Auteur Jean-Jacques CHAVIGNE

DETTE INDIGNE ! QUI SONT LES COUPABLES ? QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?

Jean-Jacques CHAVIGNE, Gérard FILOCHE
« Euro-obligations », « règle d’or », « gouvernance européenne », « fédéralisme budgétaire »… la crise de la dette qui ébranle la France et l’Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques (…)

En Grèce, ils sont en train de dépecer le secteur public et de hacher menu les droits politiques et sociaux de la population !

Jean-Jacques CHAVIGNE
« Ils », ce sont les oligarques de l’Union européennes (les commissaires européens, les membres du Conseil des gouverneurs de la Banque Centrale européenne, les chefs d’État et de gouvernements des États-membres de l’Union), les dirigeants du FMI et le gouvernement du Premier ministre socialiste grec, George Papandréou. Pour parvenir à leurs fins, les « hommes en noir » de l’UE et du FMI n’ont pas lésiné. Ils ont commencé par refuser de débloquer une tranche de 12 milliards correspondant à (…)
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Sarkozy veut faire entrer dans la Constitution l’interdiction des déficits publics

Jean-Jacques CHAVIGNE
Cette mesure est une attaque d’une extrême gravité contre le salariat (93 % de la population) mais n’aura aucune incidence sur les banques qui portent pourtant l’entière responsabilité de l’augmentation de la dette publique au cours des trois dernières années. Qui peut imaginer un seul instant, en effet, que si les banques nous replongeaient dans la même galère qu’il y a trois ans, Sarkozy ne serait pas le premier à leur offrir les centaines de milliards d’euros dont elles auraient besoin (…)

Retraites - 2010 : une année décisive

Jean-Jacques CHAVIGNE
Des années décisives, notre système de retraites en a déjà connu depuis 1993 : 1995, 2000 (pour les retraites complémentaires du secteur privé), 2003… Mais 2010 sera de nouveau une année décisive parce que le gouvernement et le Medef ne sont pas encore arrivés à leurs fins et qu’ils comptent bien utiliser le déficit record laissé par la crise (produit direct de leurs politiques néolibérales) pour aller encore plus loin dans leur contre-réforme de notre système de retraite. 17 ans de (…)

La directive Bolkestein transposée dans la législation française

Jean-Jacques CHAVIGNE
Après le vote la directive McCreevy par le Parlement européen en novembre 2006, les Etats-membres de l’Union européenne avaient un délai de trois ans pour transposer cette directive, reprenant les trois quarts de la directive Bolkestein, dans leur législation nationale. Le gouvernement Sarkozy a décidé de faire le moins de bruit possible autour de cette transposition et a renoncé à faire voter une loi-cadre pour la transposer en droit français. Il se souvient, en effet, du scandale qui (…)

Crise financière : La faillite du dogme libéral des marchés qui se régulent eux-mêmes

Jean-Jacques CHAVIGNE
Aux USA, le FBI enquête, relève les empreintes et recherche les traces d’ADN des pirates qui ont arraisonné la finance américaine. Sarkozy fait la chasse aux responsables de la débâcle financière pour leur infliger la punition qu’ils méritent : la mise en torche de leurs parachutes dorés. Tout cela n’est qu’un écran de fumée qui a pour principale fonction de chercher à dissimuler les véritables responsables de la crise : le dogme néolibéral des marchés qui se régulent tout seuls et surtout (…)

Sarkozy fusible de Fillon.

Jean-Jacques CHAVIGNE
[En réalité, c’est l’inversion du rôle de fusible qui explique pourquoi Fillon monte dans les sondages alors que Sarkozy s’écroule. C’est uniquement pour cela que Fillon ne dégringole pas à la même vitesse que Sarkozy. Si Fillon se mettait à jouer le rôle de fusible et à assumer la fonction habituellement dévolue au premier Ministre, il s’effondrerait à la même vitesse que Sarkozy. Ce n’est pas pour autant que ce dernier verrait sa cote de popularité remonter, il en a sans doute déjà trop (…)
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Socialisme, individualité et solidarité. Le socialisme c’est la démocratie plus la démocratie.

Jean-Jacques CHAVIGNE
Dessin : Christian Pigeon Démocratie & Socialisme, jeudi 31 janvier 2008. L’élitisme contre l’individualisme. L’offensive néolibérale lancée dès le début des années 80 s’est réclamée de l’individualisme. Rien n’est plus mensonger que cette prétention. Le libéralisme ne répond pas aux besoins de tous, il prend en compte les intérêts d’une élite. Il n’est pas universaliste, il est particulariste. Il ne défend pas l’égalité des droits, il défend l’égalité des chances, donc l’inégalité (…)

Les 316 « décisions » de la Commission Attali : les salariés vont encore payer.

Jean-Jacques CHAVIGNE
Jeudi 24 janvier 2008. Les 316 « décisions » de la Commission Attali : le pot-pourri du libéralisme. La Commission « Pour la libération de la croissance française » mise en place par Nicolas Sarkozy, présidée par Jacques Attali ancien conseiller de François Mitterrand et nouveau transfuge socialiste a rendu sa copie, un pavé de 334 pages. Censée être « composée de 43 personnalités de différentes sensibilités », cette commission représentait surtout (à de très rares exceptions près) les (…)

Le fiasco du Président Sarkozy, par Jean-Jacques Chavigné.

Jean-Jacques CHAVIGNE
12 janvier 2008. Au lendemain de la présentation des voeux du président de la République, France 2, ce qui est plutôt rare, s’est décidé à faire du journalisme. Elle nous a montré des images de Sarkozy candidat, frétillant et sûr de lui, annonçant qu’il serait le « Président du pouvoir d’achat ». Aussitôt après, la chaîne nous montrait d’autres images : celles du Président Sarkozy, la veille, les épaules basses, annonçant qu’il ne pouvait rien faire pour le pouvoir d’achat des Français : (…)

Le baratineur Sarkozy est en train de nous faire les poches ...

Jean-Jacques CHAVIGNE
Samedi 1er décembre 2007. La journée avec Sarkozy « Quel baratin ! » Tel était le commentaire le plus fréquent au lendemain du flot de paroles déversé par Nicolas Sarkozy, sourcils froncés, au cours de son intervention télévisée du 29 novembre. Si l’on en croit le « Robert », « baratin » est bien le mot approprié. Approprié dans son sens actuel (discours abondant, tendant à en faire accroire, à circonvenir) mais aussi, dans son sens plus ancien (portefeuille vide substitué par un (…)

Aprés les régimes spéciaux ... Sarkozy continue : le dernier rapport du COR prépare pour 2008 l’offensive contre TOUTES les retraites, par J.J (…)

Jean-Jacques CHAVIGNE
[Nous savons à quoi nous attendre, le COR nous a prévenu : allongement de la durée de cotisation, accentuation des décotes, fin des départs anticipés pour carrière longue, diminution des primes de départ en retraites, « emplois-vieux » encore plus précaires, suppression du droit à la retraite à 60 ans, suppression de l’âge-butoir de 65 ans...] Dimanche 25 novembre 2007. La loi Fillon est un échec : "continuons" , disent-ils ! Le 5e rapport du Conseil d’Orientation des (…)