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Plenel, l’arroseur arrosé, victime de ce qu’il approuva pour la France Insoumise,

Perquisition Médiapart : l’État autoritaire s’affole

Ce jour-là, Médiapart n’eut pas un mot pour s’étonner des 17 perquisitions contre les militants de « La France insoumise » et trois de leurs prestataires, ni pour les motifs, ni pour la méthode.

Pas un mot d’étonnement sur le déploiement de cent policiers avec les méthodes réservées au grand banditisme, ni la perquisition au domicile du Président d’un groupe parlementaire d’opposition, de la saisie de tout le contenu de l’ordinateur de la Secrétaire Générale du groupe, pourtant aucunement concernée par les deux dossiers bizarrement joints qui servaient de prétexte à cette razzia. Pas un mot contre la confiscation d’ordinateurs ou de leur contenu intégral, rien contre la capture du fichier d’adhérents au Parti de Gauche, pas un mot contre l’interdiction faite aux responsables d’être présents pendant la perquisition du siège de « La France insoumise ». J’en passe et non des moindres.

Médiapart ne s’étonna de rien, approuva tout, se tut sur tout ce qui à l’évidence sentait à plein nez l’instrumentalisation politique de la justice et de la police. Rien sur les liens politiques entre les décideurs de l’opération, rien sur l’anomalie d’une opération construite sur deux simples dénonciations et dont seul j’ai eu à pâtir parmi nombre d’autres cités dans ces deux domaines des assistants au Parlement européen et des comptes de campagnes pourtant validés. Rien. Au contraire Médiapart a organisé une croisade de presse contre moi le jour même pour crime de lèse-majesté médiatique. Mediapart a tout justifié, tout validé. Médiapart a couvert de boue dans des spasmes de rage misogyne Sophia Chikirou. Edwy Plenel a tellement dépassé les bornes qu’il a dû lui-même retirer un de ses tweets graveleux. Médiapart a claironné que « les hommes politiques n’ont pas de vie privée ». Médiapart a diffusé des mensonges délibérés comme celui d’après lequel nous aurions été prévenus de longue date de ces perquisitions.

Médiapart a fait tout ce qui lui était possible pour salir nos personnes, notre honneur, nos vies personnelles. Médiapart a été dans cette circonstance le chien de garde zélé des basses besognes de la Macronie.

Mais voilà que l’arroseur est arrosé. Médiapart est pris à son tour dans les manipulations de coups tordus entre divers étages de la police, et de la justice. Cela sous couvert d’une plainte de Benalla à propos d’un supposé viol du secret de l’instruction concernant sa vie privée. L’une d’entre nous a pourtant déposé une plainte de même nature. Bien sûr, elle n’a été suivie d’aucun effet d’aucune sorte. Alors que se passe-t-il ?

Au-delà de tous les effets de manche et postures héroïques de défenseurs de la liberté de la presse, la réalité crue est d’une autre nature et d’une autre gravité. Les médias, la police et la justice fonctionnent en circuit fermé depuis des années. Les uns achètent des informations à certains des autres qui ne devraient pas les vendre. Parfois, la tractation est gratuite quand se produit un cas qu’ils appellent le « donnant-donnant ». On se demande ce que chacun donne et contre quoi. La preuve de ce trafic impuni : jamais aucune plainte pour violation du secret de l’instruction n’aboutit. Jamais. Au sujet de nos perquisitions, Médiapart publia dès le lendemain des « informations » en copié-collé (tendancieux) des procès-verbaux sans que le Parquet n’émette la moindre protestation ni velléité de réaction. Jubilant, Fabrice Arfi tweeta : « (Révélations) Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon. Et c’est embarrassant… ». Mais tout a changé depuis peu.

Le démarrage de l’affaire Benalla a ouvert une guerre sans merci entre services de police, également entre eux et le palais de l’Elysée, et entre magistrats et médias qui servent de relais d’habitude aux fuites organisées. Tout le monde est en embuscade autour d’un palais présidentiel en état de siège multiple. Tout est en cause dorénavant dans un régime aux abois. Les deux procureurs et les trois policiers venus perquisitionner savaient parfaitement que les dirigeants de Médiapart, sans doute prévenus de longue date, ne permettraient pas la perquisition. En effet celle-ci n’avait pas l’aval d’un juge, au contraire de mon invasion matinale. Ils savaient qu’ils exciperaient du secret des sources. Ce privilège réservé aux seuls journalistes, s’il est parfaitement compréhensible et nécessaire dans une enquête menée par un média, change de nature quand il concerne les affaires de justice. En effet il devient alors la négation des droits de la défense à une instruction sans publicité et donc sans pression. Le secret des sources dans le délit de violation du secret de l’instruction est tout simplement la porte ouverte à tous les abus et manœuvres puisque personne ne peut se défendre, ni contredire les informations publiées, ni solliciter personne pour faire cesser le trafic marchand de l’information. Il devient un droit à faire des piloris médiatiques.

