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Auteur : Omar CHAALAL

Les taureaux s’ennuient le 10 Mai ( El Watan )

Omar CHAALAL

Avant de voter, je demande aux électeurs de relire les paroles de Mirabeau : « Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n’espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit. »

Mais si les citoyens ne s'expriment pas, s'ils ne veulent, ou ne peuvent, se faire entendre, s'ils se laissent faire par les bluffeurs et les recycleurs de la dictature, ils risquent de voir l'âne de « sidi manaâraf » (un âne inconnu) comme représentant. L'âne qui se faisait passer pour le lion de Sidi M'hamed et circulait dans les douars afin de séduire les a ahuris par sa stupide « baraka ». L'image animale est un concept représentatif de la politique aux Etats-Unis. L'âne est l'emblème du parti démocrate ; l'éléphant symbolise le parti républicain. Thomas Nast, un caricaturiste de la politique américaine, fut le premier à introduire les animaux comme symboles politiques. Dans notre zoo politique, nous avons des crocodiles, des aigles, des serpents, des taureaux et des crapauds. Nous pouvons les utiliser comme emblèmes aux prochaines législatives. Je laisse le soin au lecteur de placer chaque animal dans le courant politique qu'il représente. Des grenouilles dominées par un (…) Lire la suite »

Le syndrome de la chaise politique

Omar CHAALAL

Pendant la guerre de libération Zabana exprimait son bonheur et sa joie autrement « Je suis très heureux d’être le premier algérien à monter sur l’échafaud. Avec nous ou sans nous, l’Algérie vivra libre et indépendante ». La phrase « Avec nous ou sans nous, l’Algérie vivra libre et indépendante » est une bonne leçon de nationalisme pour tous les partis politiques algériens.

C'est triste à dire, mais petit à petit, on s'aperçoit de la réalité de notre quotidien politique. Les militants de nos partis politiques expriment leur joie et leur bonheur en se voyant premiers sur les listes électorales. Pendant la guerre de libération Zabana exprimait son bonheur et sa joie autrement « Je suis très heureux d'être le premier algérien à monter sur l'échafaud. Avec nous ou sans nous, l'Algérie vivra libre et indépendante ». La phrase « Avec nous ou sans nous, l'Algérie vivra libre et indépendante » est une bonne leçon de nationalisme pour tous les partis politiques algériens. Redoutable source d'information, le trottoir est devenu non seulement le grand bazar de toutes les influences et de toutes les rumeurs, mais également une arme politique puissante de manipulation. Les enjeux idéologiques des nouvelles guerres de l'information naissent sur les trottoirs. Plus de salons pour débattre les idées politiques. Le trottoir contrôle les idées et fait la (…) Lire la suite »

Le mensonge est une éducation coloniale

Omar CHAALAL

Le canon de Brest est algérien, il a été volé d’Alger en 1830. Le coq hardi, emblème des Français, se tient majestueusement sur ce canon. Sa posture sur une seule patte témoigne les mensonges coloniaux et défigure l’histoire française. Sa posture me rappelle les paroles de Jean-Jacques Rousseau « Le chef-d’oeuvre d’une bonne éducation est de faire un homme raisonnable. ». Je me demande si le nommé Roger Soncarrieu est un homme réellement raisonnable ?

L'Histoire est un sujet sérieux même si elle n'est pas considérée comme une science exacte. Elle n'est surtout pas une accumulation de mensonges comme le pense un ex-soldat français en Algérie, nommé Roger Soncarrieu dans son livre intitulé « Ma vérité sur la guerre d'Algérie ». Après lecture de ses idées faufilées dans sa préface, une phrase un peu suspecte a attiré mon attention. Il dit « Je me suis tu pendant des années sur ce que j'ai vécu. Mais devant l'accumulation des mensonges, j'ai décidé de rétablir la vérité ». Je pense que monsieur Roger voulait nous raconter avec grand enthousiasme ses mensonges entassés sur la guerre d'Algérie. En réalité, le colonialisme français et sa culture de dominance sont planifiés et conspirés pour qu'ils se reproduisent et se propagent de nouveau en Afrique. En lisant ses pensées je me suis rappelé de ce que ma mère me disait lorsque je revenais de l'école française « le mensonge fait partie de l'éducation coloniale ». Elle me répétait (…) Lire la suite »

