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Auteur : Omar CHAALAL

Le savoir bidon et l’apparence trompeuse dominent nos écoles.

Personne ne peut faire "beet" plus haut que Benghebrit

Omar CHAALAL

Depuis vingt ans une coterie, pour ne pas dire une clique, impose une méthode d'enseignement sans référence dans le monde et très dangereuse pour le pays et les familles. Pour cette clique dirigée par Benzaghou ou Benghebrit l’école algérienne est en bonne santé et brille comme une étoile dans un ciel grisonnant. La brillance dans un état lamentable et les répercussions de ce sombre état des lieux vont bien au-delà de la faiblesse du niveau des élèves. Les grèves répétées et les manifestations rétablies sur la tête butée de Nouria sont une image réelle de notre réussite dans l’éducation.

L’opportunisme efface les remords chez nos responsables et justifie l’existence virtuelle d’un savoir dans le monde des flatteurs. Les faux éducateurs détruisent les âmes et débouclent les consciences de nos enfants dans le temple du savoir. Que faire face à la décadence du système éducatif péjorativement nommé ghebritien ? C’est ainsi qu’un enseignant de Tlemcen présente son constat. Dans un monologue honteux, il parle à Benghebrit et l’évalue face au miroir. La ministre de l’Education, Nouria Benghabrit-Remaoun est née le 5 mars 1952 à Oujda (Maroc), comme tant d’autres. Elle est sociologue de formation. Elle a fait ses études à l’université d’Oran. Elle parle un français parfait. Elle bégaie en arabe dialectale. Elle parle difficilement l’arabe classique et ignore complètement la langue de Shakespeare. Elle publie de beaux articles dans les revues africaines. C’est à travers sa dance tlemcenienne en rond et sur un sol trop glissant, un sol qui use ses sandales de marque (…) Lire la suite »

Un rêve chocolaté au royaume des chefs-d’œuvre

Omar CHAALAL

L’anecdote qui court les couloirs de nos universités peut passer un message politique dans une actualité autrement vue.

Un étudiant en architecture maudit par les risques d’une année blanche passa une nuit blanche très perturbée par une série de cauchemars. Il se voyait perdu dans une ville mystérieuse construite en chocolat dans un désert non loin de Hassi Messaoud. Sa boussole ne servait plus à rien car le chocolat s’est fondu et tous les repères dans la ville se sont effacés sous l’effet serre. Le matin, il raconte à ses amis comment les systèmes Satellites-GPS sont utilisés dans l’art de la planification des nouvelles villes dans le monde moderne. Il voulait éviter ce qu’il a vu dans ses cauchemars et rappelle à ses copains comment ces systèmes fonctionnent. A chacun son GPS (Global Positioning System). Cet appareil vous aide à retrouver votre position et vous permet d’aller vers votre destination sans vous égarer dans les villes modernes. Le GPS utilise une constellation d'au moins 24 satellites en orbite. Ces satellites transmettent des signaux micro-ondes précises. Le système permet à un (…) Lire la suite »

De Burkina Faso à Barkana Fako : la rue détrône les mokos

Omar CHAALAL

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi." Extrait d'un discours de Franklin D. Roosevelt .

Du héros de la révolution au héros du film. Le mensonge faufile entre le film et la réalité. La confusion s’installe chez les gamins et c’est ainsi que l’histoire se corrompe ! Notre histoire est jalonnée de victoires, de triomphes et de succès. Ne donnons pas la chance aux fils de tirailleurs ou aux cousins des zouaves de la falsifier. Quand j’étais petit ma mère me disait que la liberté était le passe-partout dans la vie. Elle m’a appris comment dire la vérité quelles que soient ses circonstances. Pou­r ma mère, l’homme qui ment n’est pas libre. Elle considère que la vérité est synonyme de liberté. Souvent, elle me rappelait l’expression française "Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà". Elle voulait graver dans mon esprit de gamin l’idée « ce qui est une vérité pour un peuple peut être une erreur pour d'autres ». Elle m’a conseillé de ne pas fréquenter les politiciens guignols. Avec le temps j’ai réalisé que dans son subconscient notre train de vie très austère n’avait (…) Lire la suite »

Hervé Gourdel entre les mains du rebelle modéré et le terroriste clément

Omar CHAALAL

Je commence ce débat par la belle phrase d’Hervé Gourdel « Pourquoi chercher ailleurs alors que l’ailleurs des autres, c’est ici même ». Cette phrase donne une idée de la personnalité de cet homme. Dommage ! C’est ailleurs qu’il s’est éteint.

