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Auteur : Oscar FORTIN

Le grand mirage du néolibéralisme

Oscar FORTIN

Nombreux sont les pays qui s’identifient au néolibéralisme et qui en font une option fondamentale de liberté et de développement. Les deux colonnes sur lesquelles il repose sont, pour l’essentiel, la démocratie et la libre entreprise. En leurs noms, de nombreux gouvernements ont été renversés. Parfois, c’était en invoquant le caractère anti-démocratique et dictatorial de certains gouvernants, mêmes élus par leur peuple, tantôt c’était des contraintes inacceptables, imposées à la libre entreprise.

Alors qu'en est-il vraiment de ces deux colonnes ? D'abord, parlons de la démocratie, de cette démocratie dont nos ténors politiques sont si fiers. Qu'a-t-elle de vraiment démocratique"‰ ? Quelle est la place qu'elle accorde au peuple dans l'exercice des pouvoirs de l'État"‰ ? De fait, comment parler de démocratie sans parler de ce pouvoir du peuple pour le peuple ? Pour nous en tenir qu'au Canada, sachant que sa réalité démocratique se retrouve dans à peu près tous les pays de même inspiration, le premier ministre Harper a l'entière maîtrise des pouvoirs de l'État canadien avec 25 % de son électorat et avec moins de 40 % de ceux et celles qui sont allés aux urnes pour voter. C'est dire que 75 % de l'électorat canadien, donc une grosse majorité, peut ne pas se reconnaître dans l'exercice actuel du pouvoir de l'État. Il en va de même pour les 61 % de ceux et celles qui votèrent contre le parti politique de M. Harper. Les 39 %, ayant voté pour les candidats de son (…) Lire la suite »

Bienvenue à une ère nouvelle

Oscar FORTIN
Au cours des derniers jours, j'ai eu l'occasion d'entendre des représentants et représentantes du peuple maya à travers les émissions de teleSURtv.net. Certains faisaient référence à des colloques, organisés par diverses associations, sur la fin du calendrier maya, sans qu'aucun représentant du peuple maya n'ait été invité à y prendre la parole pour en expliquer le sens profond. Ils trouvaient cela plutôt curieux que les principaux intéressés ne soient pas au nombre des intervenants. Par contre, les mayas organisèrent au Guatemala, en Bolivie et au Pérou, des rassemblements pour expliquer ce que signifiait pour eux la fin de ce calendrier. A quelques nuances près, ils présentèrent cette fin de calendrier, non pas comme la fin du monde, mais comme la fin d'une ère, caractérisée par la discrimination, le sectarisme, l'individualisme et le despotisme. Pour eux, l'ère nouvelle s'ouvre sur un paradigme nouveau, caractérisé par la paix et la solidarité entre les peuples. Une ère où il (…) Lire la suite »

Où est ce peuple libyen enfin libéré ?

Oscar FORTIN

Habituellement, la victoire des peuples contre leurs dictateurs se manifeste par de grandes manifestations de joie, des célébrations dans tous les quartiers et villes du pays. Les dirigeants sont portés par les foules qui en font des héros nationaux. Qu’on se souvienne de la joie débordante du peuple cubain au lendemain de la victoire de ses combattants, le 1er janvier 1959, et de ceux qui en furent les grands leaders.

En Libye, où est le peuple pour célébrer sa victoire et défendre sa révolution anti-Kadhafi ? Où sont-elles ces centaines de milliers de personnes, descendants dans les rues, dans les quartiers et dans les villes ? J'ai cherché, en vain, sur Google, les images non truquées de ces foules jubilantes d'une liberté retrouvée. Comment est-ce possible qu'un peuple aussi malmené et victime des pires atrocités contre les droits humains se fassent si silencieux et discret ? On se souviendra, par contre, de ce million et demi de personnes, sur la place de Tripoli, venues apportées leur soutien au Président légitime, Mouammar Kadhafi, alors que les bombardements humanitaires de l'OTAN menaçaient leur vie. Ce qu'on sait, par contre, c'est qu'il y a actuellement plus de 17 000 prisonniers politiques qui croupissent dans les prisons, soumis à la torture et sans les conditions leur permettant de faire valoir leurs droits. De cela, nos médias se gardent bien d'en parler. A Cuba, il suffit (…) Lire la suite »
Pour que le monde n’oublie pas