Maman ! Je ne veux pas être ingénieur ou médecin, je veux être député

Omar CHAALAL

Le soleil de l’occident brille sur le petit village de Aicha et Bendou mais les jugements des petites gens dans ce village n’ont pas tellement changé puisque le soleil de l’orient rayonne toujours sur ses horizons. Les deux soleils se confrontent. La confrontation reflète la fierté et l’espoir de deux algériens, Aicha et Bendou dans leur histoire d’amour politique électorale.

Les anglais ont compris qu'au-delà de la tragédie d'amour, Roméo et Juliette est d'abord un drame politique. De la même manière, les algériens vont comprendre que l'histoire de Aicha ou Bendou n'est pas une tragédie d'amour mais tout simplement une comédie politique. Le soleil de l'occident brille sur le petit village de Aicha et Bendou mais les jugements des petites gens dans ce village n'ont pas tellement changé puisque le soleil de l'orient rayonne toujours sur ses horizons. Les deux soleils se confrontent. La confrontation reflète la fierté et l'espoir de deux algériens, Aicha et Bendou dans leur histoire d'amour politique électorale. Exclus de l'école, ils se créent un job très facile et trop payant. Ils exercent le métier de politicien de fortune sous le slogan « Deux mille douze, chkoun yefouz ». Bendou est un prétendu intellect. Aicha est tout simplement une dame sage de la rue. Dans cette histoire les rôles sont inversés. Aicha est l'éducatrice de Bendou car ce dernier (…) Lire la suite »

L’éthique manque et la diplomatie mime

Omar CHAALAL

Quand un diplomate échoue, le problème est beaucoup plus souvent lié à une question de communication. C’est le seul domaine où le travail d’un diplomate ne peut pas être fait par un autre. Notre diplomatie n’est pas sourde-muette mais elle mime pour demander un parfum. D’après notre ami finlandais, l’aveugle ne mime pas puisqu’il peut parler. Chez nous, la faute du verbe se corrige par un complément de mime. On nous tend un pulvérisateur de pesticides à la place d’un flacon de parfum. L’odorat nous apprend qu’on s’est fait rouler. C’est trop tard the vendeur a disparu.

Face au vent d'espoir qui soulève les nouvelles générations dans les pays arabes, certains leaders des vieux temps ignorent les revendications morales et matérielles, sociales et démocratiques de leurs peuples. Ils enterrent la tête dans le sable et continuent avec les anciennes méthodes d'oppression. Pas de nouveaux disent les uns. Les anciens réflexes persistent, répliquent les autres. Les plus intelligents s'appuient sur cette nouvelle force de jeunes qui émerge pour imaginer le nouveau monde qui se dessine. Faites attention ! Quand les acteurs improvisent, l'architecture de ce monde nous laisse divaguer dans l'inconnu. Dans le dissimulé, le raisonnement par absurde des techniciens se hâte pour donner une forme globale à ce monde. Sommes-nous pressés de voir ce nouveau monde ? Si oui nous demandons à notre diplomatie de suivre ce conseil : Quand vous êtes pressés, allez-y doucement et si on vous coupe la parole, levez-vous et quittez le lieu. Cet axiome définit la base de la (…) Lire la suite »

