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Auteur : Oscar FORTIN

Poutine est à prendre au sérieux

"Si la bagarre est inévitable, il faut frapper le premier"

Oscar FORTIN

Ce serait une grave erreur pour l’Occident et ses dirigeants de ne pas prendre au sérieux ce que dit Poutine. Il n’est pas du genre à parler pour ne rien dire. Ce qu’il a à dire, il le dit sans élever le ton et sans effet oratoire. Les mots sont pesés, les pensées sont claires et ses intentions sont sans équivoque.

On se souviendra de son intervention, l’an dernier, à la rencontre de Valdaï, où il avait précisé les défis à relever de la part des puissances qui conditionnent les destinées de ce monde. « …le monde s'est engagé dans une époque de changements et de mutations profondes, époque où nous devons tous faire preuve d'un degré élevé de prudence et d'une capacité à éviter les démarches irréfléchies ». Cette année, à l’occasion de sa rencontre avec les experts internationaux, réunis à Sotchi pour la XIIe édition du club de discussion de Valdaï, il a de nouveau pris la parole dans un contexte où les problèmes semblent s’accentuer plutôt que de diminuer. Le conflit en Ukraine n’est toujours pas résolu. En Syrie, le droit international de l’État syrien est toujours bafoué par la coalition occidentale qui ignore la souveraineté et l’indépendance du peuple syrien. Elle recrute, forme, arme et finance une soi-disant armée de libération syrienne (ALS) pour lutter contre l’armée syrienne et le (…) Lire la suite »
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Des guerres souterraines pour justifier des guerres à ciel ouvert.

La paramilitarisme au service de l’Empire et des oligarchies

Oscar FORTIN
Les événements récents, intervenus à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, mettent en évidence le fait que le paramilitarisme est le bras armé clandestin et terroriste de l’Empire et des Oligarchies. Il est devenu pour l’Amérique latine ce que les terroristes islamiques sont pour le Moyen Orient, tout particulièrement en Syrie, en Irak et en Libye. Ce que le droit international ne permet pas aux gouvernements conquérants et dominateurs de faire directement, ils le font indirectement en utilisant des forces clandestines et terroristes dont la fonction principale est de prendre le contrôle de portions de territoire et de déstabiliser par des actions terroristes des gouvernements légitimes. , Ils ouvrent ainsi toute grande la porte aux interventions des forces de l’Empire et de ses alliés sous le prétexte de libérer les peuples de ces gouvernements dictatoriaux et antidémocratiques. Sur ce phénomène du terrorisme manipulé à travers les terroristes islamiques et les (…) Lire la suite »

Fidel : la fraîcheur d’un homme authentique.

Oscar FORTIN
Né un 13 août 1926, Fidel Castro célèbre ses 88 ans avec la même simplicité et authenticité qui l’ont accompagné toute sa vie. Celui que la revue Fortune avait présenté à plusieurs reprises, mais en vain, comme un des hommes les plus riches du monde vit tout simplement dans une petite résidence à la Havane. C’est là qu’il reçoit, à l’occasion, des chefs d’État, des personnalités politiques, des écrivains et des artistes. Tous et toutes sont honorés d’être reçus par celui qui a renversé le dictateur Batista et donné naissance à une révolution que l’Empire n’a pu vaincre avec ses interventions armées, ses centaines de millions de dollars pour corrompre, créer des épidémies, susciter des actes criminels et un blocus économique défiant toutes les règles du droit international. Il aura été également la Cible de plus de 638 tentatives d’assassinat, il est toujours là pour partager ses réflexions sur le monde et les conflits qui en menacent l’existence. Vous trouverez à travers les divers (…) Lire la suite »

VENEZUELA : Coup d’état militaire démonté

Oscar FORTIN
Le 12 février dernier marquait le premier anniversaire des actions violentes enclenchées par les forces de l’opposition d’extrême droite pour déstabiliser et renverser le gouvernement de Nicolas Maduro. Comme nous le savons tous, cette opération avait été soigneusement préparée et financée par des fonds venant de Washington et de l’oligarchie nationale. Malheureusement pour eux, le gouvernement a survécu à ces actions « terroristes » et ses principaux instigateurs dans le pays furent arrêtés et faits prisonniers. Une défaite amère qui donna lieu à l’élaboration d’un nouveau plan, cette fois pour janvier et février 2015. C’est de ce plan qu’il est question dans cet article. Il faut dire que l’ambition du pouvoir, mais surtout des richesses qui tombent sous la coupe de ce pouvoir est persistante et tenace. Depuis que Chavez a pris le pouvoir, en 1999, par des élections, tout ce qu’il y a de plus démocratique, et qu’il dota le pays d’une Constitution, reconnue et acceptée par le (…) Lire la suite »

Une Révolution qui ouvre la voie à une humanité nouvelle.