Ceux qui sont venus chez Médiapart avaient donc une autre intention évidente : intimider les sources d’informations policières à l’œuvre dans l’affaire Benalla auprès de Médiapart et auprès des autres médias qui attendent leur tour de balançoire. Une guerre de grande ampleur a donc lieu en ce moment au sommet des hiérarchies élyséenne, policière et judiciaire. Médiapart aurait dû comprendre à temps ce que signifiait l’agression contre « La France insoumise », les inquisitions sous prétexte de dossiers bidonnés. Médiapart aurait dû se rendre compte que le pouvoir macroniste voulait seulement ouvrir un feuilleton judiciaire à rebondissements contre moi comme cela se pratique dans beaucoup de pays contre les leaders de ma mouvance. Il aurait dû penser politiquement la situation au lieu de s’abandonner au joie du « Schadenfreude », joie à propos du malheur des autres.

Voici ce que je crois : encouragé par la complicité de Médiapart contre nous, conscient de l’énorme discrédit des médias dans la période, le pouvoir aux abois se croit dorénavant tout permis. Sa tendance autoritaire est désormais en action la bride sur le cou. Si discutables que soient les pratiques de Médiapart et de ses dirigeants, si détestables que soient les méthodes utilisées par ce média contre nous, il ne faut pas se mettre à leur niveau. Ne soyons pas comme Fabrice Arfi quand il pérorait à mon sujet : « Depuis deux jours les fausses nouvelles volent en escadrille. La première d’entre elles consiste à dire par un habile syllogisme que les procureurs de la république n’étant pas indépendants en France, la perquisition visant un membre de l’opposition est la preuve d’une justice aux ordres de l’Elysée. CQFD. C’est pourtant bien plus compliqué que cela. Mais que valent la complexité et la nuance quand il s’agit de s’ériger en martyr ? »

Le danger du moment demande au contraire de prendre la mesure de ce qui se passe bien au-delà de nos mauvais souvenirs. Devant l’exigence d’une justice impartiale et juste, face à l’exigence de la liberté de la presse, on ne règle pas de compte avec ses adversaires politiques. Il faut donc comprendre que le coup porté contre la rédaction de Médiapart en annonce d’autres contre d’autres rédactions. Les perquisitions politiques contre « La France insoumise » ouvraient la porte à celle de Médiapart. Ce qui est fait à Médiapart prépare d’autres mauvais coup de même nature contre d’autres médias ou d’autres formations politiques. Une telle pente est sans retour quand elle est prise. Le silence moutonnier des députés macronistes montre qu’ils sont prêts à tout avaliser. La Macronie est devenue dangereuse pour la liberté. L’attestent la violence de la répression contre les manifestants, les pressions sur la justice pour le prononcé de peines très lourdes contre les gilets jaunes. L’atteste la série de lois liberticides de Belloubet et Castaner. L’attestent les délires du Président de la République sur le rôle de Poutine dans l’insurrection des gilets jaunes et son mépris de classe devenu incoercible. L’atteste l’état de siège dans lequel vit notre pays sous la main de cette équipe au pouvoir « par effraction » selon l’expression de son propre chef. Mais que Médiapart n’oublie pas ses erreurs s’il veut être utile au moment qui commence. Nous, nous n’oublierons pas que nos principes doivent profiter aussi à nos adversaires, même les moins sympathiques. La République, comme la liberté, ne se divise pas au gré des moments.

Jean-Luc MELENCHON

 https://melenchon.fr/2019/02/04/perquisition-mediapart-letat-autoritaire-saffole/
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COMMENTAIRES  

05/02/2019 22:14 par irae

Chacun son tour de se sentir réifié et impuissant. Cette leçon vaut bien un fromage que plenel le déguste longuement avec arfi en méditant la leçon. Celui que Plenel a sottement aidé à grimper sur le trône en enfant gâté, ingrat (voir le cas laurence haïm) et revenchard (5 ans à tenter d’intégrer une grande école) se sert mais ne renvoie jamais l’ascenseur.
Il a bien tenté d’échapper à ses riches commanditaires en modifiant la constitution rattappé de juste par le revers du benalla.
Et il parait qu’au pays des aveugles les borgnes sont rois, pas toujours hélàs.