Son assassinat est une énigme qui a plusieurs interprétations. Un citoyen de Tizi Ouzou exprime sa tristesse « Je suis meurtri par l'exécution d'un ressortissant français alors que nous sommes une terre d'accueil où les gens sont ouverts et tolérants. Cet acte barbare nous replonge dans l'horreur des années quatre-vingt-dix ». En France, les Verts ont rendu hommage à cet homme dans le respect et la dignité « Gardons-nous des réactions guidées par la haine ou par la peur, que les terroristes recherchent à travers leurs actes cruels. La France, l'Europe et la communauté internationale doivent tout mettre en œuvre pour neutraliser ces groupes et retrouver une stabilité durable au Moyen Orient et en Afrique ». Par contre, certaines personnalités politiques ont utilisé l'assassinat d'Hervé Gourdel pour faire surface dans une eau troublée de sang et retourner dans le décor politique macabre. Les opportunistes de la politique de guerre tel monsieur Sarkozy, le fouteur de pagaille en (…) Lire la suite »

Le FLN, Belkhadem et Bouteflika, deux femmes causent politique à Dallas

Omar CHAALAL

A Sougueur tous les gens se connaissent et rien ne se cache. Les gens de Sougueur constatent que le quartier Dallas de leur village traverse un moment de crise qui serait à l'image du « malaise algérien ». Une chose est certaine, l'image catastrophique du FLN ne va pas déstabiliser la nation. Le peuple est conscient de l’image. Il la place à sa juste valeur. Il la regarde et la fixe dans un cadre flexible qui épouse toutes les formes de spéculations. La frappe sur Belkhadem est lourde mais sans conséquences sur la ville de Sougueur. Les gens de Sougueur sont tous d’accord que Belkhadem n’a rien fait pour cette ville. D’ailleurs, il n’a rien foutu pour l’Algérie. Ils se moquent éperdument de son départ sans bagages. Abdelaziz Belkhadem est éjecté du dernier wagon du train qui avance, pour le moment, vers une destination inconnue. Les gens de Sougueur n’ont jamais pris ce train. Écoute-moi bien Saadia ! Les miroirs ont des mémoires. Dans notre vieux miroir du CEG l’image de Belkhadem n’a pas tellement changé. Nous devons classer cet évènement dans la série des histoires des trains de l’Histoire."

Ce quartier est une fusion de « fuite en avant dans une modernité de façade et de retour nostalgique sur le passé larmoyé ». Comme tous les quartiers des villages algériens, le quartier Dallas se défigure et s’enfonce dans la politique des ordures oubliées. Ces ordures sont acceptées comme une fatalité quotidienne. Sougueur n’est plus Trézel du temps colonial. J'ai connu dans ce village des gens sincères qui bavardaient après la prière du vendredi sur le parvis de la vieille mosquée la propreté et les bonnes coutumes. C’était le bon vieux temps. Ils parlaient le langage du village sans politique. A Trézel, j'ai vu les vaches qu'on rentrait, et qui traversaient la grande rue ou rue principale en bousant. Ces vaches embellissaient cet admirable village et donnaient du lait sein aux habitants qui ne connaissaient pas le lait ensaché. Le village était très propre même quand les muriers lâchaient leurs fruits sur la chaussée. J'ai entendu du dialecte, j'ai connu ces villageois qui (…) Lire la suite »

La musique politique à deux temps

Omar CHAALAL

Dans un système politique tout se rassemble et tout se ressemble. Certains ont des vices apparents qui cachent leurs qualités. D'autres ont des vices cachés par leurs vertus éclatantes.

