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Auteur : Oscar FORTIN

La démocratie : celle qui plaît à Washington et ses alliés.

Oscar FORTIN

Pour faire bénéficier les peuples de la liberté que permet la démocratie, les États-Unis et leurs alliés investissent annuellement des centaines de milliards de dollars, sacrifient la vie de milliers de leurs soldats, absorbent des dizaines de milliers de blessés sans compter les centaines de milliers de civils, femmes, enfants et hommes qui deviennent des victimes innocentes de ces guerres. Il n’est donc pas superflu de regarder de plus près cette «  démocratie » pour laquelle autant de sang y est versé et autant d’argent y est investi.

Dans notre Occident nous avons développé une démocratie qui trouve tout son sens dans le vote des citoyens et citoyennes qui élisent, tous les 4, 5 ou 6 ans, leurs représentants et représentantes pour diriger les destinées de l'État. A première vue, nous pourrions penser que là où il y a vote, il y a démocratie et que là où il n'y a pas de vote, il n'y a pas de démocratie. Les choses ne sont pas aussi simples. Notre Occident démocratique, pendant qu'il s'accommode parfois de gouvernements dictatoriaux comme ce fut le cas avec les nombreuses dictatures latino-américaines, il lui arrive de plus en plus souvent de s'opposer avec acharnement à certaines « démocraties » où les citoyens et citoyennes votent, pourtant, pour élire leurs dirigeants et dirigeantes. Le commun des mortels peut penser qu'il y a là une contradiction, mais qu'il s'en garde bien car certains esprits, plus subtils que d'autres, en arrivent à y trouver beaucoup de cohérence. Augusto Pinochet, ce dictateur qui a (…) Lire la suite »

"Des pays menacent la stabilité de l’Amérique latine". Qui sont-ils ?

Oscar FORTIN
Le président Evo Morales dénonce un rapport unilatéral des États-Unis, rédigé par la CIA et le FBI, qui considère le regroupement des pays tels la Bolivie, l'Équateur, le Nicaragua, Cuba et le Venezuela comme une menace pour la stabilité de l'Amérique Latine. Qu'ont-ils donc en commun ces pays et en quoi peuvent-ils être une menace pour les États-Unis ? CE QU'ILS SONT Tous ces pays affirment leur indépendance comme peuples et nations et exigent, dans leurs relations avec les autres États, le respect mutuel. Ils sont d'autant plus jaloux de cette indépendance qu'ils ont été, tout au long de leur histoire, des arrières cours d'oligarchies et de puissances qui en disposaient comme bon leur semblaient. Ce n'est pas pour rien qu'ils remettent à l'avant scène les grands noms de ceux qui ont conquis leur première indépendance et qui ont mené la lutte pour cette seconde indépendance. Tous ces pays placent au premier rang de leurs priorités la justice sociale qui doit répondre aux (…) Lire la suite »

Référendum révocatoire

Oscar FORTIN
Ce ne sont pas tous les pays qui disposent d'un mécanisme permettant de destituer en toute légitimité un Président ou un Premier Ministre dont le peuple ne veut plus. Si ce dernier a le pouvoir de l'élire, il continue toujours d'avoir le pouvoir de le destituer en cours de route. C'est le cas du Venezuela qui dispose de ce mécanisme dans sa Constitution, mécanisme que Chavez lui-même a voulu inscrire dans la Constitution de 1999. Depuis toujours, le Président Chavez fait l'objet d'attaques incessantes de la part des oligarchies nationales et de forces obscures soutenues et encouragées par les États-Unis. Mais depuis quelques mois, l'offensive se fait plus forte et plus voyante. Le « tam-tam » de la désinformation se fait plus intense et les moyens utilisés ne donnent pas dans la dentelle. On a fait tout un battage publicitaire à l'international sur la fermeture temporaire des entreprises de communication qui ne s'étaient pas encore conformées à la loi de Responsabilité sociale (…) Lire la suite »
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Evo Morales : un peuple au pouvoir