05/02/2019 22:53 par mediacideur

Grand Seigneur le JLM avec ces roquets ! Qui ne le méritent pas. C’est donner de la confiture aux pourceaux.

05/02/2019 23:09 par Assimbonanga

Ce pays est vraiment mité, pourri, attaqué aux termites ! Une heure trente de compilation de pire en pire. https://www.youtube.com/watch?v=iw6sIUwIINY

05/02/2019 23:17 par Danael

Excellente mise au point de J-L Mélenchon qui j’espère ouvrira les yeux à tous.

06/02/2019 07:03 par hf

Faudrait pas tout mélanger ; une perquisition pour des soupçons de financement illicite, la justice dira ultérieurement ce qu’il en est et alors seulement on pourra conclure, et une perquisition pour fait de publication d’information dans un média.

06/02/2019 09:00 par Buffaud

Il s’agit bien d’une énorme manoeuvre d’intimidation, car à la différence des descentes de police à la FI, cette fois ci le procureur n’avait pas l’autorisation du juge des libertés. Mais Mediapart devrait à l’avenir réfléchir avant de se joindre à la meute. « Ils sont d’abord venus chercher les communistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas communiste. Puis ils sont venus chercher les syndicalistes, et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas syndicaliste.
Puis ils sont venus chercher les juifs et je n’ai rien dit parce que je n’étais pas juif.
Puis ils sont venus me chercher et il ne restait plus personne pour me défendre. »
Pasteur Martin Niemoller

06/02/2019 09:36 par Assimbonanga

« Quand ils sont venus chercher les zadistes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas zadiste.
Quand ils sont venus tuer des jeunes noirs et arabes de banlieue
Je n’ai rien dit
Je n’étais ni arabe ni noir ni jeune.
Quand ils ont perquisitionné chez Mélenchon,
Je n’ai rien dit
Je ne fais pas de politique.

Quand ils sont venus chercher les gilets jaunes,
Je n’ai rien dit,
Je n’étais pas gilet jaune.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait personne pour protester. »
[ Pasteur Niemöller ] réactualisé 2019 Assimbonanga

Ce sont les médias qui gouvernent. A ce qu’il paraît que Macron regagne des points dans les sondages d’opinion. Dame ! Ça paraît logique avec tout le mal qu’il se donne et tout l’espace qu’il occupe dans le peu de disponibilité des cerveaux de nos contemporains ! Il ne faut pas se leurrer : la population se soucie peu des gilets jaunes et la propagande joue contre ces derniers.
Hier, il fallait entendre , au sujet de la manif CGT+gilets jaunes , les tombereaux de dédain et de persiflage des bourgeois qui siègent sur les plateaux des télé d’information. La Verdier-Mollinié était à fond. Elle se méga lâche et donne tout ce qu’elle a de haine contre "les fonctionnaires".
Présentement, seuls les gilets jaunes sont en pleine conscience de ce qui se trame comme virage totalitaire. Cela fait quand même un paquet de gens et des gens qui n’étaient pas forcément dans un tel état d’esprit au départ. Voilà une fraction de la population qui s’est éveillée à la conscience. Mais Macron circonscrit l’incendie. Du temps de Pétain, faut pas oublier, le vieux maréchal jouissait d’une bonne popularité et les honnêtes gens ne voyaient pas où était le mal. Du moment qu’on n’avait rien à se reprocher, on ne pouvait rien craindre.
Sonia Mabrouk (LCI) n’en finit pas de s’outrager qu’on emploie les expressions "gueules cassées", "gazés". Ce serait un sacrilège. Le passé semblerait révolu et le totalitarisme un segment historique à jamais éradiqué ! Comme ces gens ont des certitudes ! Les gilets jaunes, eux, ont fait l’expérience physique du gazage et des visages défigurés. Ils usent des mots au présent de l’indicatif parce qu’il faut nommer ce qui est : on leur administre des gaz et on leur tire dans le visage. Quant aux comparutions immédiates, condamnations expéditives, fichages, interrogatoires politiques, Sonia Mabrouk n’en dira pas un mot. Faut s’informer par d’autres canaux : https://www.youtube.com/watch?v=iw6sIUwIINY

06/02/2019 10:17 par Georges SPORRI

@hf / C’est vrai qu’on ne peut comparer que ce qui est comparable / Cependant : la répression exagérée - baveuse et barbare des manifestants et des mouvements, les lois d’exception, les perquisitions arbitraires (celle contre la FI l’était), l’impunité dont bénéficie la police et les campagnes "media" (désinformation avérée sans droit de réponse sur de nombreux sujets) ...etc. ça fait beaucoup. Mediapart n’est un outil du "système" qu’à 75 % et ils sont entrain de payer cher leur 25 % d’imprévisibilité !

