n’avoir aucune honte à tomber dans des méthodes dont ils savent qu’ils ne ressortiront pas eux-mêmes indemnes.