Les 11 de Septembre qui nous hantent

Oscar FORTIN
C'était un 11 septembre 1973. Un Président, élu en 1969 sous la bannière d'une coalition de partis politiques, l'Unité populaire, était devenu l'homme à abattre et, avec lui, l'Unité populaire. Ceux qui les avaient dans la mire de leur « terrorisme » étaient l'oligarchie nationale chilienne et le grand frère étatsunien, apôtre de la démocratie à travers le monde. Léo Ferré a traduit cet évènement dans une chanson (4 : 19) que je vous invite à écouter. C'était également un 11 septembre, cette fois, de 2001 quand des avions, piratés, s'abattirent sur les deux tours jumelles de New York, qu'un autre disparut dans les murailles du Pentagone et qu'un quatrième s'écrasa dans un champ en Pennsylvanie. Quelques heures après l'effondrement des deux tours, une troisième tour, tout près des deux précédentes, s'écrasa également sans que l'on sache trop pourquoi. Des attentats simultanés comme jamais les États-Unis en avaient connus. Ici un bref vidéo de 5:06 pour que le monde n'oublie pas. (…) Lire la suite »

Julian Assange : l’ennemi du secret.

Oscar FORTIN
Depuis que le gouvernement de l'Équateur a accepté la demande d'asile politique de Julian Assange, beaucoup se mobilisent pour soutenir cette décision qui repose sur le droit constitutionnel de l'Équateur et sur le droit international. Il faut savoir que la Grande-Bretagne a déclaré ne pas reconnaître cette décision d'asile politique et elle a menacé d'investir l'Ambassade équatorienne pour se saisir de Julian Assange et le remettre aux autorités suédoises Déjà , les pays membres de l'Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique (ALBA), lors d'une rencontre toute récente, ont apporté leur plein soutien à la décision souveraine du gouvernement de l'Équateur et ont exigé que la Grande-Bretagne se conforme aux dispositions du droit international. Quant à l'Organisation des États américains (OEA), elle s'est réunie, jeudi et vendredi dernier pour discuter de cette question et trouver la meilleure voie pour aider à résoudre les difficultés que représente le transfert (…) Lire la suite »

Washington et les élections mexicaines

Oscar FORTIN
Au moment où le TRIBUNAL ÉLECTORAL DU POUVOIR JUDICIAIRE DE LA FÉDÉRATION mexicaine (TEPJF) étudie depuis plus d'une semaine les milliers de documents démontrant les fraudes électorales et la non-fiabilité des résultats de la dernière élection, la Secrétaire d'État des États-Unis, faisant fi de cette contestation devant les tribunaux, apporte, en date du 25 juillet, tout le soutien de son pays au candidat Enrique Pena Nieto, mis en cause dans cette enquête. Aucune réserve n'est apportée sur la validité de l'élection du candidat priiste. C'est tout simplement le bon candidat pour Washington. C'est, pour ainsi dire, la réplique du scénario de l'élection de 2006 qui donna la victoire au candidat Calderon, alors qu'Andres Manuel Lopez Obrador était donné gagnant par tous les sondages et cela jusqu'au dernier décompte qui ne fut jamais complété. Cette intervention de la part de celle qui fait le tour du monde pour vendre la démocratie ne surprend toutefois pas. Elle ne fait que (…) Lire la suite »
Le plus haut tribunal électoral du pays devra trancher