Oscar FORTIN

NOTE DE L’AUTEUR : J’étais à mettre la dernière main à ce texte qui se voulait un rappel de cette marche révolutionnaire de tout un peuple avec, à leur tête, de jeunes barbus aux idéaux humains très élevés, lorsque j’apprends que les Etats-Unis ont décidé de renouer leurs relations diplomatiques avec Cuba et de procéder à la libération des trois antiterroristes cubains en échange du prisonnier étasunien condamné pour espionnage et actions de sabotage. Il s’agit là d’une grande nouvelle qui devrait rapidement conduire à l’élimination de ce blocus criminel qui dure depuis plus de 55 ans.

Le premier janvier 1959 de jeunes révolutionnaires mirent en déroute le dictateur Batista, un des plus sanguinaires que le pays ait connu, ainsi que tous ses alliés oligarchiques, tant de la mafia locales que de Washington. À leur tête, il y avait ce jeune avocat de 33 ans, Fidel Castro. Il n’était pas seul. Son frère Raoul, plus jeunes de quelques années, faisait partie de ces jeunes révolutionnaires qui préparaient, depuis 1952-1953, cette victoire. À ces deux frères Castro, fils d’un grand propriétaire terrien de l’époque, se joignirent d’autres jeunes dont ce jeune médecin argentin, Ernesto Guevara, rencontré au Mexique en 1956 et vite devenu le Che. En 1953, lors de l’attaque de la caserne de Moncada, un 26 juillet, ils étaient une centaine. Plusieurs ont été tués, d’autres faits prisonniers et certains ont pu prendre la fuite. Fidel et Raoul ont été au nombre des prisonniers et c’est lors du procès dont Fidel assuma lui-même sa défense qu’il a surpris les magistrats, peu (…) Lire la suite »

Chavez présent plus que jamais

Oscar FORTIN

Il y a une année, jour pour jour, Hugo Chavez, ce président charismatique du Venezuela, mourait, suite à un cancer dont la nature et la provenance font toujours l’objet d’interrogations de la part de scientifiques, de politiciens et de gens guidés par le sens commun.

Pendant que sa mort en réjouissait quelques-uns, des peuples entiers, à commencer par celui du Venezuela, se levèrent pour rendre un dernier hommage à cet homme porteur de liberté, d’espérance et de détermination pour que les personnes et les peuples récupèrent leur indépendance et leur solidarité. Ce furent des millions de personnes qui, pendant trois jours et trois nuits, ont défilé devant son cercueil, sans doute pour dire un merci, mais aussi pour demander de rester toujours près d’elles. Ainsi, la mort de Chavez l’a transformé en de millions de Chavez qui continue de vivre par son esprit, sa détermination, son combat pour la justice, la vérité, la solidarité. Cet esprit de Chavez déborde de beaucoup les frontières du Venezuela pour rejoindre tous les peuples de l’Amérique latine et des Caraïbes ainsi que de nombreux autres en Afrique et en Europe. Si ceux qui pensaient qu’avec la mort de Chavez ils pourraient reprendre le contrôle de l’État vénézuélien, ils doivent, (…) Lire la suite »

Washington et le Vatican : un même combat en Amérique latine

Oscar FORTIN

Ce n’est un secret pour personne que Washington, centre du pouvoir de l’empire, s’intéresse particulièrement à l’État du Vatican, centre du pouvoir religieux et politique des catholiques dans le monde.

