Le lundi 17 novembre à 16 heures, Danièle Hoffman-Rispal, vice-présidente ouvre à 16 heures la séance de l'assemblée nationale par ces mots "J'ai la tristesse de faire part du décès de notre collègue Jean-Marie Demange, député de la neuvième circonscription de Moselle. J'invite l'Assemblée à observer une minute de silence"
(Mme et M. les membres du Gouvernement et Mmes et MM. les députés se lèvent et observent une minute de silence).(1)
L'observation d'une minute de silence au décès d'un député est habituelle à l'assemblée nationale.
Avant de se suicider Jean-Marie Demange a assassiné sa compagne qui "a été battue pendant près de dix minutes par Jean-Marie Demange, puis elle est morte "instantanément" de blessures à la tête causées par un ou plusieurs tirs de revolver de calibre" (2).
Cette minute de silence est-elle donc une provocation à l'égard de toutes celles et tous ceux qui se battent contre les violences faites aux femmes, la marque d'une indifférence ou la triste (…)Lire la suite »
Le 3 décembre auront lieu les élections prud'homales, et nous sommes aujourd'hui en pleine campagne électorale dont un des objectifs est d'amener un maximum de salariés et de demandeurs d'emplois à aller voter.
Pourront voter les salariés âgés de 16 ans minimum et, au 28 décembre 2007, titulaires d'un contrat de travail de droit privé, en CDI ou en CDD, en contrat de travail temporaire,en contrat d'apprentissage en contrat entrant dans le cadre des mesures pour l'emploi, ainsi que les agents des services publics et des établissements publics à caractère industriel et commercial ayant un contrat de travail de droit privé ;pourront aussi voter les demandeurs d'emplois ayant déjà exercé une activité professionnelle. Ce droit est ouvert sans condition de nationalité.
Pourtant certains salariés et demandeurs d'emplois ne voteront pas ce jour-là , alors qu'ils remplissent des conditions.
En effet l'article L1441-1 qui précise qui est électeur se termine par une condition restrictive (…)Lire la suite »
Selon une dépêche de l'AFP Ségolène Royal s'est exprimée ce jour sur Canal + à la fois sur la révocation de la semi-liberté qui avait été accordée à Jean-Marc Rouillan, et sur la non-extradition de Marina Petrella.
Concernant Marina Petrella, Ségolène Royal n'a pas voulu se prononcer faute d'accès au dossier médical qui a justifié la décision française. Il est on ne peut plus normal qu'elle n'ait pas eu accès au dossier médical, et l'on ne peut que s'étonner, à contrario, de la grande compétence médicale dont fait preuve le ministre italien de la défense, Ignazio La Russa, qui au vu d'images vues à la télévision, estime qu'elle a l'air "bien reposée" et en "meilleure" forme que lui. Il faut dire que les images en question datent de plusieurs mois…
Donc n'ayant pas eu connaissance du dossier médical Ségolène Royal ne se prononce pas. Le refus pour ce motif est déjà une prise de position claire, résumant la situation de Marina Petrella à la question de l'application de la clause (…)Lire la suite »
Comment gérer les pannes d'ascenseur prolongées ? 3F, groupe qui se définit comme acteur majeur de l''habitat social, est confronté à cette question, notamment aux Ulis.
Plusieurs modes de réponses semblent s'imposer, remplacement des appareils défectueux, amélioration des conditions d'intervention des réparateurs..
Mais 3F a trouvé une autre solution "simple et efficace" selon le Parisien du 10 octobre, " depuis mars, le bailleur 3 F a mis en place un système de porteurs pour pallier les conséquences des pannes d'ascenseur prolongées."
Cela pourrait prêter à sourire tant est dérisoire la réponse apportée. Mais au-delà de ce dérisoire, cette solution est révélatrice d'une évolution mortifère de notre société. Pendant des siècles, l'évolution, le progrès, quelque soit le nom que l'on ait pu lui donner, a constitué à essayer de substituer la machine au travail humain, de la machine à vapeur à l'ordinateur. Cette substitution se réalisant quand elle était techniquement faisable (…)Lire la suite »
"Il faut que l'Insep devienne le Harvard du sport français" déclare Bernard Laporte dans l'interview qu'il a accordée au journal Le Monde, et il complète, comme à son habitude, en ajoutant "Et j'ai besoin su secteur privé pour faire tout cela".
Il y a un coté lancinant dans ses déclarations, peut-être Bernard Laporte se croit-il un nouveau Caton, et à défaut de nous envoyer détruire Carthage pense-t-il qu'il suffit de répéter sans cesse cette même idée pour qu'elle devienne une réalité partagée par tous. Il serait préférable de sortir de l'incantation de d'expliquer pourquoi l'Etat n'a pas les moyens de ses ambitions dans le secteur du sport, et pour ce faire de reprendre les promesses du candidat Sarkozy concernant le montant du budget du sport.
