Le 25 mars 2012, le Centre Simon Wiesenthal exigeait des excuses de la part de China Tibet Online et de Xinhua News Agency pour avoir osé un rapprochement entre le dalaï-lama et le nazisme. Les sites incriminés avaient eu le tort, selon le Centre, d’accuser le dalaï-lama de soutenir une politique qui aurait entraîné l’expulsion de Chinois Han de territoires historiquement tibétains, une politique comparable à celle des nazis à l’égard des juifs.
La CIA et le Département d’État ont apporté encadrement militaire et soutien politique aux séparatistes tibétains, dans les pays voisins, mais également en Occident. C’est ce que révèle une série de documents déclassifiés, portant sur les années 60. Plongée dans les archives de la guerre froide.
Le 17 décembre 2013, le député d’Indre-et-Loire Jean-Patrick Gille présentait à l’Assemblée nationale une « proposition de résolution sur le Tibet », un ramassis de contre-vérités marqué par des préjugés antichinois, se terminant par le souhait que l’Union Européenne nomme un « Coordinateur Spécial Européen pour les Affaires Tibétaines ».
Intégré au vocabulaire bouddhique, l’ahimsa engage en effet très largement dans l’abstention de toute intention de nuire à autrui et à soi-même, fut-ce en intention ou en parole. Ainsi le mensonge, la calomnie ou la manipulation (la propagande) constituent des actes négatifs tout aussi préjudiciables, parfois plus, qu’une empoignade ou qu’une fessée.
Jean-Paul Ribes (bouddhiste). In « Une non-violence de l’intérieur ».
Le GS publie le troisième et dernier volet des articles écrits par Maxime Vivas, au retour d’un voyage d’étude au Tibet avec des journalistes du Monde, du Figaro et deux journalistes free-lance.
Au bout du compte, le lecteur aura pu lire des informations puisées à des sources contradictoires : témoignage de l’auteur, paroles, discours et interviews du dalaï lama, paroles des autorités chinoises, d’autres sources encore.
Enfin, nous publions, en dessous de ce dernier article, celui que l’envoyé spécial du Figaro a publié à l’issue de ce voyage. Quand ils seront parus, nous donnerons à lire, si cela est possible, ceux du journaliste du Monde et des journalistes free-lance.
LGS n’ignore pas qu’il suffit d’écrire le mot « Tibet » pour que s’enflent des passions, mais nous croyons avoir fait oeuvre utile en ouvrant nos colonnes à des écrits diversifiés et à des personnes de plusieurs sensibilités.
LGS.