Pour faire bénéficier les peuples de la liberté que permet la démocratie, les États-Unis et leurs alliés investissent annuellement des centaines de milliards de dollars, sacrifient la vie de milliers de leurs soldats, absorbent des dizaines de milliers de blessés sans compter les centaines de milliers de civils, femmes, enfants et hommes qui deviennent des victimes innocentes de ces guerres. Il n’est donc pas superflu de regarder de plus près cette « démocratie » pour laquelle autant de sang y est versé et autant d’argent y est investi.
Il y a de ces périodes où les évènements se bousculent plus intensément et plus rapidement qu’à certaines autres époques. Nous vivons tous, comme individus, comme sociétés et comme peuples, dans des « bulles » qui constituent, à un moment ou l’autre, ce qu’est le monde pour nous. Un vieux proverbe yiddish dit : « Pour le ver qui vit dans un radis, le monde entier est un radis. » C’est vrai pour nous qui vivons dans une culture, dans un système politique, dans une croyance religieuse, dans un système économique et qui pensons qu’en dehors de ces formes d’appartenance, c’est le néant. Ces « bulles » sont nos repères jusqu’à ce que nous en sortions.