Oscar FORTIN
Vendredi dernier, le 22 janvier 2010, un évènement transcendant est venu marquer l'histoire de l'Amérique latine. Evo Morales, cet amérindien, formé à l'école de la vie et leader exceptionnel en qui le peuple Bolivien s'est reconnu, d'abord en 2005, en le portant au pouvoir avec 54% des voix, et en 2009, avec encore une plus forte majorité, soit plus de 64% des voix, a été intronisé à la tête du nouvel État Plurinational Bolivien. Deux faits particulièrement importants marquent cet évènement et lui donnent un caractère transcendant : il est le premier amérindien à être élu Président de la Bolivie et son intronisation marque l'inauguration d'un nouvel État Plurinational. Evo Morales est un personnage dont la figure porte l'héritage de peuples qui plongent leurs racines jusque dans la nuit des temps. Inspiré des trois grandes consignes qui ont guidé ces peuples amérindiens des Andes à travers leur marche dans l'histoire, à savoir « ne pas tuer », « ne pas mentir », « ne pas voler (…) Lire la suite »

Désinformation et manipulations : les "faux-positifs"

Oscar FORTIN
Les "faux-positifs" : cette expression nous vient directement de l'Amérique latine, plus particulièrement de la Colombie. En espagnol, on parle de « falsos positivos ». De quoi s'agit-il ? Vous vous souvenez de ce policier de Montréal qui affirmait, l'automne dernier, que lors de la crise d'octobre 1970 et des évènements violents qui l'avaient précédée et suivie, la Police de Montréal s'était avérée d'une grande inefficacité. Pour redorer sa réputation, elle avait alors décidé, en 1971, de monter de toute pièce une opération visant à démontrer son efficacité. Ce fut le cas du vol des gains d'un bingo par une cellule felquiste (FLQ : Front de Libération du Québec - NdR) qu'elle avait infiltrée. En l'espace d'un rien de temps, les coupables furent arrêtés et condamnés. La Police de Montréal venait de retrouver son efficacité. S'il eut fallu, à ce moment, que quelqu'un fasse allusion à un pareil montage, il eût été accusé d'être obsédé par la théorie du complot. Actuellement, en (…) Lire la suite »

Qui sont les véritables conspirationnistes ?

Oscar FORTIN
J'ai beau faire tous les efforts humainement possibles, mais je n'y arrive pas, pour croire ce que nos responsables politiques et la presse officielle nous rapportent sur les tragédies humaines et sur ceux qui en sont les principaux responsables. Il y a ce quelque chose qui s'appelle « la crédibilité » qui n'y est tout simplement plus. Ce n'est pas une simple question de caprice personnel, mais de comportements répétitifs qui n'ont pas su faire honneur à la vérité des choses et des évènements. Il y a quelques jours à peine, la Secrétaire d'État des États-Unis a déclaré que le Yémen constituait une menace pour la stabilité de la région et du monde. Cette révélation ne nous parvient pas du Secrétaire général des Nations Unies, ni des organismes humanitaires, ni des Églises, ni des pays non alignés, mais de Mme Hilary Clinton, préoccupée, il faut croire, du bien être de l'Humanité. Vous savez, c'est cette même personne qui avait apporté son soutien à l'usage des technologies de (…) Lire la suite »

Vérité-mensonge-vérité

Oscar FORTIN
Le plus grand défi que nos sociétés ont à relever, n'est plus celui des guerres ou celui des crises économiques, mais celui de la vérité. Si nos démocraties reposent sur la responsabilité des électeurs et électrices et que cette dernière ne peut que s'alimenter à la vérité, il est donc indispensable qu'elle leur soit accessible dans sa forme la plus pure. Or voilà bien le dilemme qui se présente au monde d'aujourd'hui : la VÉRITÉ qu'on nous présente n'est pas toujours la VÉRITÉ et le MENSONGE n'est pas toujours le MENSONGE. Comment, pour les citoyens et citoyennes que nous sommes, nous y retrouver de manière à assumer pleinement nos responsabilités ? Dans un passé, pas encore bien lointain, nous pouvions discerner le mensonge chez ceux qui cherchaient à en faire une vérité. Certains rougissaient, d'autres regardaient dans le vide, certains autres parvenaient à soutenir le regard des autres en jurant sur la tête de leur mère, de leur père, de leurs enfants. Cependant, dans tous (…) Lire la suite »