L’élection mexicaine contestée

Oscar FORTIN
De toute évidence, les dernières élections présidentielles au Mexique posent problème à de nombreux mexicains, au collectif Yosoy-132 et tout particulièrement au principal parti de l'opposition, dirigé par Andrés Manuel Lopez Obrador, également identifié par ses initiales AMLO. Si le représentant du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI) n'a pas attendu le décompte final pour s'autoproclamer le vainqueur du présent scrutin, ses adversaires n'ont pas tardé à faire valoir, avec preuves à l'appui, que le Mexique venait de vivre une des élections les plus corrompues de son histoire et que cette fois ce serait par la voie légale qu'elle serait remise en question. Un bref rappel historique Le Mexique est un immense pays de près de 107 millions de personnes, regorgeant d'immenses réserves pétrolières, d'un secteur touristique qui absorbe plus de 50 % de la main-d'oeuvre comparativement au secteur primaire avec 18 % et au secteur secondaire avec 24 %. Il est l'arrière-cour de la (…) Lire la suite »

Google au service de l’Institut Fédéral Electoral mexicain

Oscar FORTIN

Est-ce là une bonne ou une mauvaise nouvelle ? Selon cette dernière, Google, en étroite collaboration avec l’Institut fédérale électorale (IFE) du Mexique, transmettra, à travers sa plateforme, le Programme des Résultats Électoraux Préliminaires (PREP). De plus, il communiquera les résultats des élections par candidat, par État et district.

Cette information est tirée du journal la Jornada. On y apprend également que Google met gratuitement sa plateforme informatique de diffusion de l'information électorale au service de l'Institut Fédérale Électoral. Faut-il s'en inquiéter ? Depuis décembre 2010, nous savons que toute une partie de l'administration étasunienne est passée à l'entreprise Google. « Les Services d'Administration Générale (GSA) américains ont annoncé aujourd'hui leur décision de faire passer leurs 17 000 employés et contractuels à la solution Google Apps for Government. La GSA supervise les activités du gouvernement fédéral américain, fournissant des services de gestion et d'acquisition de biens immobiliers et bâtiments, et procurant également une assistance à d'autres agences fédérales. » Il y a, à tout le moins, de quoi s'interroger sur la capacité de manipulation des données relatives à la votation. « Notons que pour cette élection du 1er juillet plus de 3 500 000 jeunes entre 18 et 19 ans (…) Lire la suite »

Cout d’état oligarchique au Paraguay

Oscar FORTIN
Le 20 avril 2008, Fernando Lugo fut élu président de la République du Paraguay pour un mandat de 5 ans. Les urnes parlèrent en faveur du candidat Lugo avec une marge supérieure de 10 points sur son adversaire. Cette élection démocratique et ses résultats ont été reconnus et célébrés par la communauté internationale. La démocratie avait parlé et le peuple en était le fondement. A 9 mois des élections présidentielles, prévues pour avril 2013, un groupe de personnes, liées aux oligarchies et à des intérêts états-uniens, mirent en place un processus visant la reprise du pouvoir au plus haut niveau de la gouvernance de l'État. Ils y expulsèrent le président Fernando Lugo, dédié prioritairement aux intérêts du peuple paraguayen, pour le remplacer par un candidat, fidèle aux intérêts oligarchiques du pays. A ce niveau de la planification du coup d'État, il n'était plus question de savoir si c'était ce que voulait le peuple, fondement de toute démocratie. Seules comptèrent les (…) Lire la suite »

L’Empire en a décidé : "les jours de Chavez sont comptés"

Oscar FORTIN
Nos âmes sensibles ne manquent pas d'occasions pour dénoncer et condamner avec force et véhémence les manifestations des étudiants qui ne respectent pas les directives énoncées par la loi 78. Nos éditorialistes et faiseurs de nouvelles se font bien présents pour montrer et dénoncer les dérives que génèrent ces manifestations et certains de leurs dirigeants. Ils insistent sur le respect de la loi et les libertés de tous et de toutes. Les libertés des uns n'ont-elles pas pour frontière les libertés des autres ? Ce qui est vrai pour nous ne devrait-il pas l'être pour tous les peuples et tous les États ? Que faisons-nous en Syrie présentement ? Nous soutenons des groupes de l'opposition armée et des mercenaires qui défient le régime de droit du gouvernement de Bashar Al-Assad. Voici que, maintenant, le président de la Banque mondiale (BM) nous annonce des interventions visant l'élimination du Président légitimement élu du Venezuela et dont la réélection est confirmée par tous les (…) Lire la suite »
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