Souvent, on se laisse persuader que le monde est le monde occidental, ou plus exactement, celui qui met ses pas dans les rangers de l’Oncle Sam. Mais ce monde-là est en déclin, son avenir est derrière lui. Un autre monde émerge et personne ne nous dit comment.
Notre collaborateur Valet Matti nous éclaire sur une gestation que mille ogives nucléaires ne sont en mesure d’interrompre. Ces informations s’ajoutent à celles que LGS traite abondamment et qui concernent la création d’alliances par lesquelles les pays d’Amérique du Sud confortent leur capacité à se soustraire à l’emprise des USA.
Ainsi vous est proposée une autre vision du monde présent et du monde de demain.
Le Grand Soir
On se souvient que les funérailles de Nelson Mandela s’étaient déroulées en l’absence remarquée du premier ministre israélien et du 14e du dalaï-lama (voir LE GRAND SOIR du 19/12/2013, http://www.legrandsoir.info/deux-absences-remarquees-aux-funerailles-de-nelson-mandela.html). Voilà que ces deux messieurs se trouvent à nouveau réunis, cette fois par leur réaction fort semblable à l’élection du nouveau premier ministre indien.
Quatre états ont voté le 4 décembre pour leurs représentants.
En préfiguration des élections générales, pour l`assemblée du Lok Sabah, de 2014, les Indiens vont manifester leur mécontentement aux urnes.
B Ajithkumar est un des cinéastes indiens les plus talentueux. Il a déjà reçu trois prix internationaux, un pour un long métrage et deux pour des courts métrages. Il a aussi reçu deux prix au Kerala pour des longs métrages. Lauréat de l’Institut du Cinéma et de la Télévision de Poona en Inde, il a aussi réalisé beaucoup de documentaires. Ses nombreuses lectures et ses analyses politiques lui donnent une vision profonde et perspicace du cinéma et de son rôle socio-politique. Il est aussi rédacteur en chef adjoint de www.countercurrents.org. Nous l’avons interviewé quand il a reçu son deuxième prix au Kerala.
Le Bundelkhand est l’un des endroits les plus pauvres de la région de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde. C’est aussi l’un des territoires les plus denses d’un pays déjà largement surpeuplé. Confrontés à des terres infertiles, à une justice corrompue et au système de caste indien, oppressif et archaïque, les habitants du Bundelkhand doivent lutter quotidiennement pour leur survie.
L’heure de la trilatérale Russie-Inde-Chine a sonné et elle aura de plus en plus d’influence sur les décisions internationales, selon Nivedita Das Kundu.
250 000 fermiers indiens se sont suicidés dans les 16 dernières années - ce qui représente à peu près un suicide toutes les demi-heures. La crise s’est ajoutée à la libéralisation économique qui a supprimé les subventions agricoles et ouvert l’agriculture indienne au marché mondial. Les petits fermiers sont souvent pris dans un cycle de dettes insurmontables qui en amène beaucoup à mettre fin à leurs jours par pur désespoir. Nous parlons ici avec Smita Narula qui travaille pour le centre des droits de l’homme et de la justice mondiale de l’université de droit de New York et qui est le co-auteur d’un nouveau rapport sur le suicide des fermiers en Inde.