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Auteur : Omar CHAALAL

Les projets d’Horace et la "loi de l’humiliation universelle" des Algériens !

Omar CHAALAL

Les mêmes députes applaudissent Ouyahia comme ils ont applaudi Tebboune ! Drôle de démocratie. C’est la démocratie populaire ! Les limites entre la vérité et le mensonge sont flexibles. Le mensonge ne trouve plus de résistance qui peut l’arrêter. Il avance et gagne du terrain dans le champ de bataille pour arriver au pouvoir. Nous devons dire l’amère vérité au peuple : Ouyahia n’est pas un Kaczynski mais peut-être un courtisant des Kaczynski. Sidi Saïd n’est pas Lech Walesa car il n’a jamais travaillé. Ali n’est pas le petit-fils de Cheikh Al Haddad mais son homonyme.

Je commence mon texte par une illustration qui résume notre quotidien : Madame Houda est en retard pour aller à un rendez-vous avec Zizou le secrétaire général d’un ministère. Elle presse, met ses enfants dans la voiture et démarre. En route, elle ne se souvient plus si elle a fermé la porte de son appartement. Elle retourne pour vérifier et repart. Le voyant de l’essence du tableau de bord tourne au rouge. Elle passe faire le plein, la pompe 24/24 est en panne et il y a un accident sur le trajet. Madame Houda profite du bouchon pour vérifier si elle a assez de dinars pour payer l’essence. Elle ne trouve pas son porte-monnaie. Elle contacte monsieur Didou le boucher, son ex-mari, pour l’aider à trouver une solution. Didou ne répond pas à son appel téléphonique. Il est politiquement occupé. Il révise la loi pour vérifier si son étude économique concernant l’importation de viande est conforme. Il prépare son rapport pour expliquer aux bouchers l’idée de sa découverte. D’après son (…) Lire la suite »

L’Algérie entre les sourires des pingouins et les grimaces des manchots.

Omar CHAALAL

J’ai croisé le manchot empereur au Times Square quand j’étais étudiant à New York les années 80. L’empereur était chargé de mission à New York. Il avait comme boss son excellence Hocine Djoudi, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l’ONU et père de l'ex-ministre des finances. A cette époque l’empereur avait 30 ans. En langage des Pipos « il rasait les murs ». Si Hocine ne dira pas le contraire ! Ouyahaya a été chef de gouvernement. Sa politique n’était pas très populaire. Il est connu par les sourires forcés qui cachent ses grimaces. En 2000, le président Bouteflika nomme Belkahdem au poste de ministre des affaires étrangères. L’empereur a essayé de montrer sa colère contre la décision du grand patron. Bouteflika l’a remis à l’ordre par une simple réalité « On ne fabrique pas des épouvantails pour ensuite avoir peur d’eux ». Cette réalité bien exprimée a remis le ministre de la justice de l’époque dans la case qu’il mérite. Si je comprends bien cette réalité, le RND n’est qu’un fantôme qui se prend pour un pingouin.

Nous ne sommes pas au village Tang Jia Ling en banlieue de Beijing où la tribu des fourmis intéresse les journalistes comme Juliette Mickiewicz du Figaro. Ces fourmis représentent des milliers de travailleurs sans résidence. Attirés par les loyers abordables, ils s’installent à Tang Jia Ling et forment une tribu. On les surnomme « La Tribu des Fourmis ». En Algérie, sous la gouvernance de Sellal, la tribu des formicidés a envahi le grand sud. Elle espère atteindre le paradis de Juliette Mickiewicz dans une légende en mer. Juliette ignore l’exode des fourmis africaines et nous informe du départ d’un responsable qui n’a jamais pu aborder ce problème « La présidence a pris tout le monde de court : Abdelamalek Sellal avait entamé des consultations pour former un nouveau gouvernement élargi. Bouteflika limoge à la surprise générale son Premier ministre ! ». Fini la guignolade et la tartuferie. Revenons au sérieux. Le temps est précieux et la partie d’échec tend à sa fin. Le dernier (…) Lire la suite »

L’homme à la gandoura blanche : un maire qui connaissait son boulot

Omar CHAALAL

L’homme à la gandoura blanche et au turban propre, que vous voyez sur la photo, n’était ni un caïd nommé par Charles De Gaulle ni un maire imposé par des redresseurs ou des révolutionnaires du type printemps arabe. Ce maire fut choisi d’une manière juste, transparente et sincère par des hommes honnêtes qui voulaient construire une Algérie libre et indépendante pour des enfants algériens longtemps réprimés par les fils de misérables. Au lendemain de l'indépendance, Abdelkader est désigné magistrat de la municipalité de Sougueur Après cette nomination, il devint le premier maire la circonscription de Sougueur dans une Algérie indépendante. Les idées et le discours de ce fellah dépassaient de loin le discours de monsieur le Maire du VIIIe Arrondissement de Paris, monsieur Victor Hugo en son temps.

