Depuis vingt ans une coterie, pour ne pas dire une clique, impose une méthode d'enseignement sans référence dans le monde et très dangereuse pour le pays et les familles. Pour cette clique dirigée par Benzaghou ou Benghebrit l’école algérienne est en bonne santé et brille comme une étoile dans un ciel grisonnant. La brillance dans un état lamentable et les répercussions de ce sombre état des lieux vont bien au-delà de la faiblesse du niveau des élèves. Les grèves répétées et les manifestations rétablies sur la tête butée de Nouria sont une image réelle de notre réussite dans l’éducation.
L’anecdote qui court les couloirs de nos universités peut passer un message politique dans une actualité autrement vue.
"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Extrait d'un discours de Franklin D. Roosevelt .
Je commence ce débat par la belle phrase d’Hervé Gourdel « Pourquoi chercher ailleurs alors que l’ailleurs des autres, c’est ici même ». Cette phrase donne une idée de la personnalité de cet homme. Dommage ! C’est ailleurs qu’il s’est éteint.
A Sougueur tous les gens se connaissent et rien ne se cache. Les gens de Sougueur constatent que le quartier Dallas de leur village traverse un moment de crise qui serait à l'image du « malaise algérien ». Une chose est certaine, l'image catastrophique du FLN ne va pas déstabiliser la nation. Le peuple est conscient de l’image. Il la place à sa juste valeur. Il la regarde et la fixe dans un cadre flexible qui épouse toutes les formes de spéculations. La frappe sur Belkhadem est lourde mais sans conséquences sur la ville de Sougueur. Les gens de Sougueur sont tous d’accord que Belkhadem n’a rien fait pour cette ville. D’ailleurs, il n’a rien foutu pour l’Algérie. Ils se moquent éperdument de son départ sans bagages. Abdelaziz Belkhadem est éjecté du dernier wagon du train qui avance, pour le moment, vers une destination inconnue. Les gens de Sougueur n’ont jamais pris ce train. Écoute-moi bien Saadia ! Les miroirs ont des mémoires. Dans notre vieux miroir du CEG l’image de Belkhadem n’a pas tellement changé. Nous devons classer cet évènement dans la série des histoires des trains de l’Histoire."
Dans un système politique tout se rassemble et tout se ressemble. Certains ont des vices apparents qui cachent leurs qualités. D'autres ont des vices cachés par leurs vertus éclatantes.
La politique des boutoirs et des rogne-pieds dans la maréchalerie du FLN et image le niveau de l’élite politique algérienne. En serrant nos rangs notre société démocrate et indépendante va se construire hors du marteau et l’enclume du maréchal et loin des chahuts des 220 démocrates gadgets soudés au parlement. Si par malheur, les boutoirs du maréchal contribuent pour arrêter notre marche vers la démocratie, la liberté et le progrès, les jeunes vont aller vers la lutte non-violente pour défendre l’espace gagné dans la démocratie. Les jeunes vont crier dans les rues le mot que le maréchal évite d’entendre. En langage simple, dégagez et laissez-nous vivre en paix avec notre dignité loin de vos boutoirs et rogne-pieds.
Le nombre 13 a ses raisons d'être. Il indique exactement le nombre d'années de gouvernance de Boumediene et de Bendjedid. Il sourit et dit "Jamais deux sans trois ! Il me semble que le maximum d'années de gouvernance en Algérie ne peut pas dépasser les 13 ans". Pour appuyer cet argument, il rappelle à son papa les belles paroles du diplomate professionnel. Papa rappelle-toi bien de mon analyse !
La période de gouvernance de Bouteflika de 1999 à son dernier discours historique de Sétif le 8 mai 2012 est de 13 ans. Dans ce discours Bouteflika a annoncé avec finesse et diplomatie de grand maître la fin de sa gouvernance par la fameuse expression "Tab Djnanou". Papa, Bouteflika un est grand homme. Je reconnais qu'il a sacrifié son âme pour notre pays.
Est-ce que nos politiciens ont une hauteur de vue et une vision de respect pour ceux qui sont morts pour que l'Algérie soit libre et indépendante ? Non, puisque les fronts des dirigeants politiques ne reflètent plus le Front de Libération National. Cette idée est bien dite par Honoré de Balzac dans son œuvre, la maison du Chat-qui-pelote « Son front, ridé par une contrariété violente, avait quelque chose de fatal. Le front n'est-il pas ce qui se trouve de plus prophétique en l'homme ? ». L'homme de la rue n'est pas naïf. Il sait de quel front je parle.
Le plus naïf des opposants reconnaît que le parti qui est soutenu par l’administration attire le vent dans ses voiles pour arriver au pouvoir. Les caisses de l’état sont pleines. Elles attirent les psychopathes politiques et opportunistes qui n’ont jamais cessé de chanter « c’est la vie de château pourvu que ça dure ». Pour effacer ce tableau lugubre et sombre et pour s’en sortir de cette impasse, le peuple doit choisir librement le candidat capable de gouverner le pays démocratiquement loin des clans et des psychopathes.