Les lois de stabilité des systèmes physiques sont valables pour n'importe quel système politique. En politique, un système est un mode de gouvernance dans un espace donné. Cet espace a ses limites politiques et des frontières physiques. Quand ces deux caractéristiques ne sont pas respectées le système se déforme, se déstabilise et perd son identité. Malgré la diversité des moyens d'information les dires de nos mères restent la source la plus crédible. Nous ne savons rien en vérité mais le peu que nous savons nous suffit pour garder la stabilité et la paix dans notre pays. J'ai travaillé comme serveur dans un restaurant chic dans la cinquième avenue de New York non loin de l'Empire State Building quand j'étais étudiant. Dans ce métier j'ai appris comment le patron de ce restaurant contrôlait les rentrées de dollars dans son restaurant. Les sorties de fromage de son frigidaire fermé à clef lui permettaient d'évaluer son bénéfice du jour. Il détenait la clef du frigidaire comme un (…) Lire la suite »

Saadani, un Frankenstein enfanté par le vide politique du FLN

Omar CHAALAL

La politique des boutoirs et des rogne-pieds dans la maréchalerie du FLN et image le niveau de l’élite politique algérienne. En serrant nos rangs notre société démocrate et indépendante va se construire hors du marteau et l’enclume du maréchal et loin des chahuts des 220 démocrates gadgets soudés au parlement. Si par malheur, les boutoirs du maréchal contribuent pour arrêter notre marche vers la démocratie, la liberté et le progrès, les jeunes vont aller vers la lutte non-violente pour défendre l’espace gagné dans la démocratie. Les jeunes vont crier dans les rues le mot que le maréchal évite d’entendre. En langage simple, dégagez et laissez-nous vivre en paix avec notre dignité loin de vos boutoirs et rogne-pieds.

Le Chinois Yue-zu-li n’était pas un maréchal mais son message était clair : « Certains hommes, dans le monde, dominent leur peuple par l’imposture et non pas par la justice. Ne sont-ils pas comme le Maître singe ? Ils ne se rendent pas compte de leur confusion d’esprit. Dès que leur peuple comprend la chose, leurs ruses ne fonctionnent plus ». Je pense que le message chinois sert de leçon aux chefs de partis politiques chez nous. La situation politique actuelle me permet dire que dans une orientation politique où les chefs de partis se sentent impuissants et effarouchés le peuple applique sa solution. Le peuple se trouve dans l’obligation de mettre fin à la politique de Ju-gong qui le mène à la baguette vers la bagatelle. Cette politique est généralement activée par les marionnettes de la bouffonnerie qui sont politiquement fluides et épousent facilement les formes imposées par leurs maîtres singes. Ils utilisent l’obéissance hypocrite, la coopération malicieuse et la soumission (…) Lire la suite »

El Mouradia n’est ni une auberge qui cherche un concierge ni une écurie à louer

Omar CHAALAL

Le nombre 13 a ses raisons d'être. Il indique exactement le nombre d'années de gouvernance de Boumediene et de Bendjedid. Il sourit et dit "Jamais deux sans trois ! Il me semble que le maximum d'années de gouvernance en Algérie ne peut pas dépasser les 13 ans". Pour appuyer cet argument, il rappelle à son papa les belles paroles du diplomate professionnel. Papa rappelle-toi bien de mon analyse !

La période de gouvernance de Bouteflika de 1999 à son dernier discours historique de Sétif le 8 mai 2012 est de 13 ans. Dans ce discours Bouteflika a annoncé avec finesse et diplomatie de grand maître la fin de sa gouvernance par la fameuse expression "Tab Djnanou". Papa, Bouteflika un est grand homme. Je reconnais qu'il a sacrifié son âme pour notre pays.