Le costume français ne fait pas le maire car la fonction de maire est du savoir-faire. On ne peut bien faire que quand on sait. Un maire qui ne sait rien et connait tout, fera tout pour ne rien faire dans une commune où tout est à refaire. Souvent les gens de mon petit village comparent l’Algérie à la France. Ils se posent cette question : "Pourquoi nous n’avons pas un maire comme Victor Hugo chez nous ?". Cette question me fait revivre l’histoire des petites histoires politiques dans mon petit village après l’indépendance. A cette époque Abdelaziz était professeur d’arabe dans ce village. Le parcours politique de cet homme de lettres est un peu mystérieux. Pendant la restauration, Victor Hugo soutenait Charles X. Il devient pair de France en 1845. Au début de la Révolution de 1848 qui contraint le roi Louis-Philippe à l’abdication, il est nommé maire du VIIIe arrondissement de Paris, puis député de la Deuxième République. Une fois député, il dénonça la misère française dans un (…) Lire la suite »

Au parlement de Tonton : Des contes absurdes pour sauver notre honneur !

Omar CHAALAL

L’histoire de Tonton est imaginaire. La lecture politique des mille et une nuits nous donne une bonne leçon dans la vie. Shéhérazade a réussi de prolonger sa vie sous la menace de Shahryar en lui racontant des histoires imaginaires. Shéhérazade est le symbole du peuple et Shahryar est le roi dictateur. Babylone n’est plus. Baghdâd est détruite sur les ruines de Babylone. Pour éviter le désastre à notre cher pays faisons comme Shéhérazade. Imaginons et racontons les contes pour prolonger notre vie et sauver notre honneur.

En 1963 Dylan prophétisait "You'd better start swimming or you'll sink like a stone". "Vous feriez mieux de nager ou vous coulerez comme une pierre". C’est la loi de la nature ! Chegarka est une rivière en Russie. Ne connaissant pas nager, certains de nos dirigeants ont bu de cette rivière. Nous vivons les conséquences de leurs désaltérations dans un discours politique incohérent. "Paroles, et paroles, et paroles", dit la chanson. En amour comme en politique, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Le "combo" cravate-chemise ton sur ton du député de 1982 lui donne le titre de Tonton en 2017. La veste double face se vendait au boulevard de l’ALN quand Tonton était député. Les trente-six ans dans la même veste lui donnent le titre d’expert dans le bluff politique. Ces jours-ci, l'apparence des hommes et des femmes politiques n’attire plus les électeurs. Les électeurs les prennent pour des sacs d’argent ! La célèbre chanteuse Noura a chanté "Paris dans mon sac" dans la (…) Lire la suite »

La politique du Samarie : le zaïm prétentiard

Omar CHAALAL

Ma belle-mère connait la ruse des fellahs et croit aux paroles des vrais prophètes. Elle n’est pas politicienne mais ces jours-ci elle parle politique comme tous les algériens. Elle se demande pourquoi l’élite politique algérienne a perdu sa tête et même sa langue. Pour elle, si un peuple perd le sens du Vrai, il perd aussi celui du Mot. Au fil des années, il s’adapte au faux et perd la logique humaine. Le politique croit bien faire en pratiquant ce jeu dangereux. Il oublie que l’adaptation du réel fabriqué à la réalité détruit le lien de confiance qui rapproche le gouvernant du gouverné. La disparition de ce lien enfonce les pays dans l’obscurantisme d’un nouveau moyen-âge. Le peuple devient désordonné et indiscipliné. L’indiscipline le rend ingouvernable et la peur de l’incertain permet au Samarie de jouer au chef quand le vrai chef est absent !!!