La politique d’une queue de mouton bien grossie

Omar CHAALAL
Je commence mes idées par une anecdote politique : un militant d'un parti dont je ne peux citer le nom trouva la clef du succès dans son parti. Il se dirige vers le boucher et acheta une queue de mouton bien grossie et la conserva dans son frigidaire. Avant chaque réunion avec son chef de parti, il s'en servait pour se graisser les moustaches. Ses moustaches bien cirées lui donnent l'air d'une personnalité politique très importante revenant d'une fête où elle avait mangé bien gras. Un beau jour, le fils du pauvre militant annonça la mauvaise nouvelle à son père quelques minutes avant sa réunion avec son chef de parti. L'enfant dit : « Papa ! Le chat a emporté la queue de mouton avec laquelle tu graisses tes moustaches avant chaque réunion politique dans ton parti. J'ai tenté de le poursuivre mais il s'est évadé ! ». Depuis, le ventre creux de ce pauvre militant maudit les moustaches maquillées de graisse politique pas chère. En état d'excitation, certains chefs de partis (…) Lire la suite »

Une fourmi et «  The Algerian Wall »

Omar CHAALAL
Dans la vie nous devons avoir un peu d'humour ! La Béotie dans son « Discours de la servitude volontaire » nous dit : Le maître n'a rien de plus que le dernier habitant de nos villes. Cette phrase est une tisane efficace qui calme l'arrogance des leaders de tous les temps. Le concept de dignité est propre à chacun, celui de la Nation est collectif. Il ne varie pas avec les occasions, les événements politiques et économiques. Son index ne fluctue pas comme celui du pétrole à la bourse de Wall Street. Un crime contre l'Humanité ne s'efface pas de l'histoire par un pardon semblable au chiffon. L'arrogance et le complexe de supériorité ignorent souvent le pardon, la modestie et l'honneur reconnaissent toujours son existence. La poignée de dollars que vous attendez de la main droite cache la main gauche qui étrangle votre honneur. Nous vivons le 21e siècle. L'âge de la communication de masses et de l'éducation globale. Une éducation à distance où le maître est une ombre cachée (…) Lire la suite »

Un lion, une fourmi et un coq dans un gouffre politique animal

Omar CHAALAL
Dans la vie nous devons avoir un peu d'humour ! La Béotie dans son « Discours de la servitude volontaire » nous dit : Le maître n'a rien de plus que le dernier habitant de nos villes. Cette phrase est une tisane efficace qui calme l'arrogance des leaders de tous les temps. Le concept de dignité est propre à chacun, celui de la Nation est collectif. Il ne varie pas avec les occasions, les événements politiques et économiques. Son index ne fluctue pas comme celui du pétrole à la bourse de Wall Street. Un crime contre l'Humanité ne s'efface pas de l'histoire par un pardon semblable au chiffon. L'arrogance et le complexe de supériorité ignorent souvent le pardon, la modestie et l'honneur reconnaissent toujours son existence. La poignée de dollars que vous attendez de la main droite cache la main gauche qui étrangle votre honneur. Nous vivons le 21e siècle. L'âge de la communication de masses et de l'éducation globale. Une éducation à distance où le maître est une ombre cachée (…) Lire la suite »

Guêpes contre abeilles : le résultat d’une guerre de révolution.

Omar CHAALAL
Je commence ce débat par les paroles d'un ermite algérien fidèle à son humble sacerdoce mais inconnu des médias : « Dans mon esprit, il n'y a aucune différence entre Sarkozy et n'importe quel dictateur du tiers monde arriéré. Puisque c'est ainsi, évitons les guêpes de M. Sarkozy et prenons soin de nos abeilles pour vivre dans le bonheur et la paix. Qui peut jouer le rôle de Ben M'hidi pour rendre à ce peuple sa mémoire perdue dans les histoires de discorde d'une période pas très claire de notre histoire avec les tartarins. Une mémoire qui ne garde que déception et malheur dans les têtes, pastèques trop ovales dans un monde où les têtes rondes influent et jouent dominance. Ils sont venus dans une diligence française chasser nos lions. Arrivés chez nous sans marmites, ils voulaient faire une soupe à la viande de lion dans nos marmites. Les lions de l'Atlas étaient massacrés en masse et leur viande bouillonnait dans nos marmites et personne n'osait piper mot. Le silence régnait dans (…) Lire la suite »