Un croyant hors des normes vaticanes

Oscar FORTIN
Est-il possible d'être croyant sans être servile aux directives du Vatican et à toute l'enveloppe cultuelle à laquelle il s'accroche ? Une bonne question n'est-ce pas ? En 2005, j'avais écrit un article que j'avais mis en circulation sur mon blog sous le titre DE LA FOI QUI SAUVE A LA RELIGION QUI ASPHYXIE. En 2009, à l'occasion de ce Noël, je voudrais partager avec vous, ce que rappelle cette célébration pour le croyant que je suis. Sans entrer dans les discussions du calendrier historique de la naissance de cet enfant pas plus que du culte avec lequel on en rappelle l'évènement, j'aimerais m'en tenir au sens théologique de l'avènement : Dieu qui devient un des nôtres. Depuis ce jour, toute personne de bonne volonté n'a plus à regarder vers le ciel pour y rencontrer le dieu de sa foi, mais à regarder vers la terre pour y découvrir celui qui s'y est investi entièrement. A peine avait-il disparu au regard de ses disciples, après sa résurrection, un ange est venu leur rappeler (…) Lire la suite »

La Conscience des consciences. L’humanité au coeur des peuples.

Oscar FORTIN

Il y a de ces périodes où les évènements se bousculent plus intensément et plus rapidement qu’à certaines autres époques. Nous vivons tous, comme individus, comme sociétés et comme peuples, dans des « bulles » qui constituent, à un moment ou l’autre, ce qu’est le monde pour nous. Un vieux proverbe yiddish dit : « Pour le ver qui vit dans un radis, le monde entier est un radis. » C’est vrai pour nous qui vivons dans une culture, dans un système politique, dans une croyance religieuse, dans un système économique et qui pensons qu’en dehors de ces formes d’appartenance, c’est le néant. Ces « bulles » sont nos repères jusqu’à ce que nous en sortions.

L'histoire nous enseigne qu'il y a de ces « bulles » qui éclatent sous la pression de consciences qui n'arrivent plus à s'accommoder d'un monde qui étouffe et déshumanise. Les plus âgés se souviendront des années 1950 et 1960, marquées par l'éclatement de bulles dans plusieurs secteurs. Il y a eu l'éclatement de la bulle sociale avec la montée des mouvements sociaux, celle des travailleurs et des syndicats, celle des luttes révolutionnaires en Amérique latine, en Afrique et en Asie. On se souviendra de mai 1968, en France, mais aussi de toutes les autres manifestations importantes dans les pays du Nord et du Sud, de l'Est et de l'Ouest. Il y a eu, également, l'éclatement de la bulle morale et religieuse que les mouvements hippies des années 1960 et la tenue du Concile Vatican II illustrent merveilleusement bien. Plus près de nous, n'assistons-nous pas à l'éclatement de la bulle de systèmes économiques et politiques qui nous retiennent dans un monde de moins en moins crédible, de (…) Lire la suite »

LE VATICAN, L’ENVIRONNEMENT ET COPENHAGUE

Oscar FORTIN
L'OBSERVATORE ROMANO vient de rendre publique le message de Benoît XVI pour la 43 ième journée mondiale de la paix qui sera célébrée le 1ier janvier 2010. Le thème porte entièrement sur l'environnement : SI TU VEUX CONSTRUIRE LA PAIX, PROTàˆGE LA CRÉATION. Il est évident que le Vatican peut s'exprimer comme il veut et quand il veut sur des questions comme celles qui touchent à l'environnement. Sa participation aux débats, comme celle de tous les autres, ne peut qu'enrichir les échanges et permettre des analyses toujours plus consistantes. Dans ce contexte, le Sommet de Copenhague, du 13 au 18 décembre, portant spécifiquement sur l'environnement, était tout indiqué pour y inscrire ce message et en débattre avec tous les intervenants présents. Les 192 pays, membres de l'Assemblée générale des Nations Unies, y étaient représentés tout comme des centaines d'ONG. Une occasion unique pour diffuser pareil message. Dès le 8 décembre, ce document était prêt à être transmis au monde, Benoît (…) Lire la suite »