Les mêmes députes applaudissent Ouyahia comme ils ont applaudi Tebboune ! Drôle de démocratie. C’est la démocratie populaire ! Les limites entre la vérité et le mensonge sont flexibles. Le mensonge ne trouve plus de résistance qui peut l’arrêter. Il avance et gagne du terrain dans le champ de bataille pour arriver au pouvoir. Nous devons dire l’amère vérité au peuple : Ouyahia n’est pas un Kaczynski mais peut-être un courtisant des Kaczynski. Sidi Saïd n’est pas Lech Walesa car il n’a jamais travaillé. Ali n’est pas le petit-fils de Cheikh Al Haddad mais son homonyme.
J’ai croisé le manchot empereur au Times Square quand j’étais étudiant à New York les années 80. L’empereur était chargé de mission à New York. Il avait comme boss son excellence Hocine Djoudi, le représentant permanent de l'Algérie auprès de l’ONU et père de l'ex-ministre des finances. A cette époque l’empereur avait 30 ans. En langage des Pipos « il rasait les murs ». Si Hocine ne dira pas le contraire ! Ouyahaya a été chef de gouvernement. Sa politique n’était pas très populaire. Il est connu par les sourires forcés qui cachent ses grimaces. En 2000, le président Bouteflika nomme Belkahdem au poste de ministre des affaires étrangères. L’empereur a essayé de montrer sa colère contre la décision du grand patron. Bouteflika l’a remis à l’ordre par une simple réalité « On ne fabrique pas des épouvantails pour ensuite avoir peur d’eux ». Cette réalité bien exprimée a remis le ministre de la justice de l’époque dans la case qu’il mérite. Si je comprends bien cette réalité, le RND n’est qu’un fantôme qui se prend pour un pingouin.
L’homme à la gandoura blanche et au turban propre, que vous voyez sur la photo, n’était ni un caïd nommé par Charles De Gaulle ni un maire imposé par des redresseurs ou des révolutionnaires du type printemps arabe. Ce maire fut choisi d’une manière juste, transparente et sincère par des hommes honnêtes qui voulaient construire une Algérie libre et indépendante pour des enfants algériens longtemps réprimés par les fils de misérables. Au lendemain de l'indépendance, Abdelkader est désigné magistrat de la municipalité de Sougueur Après cette nomination, il devint le premier maire la circonscription de Sougueur dans une Algérie indépendante. Les idées et le discours de ce fellah dépassaient de loin le discours de monsieur le Maire du VIIIe Arrondissement de Paris, monsieur Victor Hugo en son temps.
L’histoire de Tonton est imaginaire. La lecture politique des mille et une nuits nous donne une bonne leçon dans la vie. Shéhérazade a réussi de prolonger sa vie sous la menace de Shahryar en lui racontant des histoires imaginaires. Shéhérazade est le symbole du peuple et Shahryar est le roi dictateur. Babylone n’est plus. Baghdâd est détruite sur les ruines de Babylone. Pour éviter le désastre à notre cher pays faisons comme Shéhérazade. Imaginons et racontons les contes pour prolonger notre vie et sauver notre honneur.
Ma belle-mère connait la ruse des fellahs et croit aux paroles des vrais prophètes. Elle n’est pas politicienne mais ces jours-ci elle parle politique comme tous les algériens. Elle se demande pourquoi l’élite politique algérienne a perdu sa tête et même sa langue. Pour elle, si un peuple perd le sens du Vrai, il perd aussi celui du Mot. Au fil des années, il s’adapte au faux et perd la logique humaine. Le politique croit bien faire en pratiquant ce jeu dangereux. Il oublie que l’adaptation du réel fabriqué à la réalité détruit le lien de confiance qui rapproche le gouvernant du gouverné. La disparition de ce lien enfonce les pays dans l’obscurantisme d’un nouveau moyen-âge. Le peuple devient désordonné et indiscipliné. L’indiscipline le rend ingouvernable et la peur de l’incertain permet au Samarie de jouer au chef quand le vrai chef est absent !!!
En politique, on peut être Hadj et Baba comme on peut être Hadj et Ammi. Mais la combine Baba Ammi n’existe pas dans le lexique du Ministre de l'Economie française Emmanuel Macron. A la limite économique du possible d’Ammi Ammek, le Premier ministre Abdelmalek Sellal demande l’impossible quand il annonce qu’il a fait un tour dans les souks et trouve que les prix des fruits et légumes étaient abordables. Les aventures de Sellal me font rappeler les mésaventures du Roi Midas qui, à force de transformer tout en or, par son toucher, finit par ne plus pouvoir se nourrir…
"Assez, ne signifie plus assez en Afrique !". Voilà qui explique qu’il est temps d’agir. Revoilà qui annonce le temps de contester ce qui ne va pas. On passe d’un scandale à un autre, d’une histoire à une autre ! Le temps d’essayer de faire du neuf avec du vieux est dépassé. La politique du rapiécé n’est plus une solution. Le ciel refuse d’améliorer notre situation là où il n’y a aucune possibilité de le faire d’en haut. Soyons prudents. Soyons conscients. Agissons dans le calme et le bon sens. Brisons la loi du silence ! L’Afrique est devenue le paradis des brigands. Mon honnêteté intellectuelle et mon éducation ne me permettent pas d’accepter ce scandale. L’Afrique est devenue le continent de la honte. Par respect pour leshonnêtes, j’évite de dire la poubelle du globe terrestre !
Je me rappelle les discussions avec mes étudiants africains, gabonais, malgaches et maliens. A chaque discussion, ils répétaient cette phrase « Chez nous, en Afrique, la connaissance se tait quand la sagesse n’est pas écoutée ». Trente ans après, l’Afrique ne semble pas avoir changé. Ses dirigeants sont soi trop vieux soi corrompus. Ils sont responsables du désordre qui perturbe l’Afrique. La paix est absente. Son absence a ses raisons.
Je connais bien si Abdelaziz. Belkhadem était jeune pendant la révolution. Son frère Mohamed est moudjahid. Jusqu’à preuve du contraire, Belkhadem n’est ni tunisien ni Harki. Sa famille est noble. Elle descend du Cheikh Sid Ahmed Ben Deghmich. Vous pouvez vérifier cette information chez les connaisseurs. Pierrot connais mal si Abdelaziz. Il le confond avec Zizou le vendeur de yoyos beignets tunisiens à Reguiba, un hameau non loin d’Oued Souf. Zizou est le voisin d’un embouteilleur d’eau minérale ami de Saïdani. Pierrot le fou s’attaque à l'ex-patron du DRS le général Toufik, à Zohra Drif et le groupe des 14. Il insulte tout le monde. Courage ou coup de rage ! La rage politique le dévore la férocité animale le déchire. La folie chez Pierrot n’a plus de limite. Il doit consulter un psychiatre.