Durant toute compagne électorale, comme dans nos compagnes, les fellahs se méfient des loups déguisés en chèvres et des voleurs qui s’introduisent dans les écuries la veille de l’Aïd et se font passer pour des bergers honnêtes. Dans l’histoire des religions, de nombreux messagers mettent en garde les fidèles contre les faux prophètes et leurs discours charmants. Ces jours-ci, l’histoire du messager Moise nous sert de leçon. Au cours de l’Exode du peuple hébreu depuis l’Égypte vers la terre promise, pendant l’ascension du mont Sinaï par Moïse pour recevoir les Tables de la Loi, les Hébreux, fraîchement libérés du joug de Pharaon, demandent à Aaron, le frère de Moise, de leur montrer un dieu qui puisse les guider. Moïse n’en croyait pas ses yeux, même si Dieu l’avait averti qu’un sévère châtiment allait s’abattre sur son peuple pour avoir adoré le veau d’or. Dans le Saint Coran nous lisons : Dieu dit à Moise « Nous avons mis ton peuple à l’épreuve durant ton absence. Celui qui (…) Lire la suite »

Un député Ch’kra dans la Cour du Roi Midas !

Omar CHAALAL

En politique, on peut être Hadj et Baba comme on peut être Hadj et Ammi. Mais la combine Baba Ammi n’existe pas dans le lexique du Ministre de l'Economie française Emmanuel Macron. A la limite économique du possible d’Ammi Ammek, le Premier ministre Abdelmalek Sellal demande l’impossible quand il annonce qu’il a fait un tour dans les souks et trouve que les prix des fruits et légumes étaient abordables. Les aventures de Sellal me font rappeler les mésaventures du Roi Midas qui, à force de transformer tout en or, par son toucher, finit par ne plus pouvoir se nourrir…

Permettez-moi de justifier le titre du texte pour permettre aux lecteurs de mieux comprendre la suite. "Le Roi Midas est un court métrage d'animation étasunien de la série des “Silly Symphonies” réalisé par Walt Disney, Le Roi Midas, installé dans sa salle au trésor avec son chat, compte ses pièces d'or et souhaite en avoir encore plus. Il reçoit alors la visite d'un elfe nommé Goldie, qui lui offre sa faculté de changer tout ce qu'il touche en or. Enchanté par son don, le roi parcourt tout son château et transforme tout en or, mais sa joie se perd lorsqu'il tente de se restaurer. Les aliments se changent en or et devenant incomestibles. Approché par la mort, il souhaite alors rendre le pouvoir ainsi que ses possessions contre un simple hamburger aux oignons. Chez nous, l’occupant du fauteuil sait que son siège est sur-mesure. Pour sécuriser sa place, il demande un fauteuil avec option ceinture. Une fois au pouvoir, il applique le paradoxe de Pareto « Il ne sait pas à quel âge (…) Lire la suite »

Assez ne signifie plus assez en Afrique !

Omar CHAALAL

"Assez, ne signifie plus assez en Afrique !". Voilà qui explique qu’il est temps d’agir. Revoilà qui annonce le temps de contester ce qui ne va pas. On passe d’un scandale à un autre, d’une histoire à une autre ! Le temps d’essayer de faire du neuf avec du vieux est dépassé. La politique du rapiécé n’est plus une solution. Le ciel refuse d’améliorer notre situation là où il n’y a aucune possibilité de le faire d’en haut. Soyons prudents. Soyons conscients. Agissons dans le calme et le bon sens. Brisons la loi du silence ! L’Afrique est devenue le paradis des brigands. Mon honnêteté intellectuelle et mon éducation ne me permettent pas d’accepter ce scandale. L’Afrique est devenue le continent de la honte. Par respect pour leshonnêtes, j’évite de dire la poubelle du globe terrestre !

L'inquiétude me taraude quand je donne des conférences sur la pollution et son impact sur la santé. Je dis : "c’est normal comme tous les Algériens. L’inquiétude fait partie de notre nature humaine. Je suis un humain comme vous. Je constate que l’adjectif qualificatif normal a perdu son sens chez nous". Je m’inquiète quand on m’informe qu’en juin 1988, plus de mille fûts de déchets chimiques sont déversés par des Italiens sur la plage de Koko au Nigeria. Mon inquiétude est profonde quand je lis qu’en aout 2006, plusieurs tonnes de déchets toxiques sont déversées au port d’Abidjan. Ces déchets ont occasionné la mort d’une vingtaine de personnes et intoxiqué des dizaines de milliers d’autres. Ma peur s’aggrave quand j’apprends que les forces navales africaines sont incapables de surveiller leurs côtes. J’ai la trouille quand je réalise que l’Afrique est devenue une destination favorite de bateaux pirates qui encaissent des milliards de dollars pour transporter des déchets en (…) Lire la suite »

Du RMS au RHB : Mon inquiétude se renouvèle quand j’apprends…

Omar CHAALAL

Je me rappelle les discussions avec mes étudiants africains, gabonais, malgaches et maliens. A chaque discussion, ils répétaient cette phrase « Chez nous, en Afrique, la connaissance se tait quand la sagesse n’est pas écoutée ». Trente ans après, l’Afrique ne semble pas avoir changé. Ses dirigeants sont soi trop vieux soi corrompus. Ils sont responsables du désordre qui perturbe l’Afrique. La paix est absente. Son absence a ses raisons.