06/02/2019 10:46 par montauba

Comment cette ordure de Plenel ose-t-il se p !aindre du comportement du macron et de ses sbires ? Il ne se doutait de rien,ce chien de garde ? S’il avait voté à gauche au 1er tour, on n’en serait pas là !

06/02/2019 11:41 par irae

@hf
Une perquisition quels qu’en soient les motifs est toujours un acte violant une propriété privée et à ce titre strictement encadrée par la loi (hum hum pour le cas FI).
Il s’agit en tout état de cause de rechercher les éléments en vue de constituer une infraction un délit ou un crime il se peut donc que cette intrusion intempestive et fouille en règle de votre domicile ou lieu d’activité fasse pschitt mais le mal mediatique est fait ou réussi selon où l’on se situe.
On peut dès lors s’interroger sur l’opération commando réservée à la FI et de l’exquise courtoisie à l’égard de l’oublieux sieur marquis de benalla qui avait égaré les clés de son domicile et damned pas un serrurier de disponible pour forcer sa porte. Le fait est exceptionnel diront tous les explusés. N’empêche le lendemain les clés fort opportunément retrouvées un coffre en a profité pour jouer les filles de l’air.
Puis Molens qui attendait son susucre à jeté un voile pudique sur ce qui relève du pénal.
Les secrets de l’Elysée sont bien gardés alors on peut jouer les candides hf ou ouvrir les yeux.

06/02/2019 12:25 par Louis St O

Avant de quitter Mediapart, juste avant les élections. Macron est resté sur la première page de Mediapart pendant environ 3 semaines en Haut à droite de sa première page au prétexte qu’il y aurait un débat entre lui et les journalistes de Mediapart.

De plus, un ou plusieurs articles sur Macon pratiquement tous les jours jusqu’à l’élection en le valorisant. Il est vrai que Médiapart avait à l’époque plusieurs dizaines de milliers d’euros de taxe en retard de paiement pour l’État ou pour le ministre de l’économie d’alors. (qu’en est-il advenu de cette dette – éffacée ?)
Pendant ce temps la haine anti-Mélenchon a permis à ce journal de commettre en tout et pour tout 2 ou 3 articles que je qualifierais d’indécents (je pèse mes mots) contre un homme politique qui se présentait aux élections.
je ris maintenant de voir ce que Macron à commandité à la justice contre Médiapart.

Quand certains protégeaient les fichiers sources du parti de gauche ou de la FI ou bien des personnes qui renseignaient ce mouvement qui pouvait être sur leurs Ordi, où était Mediapart ?
je trouve Mélenchon bien gentil envers des gens qui l’ont toujours considéré comme un ennemi.

Je viens de lire que Mediapart a remis les cassettes que venait chercher les perquisitionneurs à la justice sans même une perquisition. ça s’est du journalisme.

06/02/2019 12:38 par joel

comme toujours Mélenchon est aveuglé par la haine et la rancune. Médiapart n’avait rien à voir dans la perquisition et on peut légitimement soupconner chirikou de coups tordus ; l’avenir le dira. Mais là ! c’est une attaque et une intimidation contre la presse

06/02/2019 13:35 par Danael

Selon vous, Joel, la Presse doit être protégée de tout abus inadmissible et arbitraire des pouvoirs en place mais pas d’autres citoyens et partis concernés par les mêmes abus ? On appelle cela défendre des intérêts privés au détriment d’intérêts collectifs. Belle conception de la justice ! Chikirou avec un C majuscule s’il vous plaît pour ne pas tomber dans la même sorte de mépris que celui qui traite un résistant de "Jojo gitan".