Mais cette fois Bernard Laporte a apporté un élément supplémentaire à sa déclaration, parlant du secteur privé il indique " il faut savoir ce que l'on peut lui donner en contrepartie. On peut par exemple développer les conférences (…)Lire la suite »
Le Monde daté du 3 octobre nous apprend que Valéry Giscard d'Estaing. "se mobilise dans l'ombre contre le développement "inconsidéré" et "irresponsable" de cette énergie" (l'éolien). , il fustige "un gaspillage inacceptable des fonds publics, un discours officiel trompeur et un "business" souvent douteux". "Il s'agit de préserver les paysages de France, nos campagnes et, bientôt, notre littoral menacé lui aussi."
Que Valéry Giscard d'Estaing n'ait pas encore compris depuis le 10 mai 1981 qu'il a définitivement disparu de la vie politique française n'est pas nouveau.
Mais le choix de son terrain d'action pourrait être risible si la réalité n'était pas sordide. Valéry Giscard d'Estaing. parle de préserver les paysages, que ne l'a-t-on entendu quand il était ministre de Georges Pompidou défendre avec la même énergie les paysages parisiens contre le bétonnage des rives de la Seine pour construire une autoroute.
Quant au gaspillage inacceptable des fonds publics, Valéry Giscard (…)Lire la suite »
Le Parisien dans son édition du lundi 29 septembre publie une interview de Guy Cotret président du club de football Paris FC. "Guy Cotret ne s'était pas exprimé depuis le début de saison. Mais ses premiers propos, lâchés au lendemain de la défaite (de trop ?) samedi en Arles (3-1), vont faire grand bruit" indique le chapeau de l'article.
Et en effet, Guy Cotret déclare "Les joueurs viennent là comme des fonctionnaires, prendre leur chèque, je ne peux pas l'accepter". La rédaction du Parisien a trouvé cette phrase tellement percutante qu'elle est devenue le titre de l'article "Une équipe de fonctionnaires".
Il est certes dans l'air du temps, et l'exemple vient de haut, de dénigrer la fonction publique et les fonctionnaires, mais ce genre de déclaration n'est pas acceptable, Guy Cotret devrait au moins savoir que le sport en France est très largement subventionné par les collectivités locales, et que les équipements sportifs sont entretenus par des fonctionnaires territoriaux. (…)Lire la suite »
Selon le quotidien Al Jarida Al Oula du 1er septembre, Cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Maghraoui a lancé sur le site Internet maghrawi.net une fatwa autorisant le mariage des fillettes à partir de l'âge de neuf ans. "Il nous a été dit et nous avons vu que les filles de neuf ans ont la capacité de se marier autant que les filles âgées de 20 ans et plus", sa théorie s'appuyant sur l'histoire du Prophète Mahomet, qui se serait marié avec Aïcha alors qu'elle avait neuf ans.
Le Conseil supérieur des oulémas du Maroc a dénoncé le 21 septembre cette fatwa. Quelques heures après cette condamnation, le parquet de Rabat a ouvert une "enquête judiciaire approfondie" sur Cheikh Mohamed ben Abderrahmane Al-Maghraoui,
Pour ceux qui se préparent à entonner le refrain classique sur l'obscurantisme musulman ou le choc des civilisations, il n'est pas inutile de rappeler que, au Maroc, le code de la famille promulgué en 2004 fixe à 18 ans l'âge légal du mariage pour les hommes comme pour les (…)Lire la suite »
Le droit d'accueil pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires pendant le temps scolaire a été instauré par la loi du 20 août 2008.
L'article 2 de ce texte indique "Tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire publique ou privée sous contrat est accueilli pendant le temps scolaire pour y suivre les enseignements prévus par les programmes. Il bénéficie gratuitement d'un service d'accueil lorsque ces enseignements ne peuvent lui être délivrés en raison de l'absence imprévisible de son professeur et de l'impossibilité de le remplacer. Il en est de même en cas de grève, dans les conditions prévues aux articles".
Le principe étant posé, l'Etat délègue encore une fois aux collectivités locales la mise en oeuvre de cette disposition populiste. Plutôt que de s'interroger sur les raisons qui poussent les personnels de l'éducation nationale à faire grève, telles, par exemple les suppressions massives de postes, le gouvernement choisit de confier aux maires un (…)Lire la suite »
Marina Petrella bénéficie d'une liberté conditionnelle depuis le 5 août 2008, mais sous le coup d'un décret d'extradition.
La mobilisation continue, même si la presse n'évoque plus son cas.
Marina Petrella ne doit pas être extradée, c'est la seule position juridiquement fondée et politiquement correcte.
Les arguments en faveur de l'extradition tournent bien souvent autour de deux thèmes : la doctrine Mitterrand n'a aucun fondement juridique et l'Italie est une démocratie donc un Etat de droit, et ses décisions de justice sont indiscutables.
L'Italie est une démocratie. Formellement, le fait est incontestable. Des élections sont organisées régulièrement, un Parlement existe. L'Italie est un Etat de droit. L'Etat de droit se définit traditionnellement comme un système institutionnel dans lequel la puissance publique est soumise au droit, la puissance de l'Etat se trouvant ainsi limitée. Là aussi, formellement l'Italie correspond à cette définition, cette définition omettant de (…)Lire la suite »