Je commence ce débat à la manière de Beaumarchais « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur. On ne peut corriger les hommes qu'en les faisant voir tels qu'ils sont ». Pendant la colonisation le gouvernement français nommait des gens de confiance pour jouer la trompette pendant les fêtes officielles. Ces gens sont généralement des personnes qui ont servi l'armée française. Des harkis ou tout simplement des anciens combattants. J'adhère à cette réalité à une réflexion du Professeur Dumez Hervé, directeur de recherche au CNRS. Entre les politiques et leur évaluation, un hiatus doit donc être maintenu : "chacun son métier, les vaches seront bien gardées". Malheureusement, nos vaches n'écoutent pas quand l'Algérien monologue. Bien que les gens qui se parlent à eux-mêmes puissent être pris pour des zinzins, le monologue reste l'outil de communication le plus efficace chez nous. Déçu par la politique pouponne de D'iwan Zamrou et soucieux du futur hôte d'El Mouradia (…) Lire la suite »

Holland : ce papillon qui bouge ses ailes à Paris cause une tempête à Alger

Omar CHAALAL

Est-ce que nos politiciens ont une hauteur de vue et une vision de respect pour ceux qui sont morts pour que l'Algérie soit libre et indépendante ? Non, puisque les fronts des dirigeants politiques ne reflètent plus le Front de Libération National. Cette idée est bien dite par Honoré de Balzac dans son œuvre, la maison du Chat-qui-pelote « Son front, ridé par une contrariété violente, avait quelque chose de fatal. Le front n'est-il pas ce qui se trouve de plus prophétique en l'homme ? ». L'homme de la rue n'est pas naïf. Il sait de quel front je parle.

Le titre de ce texte me fait penser aux paroles de Florence Fourez « Les politiques préfèrent la communication et ses règles de travestissement au discours informatif et argumentatif. Les lecteurs, très souvent, refusent de jouer les marionnettes. L'image d'un Polichinelle indépendant du roi leur convient ». Malheureusement, ce tableau s'accroche chez nous. Je ne prétends pas détenir la vérité mais je sais que la sincérité dans la parole est essentielle pour mon pays, pour sa démocratie et sa sécurité. Je vous informe à ma manière et je commence ce texte par une information un peu bizarre qui image l'Algérie d'aujourd'hui « À la fin des années quatre-vingt, au moment où l'Algérie s'engage progressivement dans un processus de démocratisation, les relations franco-algériennes se sont considérablement réchauffées comme en témoigne la photo où François Mitterrand et le Président Chadli s'entretiennent à Tipaza, au bord de la Méditerranée, en mars 1989. À partir de 1990 et surtout (…) Lire la suite »

L’Algérie n’est pas l’Amérique et Bouteflika n’est pas Roosevelt

Omar CHAALAL

Le plus naïf des opposants reconnaît que le parti qui est soutenu par l’administration attire le vent dans ses voiles pour arriver au pouvoir. Les caisses de l’état sont pleines. Elles attirent les psychopathes politiques et opportunistes qui n’ont jamais cessé de chanter « c’est la vie de château pourvu que ça dure ». Pour effacer ce tableau lugubre et sombre et pour s’en sortir de cette impasse, le peuple doit choisir librement le candidat capable de gouverner le pays démocratiquement loin des clans et des psychopathes.

Dans mon univers, je ne suis pas un roi et mes étudiants ne sont pas des sujets. Un beau jour, nous avons essayé de nous amuser pour simuler la gouvernance chez les rois. Nous nous sommes mis d’accord pour jouer une scène qui traduit l’histoire du pouvoir et du roi. Mes étudiants jouaient le rôle du peuple et je jouais le personnage du roi. Les étudiants m’ont conseillé de mettre une corbeille poubelle sur ma tête pour monter que j’ai une couronne comme tous les rois. Le jeu était sérieux puisqu’il illustrait le travail d’un roi. Je commence ma fonction de roi par un discours « Tout va bien chez nous. Il fait beau au printemps et il neige en hiver. L’été est long et nos plages son magnifiques. Notre désert est splendide et son sous-sable nous nourrit. C’est la démocratie. Que la cérémonie commence dans la clarté et la transparence ! Peu importe l’individu que le peuple a élu comme roi. L’essentiel réside que les élues parmi vous doivent dicter chacune de ses positions. Toute (…) Lire la suite »