06/02/2019 13:44 par pauvre 2

@ joel
Comment le dire... Vous êtes malvoyant ou avez-vous des problèmes de latéralisation du genre :" je ne suis ni de gauche ni de gauche".
Où voyez vous de la haine dans ce qu’écrit JLM ? Avec d’autres ici, je le trouve plutôt magnanime, il fait un retour historique c’est tout. L’histoire il adore ça !

06/02/2019 14:30 par coquelicot

Joël, je trouve votre commentaire la-men-table. Ainsi donc Jean-Luc Mélenchon est "aveuglé par la haine et la rancune", mais vous, vous ne l’êtes nullement, n’est-ce pas ? et Mediapart : au dessus de tout soupçon, puisque vous le dites ! Quant à la personne que vous appelez "chikirou" la plus élémentaire politesse de votre part voudrait que vous l’appeliez Madame Chikirou ou au minimum Sophia Chikirou (et avec une majuscule s’il vous plait, j’ai été éduquée moi) puisque vous estimez pouvoir "légitimement" la soupçonner de coups tordus il n’y a plus rien à démontrer ... pas jolis, jolis ces propos que je qualifierais pour ma part de magistralement haineux pour le coup.

06/02/2019 14:44 par béotien 1er

@joel
C’est bien vous qui semblez démesurément aveuglé par la haine et la vengeance contre JLM car je ne vois rien dans ces écrits qui puisse justifier vos propos, bien au contraire.
Un peu d’impartialité ne vous nuirait pas.

06/02/2019 16:34 par joel

qui peut m’expliquer cette phrase : "mediapart a fait tout ce qui lui était possible pour salir nos personnes".?

06/02/2019 18:22 par irae

@St louis o
Rappel très complet de la duplicité de mediapart qui rentre à la niche.

06/02/2019 20:27 par CAZA

Plenel sent la M.... et Médiapart n’est qu’un torchon à scandale politique dont la seule ligne éditoriale est le pognon
et le retentissement médiatique .
Dans le même genre il y a le volatile enchainé .
Les autres torchons à scandale font plutôt dans la vie des têtes couronnés et des célébrités mais le procédé est identique.
JLM délivre la bonne analyse cependant sur les principes qui doivent nous différencier de ces faux jetons

07/02/2019 06:56 par hf

Oublier un "C" majuscule à Chiquirou serait un signe de mépris, mais dites donc, à lire tous les commentaires pudibonds sur ce point, c’est par ailleurs de l’insulte à pleins tonneaux qui dégouline des claviers. C’est un peu ça le problème des "insoumis" (je mets des guillemets car il y a à présent plein de socialistes parmi vous), un sectarisme unilatéral insupportable pour qui n’est pas de la tribu.

07/02/2019 11:46 par andrea naz

Je pense bien les choses comme ça aussi et j’étais étonnée de ne lire personne faire le rapport entre les deux perquisitions, mais surtout rappeler la réaction de Médiapart ! Ce pouvoir n’a pas d’amis et c’est pas mal parce que ça isole. Ce pouvoir panique et c’est pas mal parce que la panique affaiblit, certes après pouvoir répressif.
Sinon en aparté et pour sourire, accuser encore " Les Russes" est du niveau du caniveau, caniveau dans lequel a pataugé Mediapart dans sa haine viscérale de Poutine !
Tout se tenait, tout se délite : à nous il faut tenir bon !

07/02/2019 23:37 par Danael

À la santé des tribus conscientes qui ont en plus la mémoire des noms propres !

08/02/2019 10:39 par Xiao Pignouf

c’est par ailleurs de l’insulte à pleins tonneaux qui dégouline des claviers

Vous savez hf, c’est pas parce que vous le verbaliser que ça devient réel. On peut ne pas être d’accord, mais dire des trucs comme ça, primo c’est parler pour ne rien dire, deuxio, c’est prendre les modérateurs pour des ânes.

09/02/2019 08:25 par hf

Pignouf : excusez moi, mais je n’ai fait que l’effort de vous lire tous.

12/02/2019 23:31 par Paule Chanet

En 2016 j’étais abonnée à Médiapart puis je me suis aperçue que ce Média avait un langage ’fieleu ’ dont les journalistes connaissent bien la pratique ( exemple : employer le mot haine au lieu de colère ) donc j’ai mis fin à mon abonnement par courrier en demandant à leur rédaction pour qui il roulait ??? et voilà que JLM me donne raison ! vrai vous pouvez m’acheter un corbeau ou une boule de cristal
cette perquisition chez Médiapart ? c’est de la pub ????? salut à tous une mémé

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