Hegel affirme que les animaux ne connaissent pas le remords, la morsure de la conscience, le scrupule, la peur de se tromper et la crainte de mourir. L'homme au contraire, parce qu'il est doué de conscience et capable de penser, est voué à l'inquiétude. L'inquiétude me taraude quand je donne des conférences sur la pollution et son impact sur la santé. Je dis : c’est normal comme tous les Algériens. L’inquiétude fait partie de notre nature humaine. Je suis un humain comme vous. Je constate que le l’adjectif qualificatif normal a perdu son sens chez nous. Je m’inquiète quand on m’informe qu’en juin 1988, plus de mille fûts de déchets chimiques sont déversés par des Italiens sur la plage de Koko au Nigéria. Mon inquiétude est profonde quand je lis qu’en août 2006, plusieurs tonnes de déchets toxiques sont déversées au port d’Abidjan. Ces déchets ont occasionné la mort d’une vingtaine de personnes et intoxiqué des dizaines de milliers d’autres. Ma peur s’aggrave quand j’apprends (…) Lire la suite »

La politique rajeunit les vieillards : Je suis jeune a 84 ans

Omar CHAALAL
Sigmund Freud nous parle de la force des mots pour réussir en politique "Les mots faisaient primitivement partie de la magie, et de nos jours encore le mot garde beaucoup de sa puissance de jadis. Avec des mots, un homme peut rendre son semblable heureux ou le pousser au désespoir, et c'est à l'aide de mots que le maître transmet son savoir à ses élèves, qu'un auditeur entraîne ses auditeurs et détermine leurs jugements et décisions. Les mots provoquent des émotions et constituent pour les hommes le moyen général de s'influencer réciproquement." En mathématiques, on parle de la fonction monotone. Une fonction monotone est une fonction qui a toujours le même effet sur la relation d'ordre. Notre politique suit le chemin d’une fonction monotone. Les conséquences de la pente de cette fonction et la permutation de la relation d’ordre reflètent le domaine des âges sur l’échelle de Noé. Les livres sacrés nous rapportent que le prophète Noé a vécu 950 ans. Suivant le même raisonnement, (…) Lire la suite »

Saïdani et la politique du cochon indien.

Omar CHAALAL

Je connais bien si Abdelaziz. Belkhadem était jeune pendant la révolution. Son frère Mohamed est moudjahid. Jusqu’à preuve du contraire, Belkhadem n’est ni tunisien ni Harki. Sa famille est noble. Elle descend du Cheikh Sid Ahmed Ben Deghmich. Vous pouvez vérifier cette information chez les connaisseurs. Pierrot connais mal si Abdelaziz. Il le confond avec Zizou le vendeur de yoyos beignets tunisiens à Reguiba, un hameau non loin d’Oued Souf. Zizou est le voisin d’un embouteilleur d’eau minérale ami de Saïdani. Pierrot le fou s’attaque à l'ex-patron du DRS le général Toufik, à Zohra Drif et le groupe des 14. Il insulte tout le monde. Courage ou coup de rage ! La rage politique le dévore la férocité animale le déchire. La folie chez Pierrot n’a plus de limite. Il doit consulter un psychiatre.

Chez les Anglais la bonne morale de Churchill est toujours valable « Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre. » Chez nous la morale est autrement dite « Taht Echebbak Teghmezli ». Elle signifie « sous la fenêtre elle me fait des clins d’œil ». C’est le refrain d’une chanson des années 70 chantée par Echab Souïadani. Mercredi passé, je me suis trouvé involontairement devant l’écran d’une télévision corrompue. Un discours vulgaire a attiré mon attention. Après être resté un moment immobile, j’ai repris mon souffle et j’ai pris ma plume pour décrire la scène politique sous la coupole du FLN. Mehri est parti à jamais. Reposez- vous bien. La honte politique nous donne des leçons. Au cirque des amateurs politiques Amar excelle dans l’absurde. Que je vous raconte ce qui a devancé. Je suis allé rendre visite à un collègue professeur d’université. Nous nous connaissons depuis presque une dizaine d’années. Il est originaire (…) Lire la suite »