Sous les deux derniers papes, l’alliance entre ces deux pouvoirs a été particulièrement intense et indéfectible. On n’a qu’à penser à la remise par le président G.W. Bush de la médaille de liberté au pape Jean-Paul II ou encore à cet anniversaire de Benoît XVI, célébrée dans les jardins de la Maison-Blanche. Pour ceux et celles qui voudraient en voir toutes les ramifications et subtilités, je vous invite à lire cet autre article que vous trouverez ici. L’arrivée du pape François n’est pas sans susciter quelques inquiétudes à Washington. Son amour des pauvres devient de plus en plus dérangeant, d’autant plus qu’il commence à en identifier les causes structurelles, dont le capitalisme sauvage, l’individualisme, la cupidité et les ambitions de pouvoir. Les inégalités sociales sont de plus en plus criantes et la paix par les armes ne peut qu’engendrer plus de guerres. Washington ne saurait demeurer les bras croisés comme si rien ne se passait. Il lui faut, comme il le fait dans la (…) Lire la suite »

Le Venezuela de nouveau dans la mire des putschistes.

Oscar FORTIN
Depuis la prise du pouvoir de l’État par le peuple vénézuélien en 1998, les ennemis de la démocratie n’en finissent plus de chercher par tous les moyens la reprise en main d’un pouvoir qui les avait si bien servis. Ces ennemis portent un nom et, à ce jour, leurs projets diaboliques de créer par des actions terroristes les conditions d’un coup d’État ont échoué. En avril 2002, lors du Coup d’État qui ne dura que quelques heures, nous avons vu les figures de ceux qui étaient derrière ces manifestations de violence. Au nombre de ces figures, il y avait le patronat, représenté par ses plus hautes instances, l’Église catholique, représentée par son cardinal ainsi que de nombreuses autres personnes représentant les secteurs de communication, du commerce et de l’industrie. La main invisible de Washington était sur toutes les lèvres et le président d’alors, Georges W. Bush, fut le premier à sortir pour reconnaître ce nouveau gouvernement, produit des millions de dollars investis pour (…) Lire la suite »

Fidel est toujours vivant et Cuba est toujours là.

Oscar FORTIN
Après ces 635 tentatives d’assassinat desquelles le destin l’a chaque fois sauvé, Fidel poursuit son combat pour l’indépendance des peuples, mais plus que jamais pour une humanité libérée des armes nucléaires et des causes profondes des changements climatiques qui mettent en danger l’avenir même de cette humanité. Sur cette photo, prise en marge du second sommet de la CELAC, on le voit dans sa résidence en compagnie du président de l’Équateur, Rafael Correa, de Daniel Ortega, président du Nicaragua et d’Évo Morales, président de la Bolivie. Y sont également l’épouse d’Ortega y le ministre des Relations extérieures de l’Équateur. Sur ces deux photos on y reconnait la présidente du Brésil, Dilma Roussef ainsi que la présidente de l’Argentine, Cristina Fernandez de Kirchner. Elles représentent plus de 230 millions de personnes sur un total de 600 millions que représentent les 33 peuples de l’Amérique latine et des Caraïbes. Ici on voit Fidel en compagnie du Secrétaire général (…) Lire la suite »

Elue présidente du Chili avec 23,79% de l’électorat

Oscar FORTIN

Cette information n’a pas fait la UNE de nos journaux ni des bulletins de nouvelles de nos réseaux nationaux et internationaux d’information. Ces derniers nous ont plutôt parlé d’une victoire éclatante de Michelle Bachelet, saluée avec enthousiasme par les principaux chefs d’État d’Amérique et d’Europe.

La version officielle d’AFP a été reprise par l’ensemble de nos médias : « La socialiste Michelle Bachelet a largement remporté dimanche l'élection présidentielle au Chili devant la conservatrice Evelyn Matthei. » Il est frappant qu’ils insistent pour la présenter comme « socialiste » et préciser qu’elle est « largement victorieuse ». On vante ses vertus et son charisme et surtout l’amour indéfectible du peuple chilien à son endroit. « Grande favorite, Michelle Bachelet, 62 ans, médecin de formation et première femme élue à la tête d'un pays sud-américain en 2006, ont confirmé les pronostics qui lui promettaient une victoire très confortable. » Il est intéressant de noter que son socialisme ne la rend pas suspecte ni dangereuse pour l’avenir du régime en place. Elle n’est ni un Chavez, ni un Correa, ni un Evo Morales. Tout au contraire, son socialisme est comme quelque chose de rassurant et, à n’en pas douter, ce qui en fait une présidente si aimée par son peuple, (…) Lire la suite »