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Thème : Inde

Les mères porteuses indiennes ont le vent en poupe, par Sam Dolnick.

reprise d’article
Associated Press, Anand, Inde, 30 décembre 2007. Chaque soir au coucher, dans la paisible ville indienne d'Anand, une procession de femmes enceintes regagne les chambres d'une spacieuse demeure où un personnel de maison et des médecins veillent sur ces enfants à naître pour des couples stériles du monde entier. Car la grossesse aussi est une service qui s'externalise. La petite clinique de Kaival à Anand, dans l'ouest de l'Inde, se charge du dossier de A à Z, de la mise en relation des couples stériles et des femmes locales, au suivi post-natal en passant par la grossesse et la naissance. Ces pionnières dans le secteur en développement de la délocalisation de grossesse ont déjà "livré" une quarantaine de bébés. Une cinquantaine de femmes portent ainsi les enfants de couples des Etats-Unis, de Taïwan, du Royaume-Uni et d'ailleurs, contre une somme d'argent très élevée pour elles mais relativement modeste pour les couples : ils paient en général moins de 10.000 dollars (6.945 (…) Lire la suite »

Marche victorieuse des 25 000 paysans sans terre indiens.

DIVERS
Photo : Béatrice Roman-Amat Confédarion paysanne, 31 octobre 2007. Partis de Gwalior le 2 octobre dernier, les 25 000 paysans et paysannes sans terre participant à la marche Janadesh ont atteint Delhi le dimanche 28 octobre. Le lendemain, le gouvernement indien a annoncé la mise en place d'une commission nationale de la terre sous l'autorité du Premier Ministre Indien, principale revendication de l'organisation Ekta Parishad, à l'origine de cette mobilisation sans précédent. C'est une grande victoire pour les paysans sans terre indiens et pour l'action non-violente d'Ekta Parishad ! L'arrivée à Delhi a montré la détermination des marcheurs : « La prison ou la terre ! » chantaient lundi 29 octobre au matin les 25 000 participants encerclés par la police dans leur campement, empêchés d'atteindre le Parlement, objectif de cette marche non-violente inspirée par Gandhi. Mais ce même jour, Rajagopal, leader du mouvement Ekta Parishad, signait un texte politique avec le (…) Lire la suite »
2004-12-03

Catastrophe de BHOPAL, 20 ans de laisser-aller : Rassemblement/action à Lyon

DIVERS

Le 3 décembre 1984 explose une cuve d’une usine de produits chimiques à Bhopal en Inde, suite à des déficiences du système de sécurité, occultées pour raison d’économie : 42 t de gaz mortels s’échappent et provoquent la mort de 20 000 personnes dans d’atroces souffrances, ainsi que plus de 200 000 handicaps graves et 100 000 autres blessures. L’entreprise américaine s’est volatilisée administrativement, puis a été rachetée par une multinationale qui refuse de dépolluer le site et d’indemniser les victimes comme il se doit. Un grand nombre d’enfants naissent encore aujourdhui malformés suite à la consommation de l’eau des nappes phréatiques toujours contaminées.

1984-2004 BHOPAL (INDE), la tragédie continue encore... La catastrophe de Bhopal (nuit du 2 au 3 décembre 1984) est malheureusement toujours d'actualité puisque les effets néfastes se font encore sentir aux abords de l'usine restée en l'état après l'explosion d'une cuve de 42 tonnes d'isocyanate de méthyle qui a provoqué la mort de 20 000 personnes, et 200 000 handicaps graves. L'entreprise états-unienne, Union Carbide (UC), qui possédait l'usine, s'est volatilisée physiquement et financièrement après l'explosion et n'a jamais pris en charge le nettoyage du site. Seuls les impacts médicaux avaient été pris en compte, en 1989, pour établir le montant de la compensation financière, qui avait alors été réglée à 470 millions de dollars (alors que la compensation avec la prise en charge du nettoyage du site est estimée à plus de 2 milliards de dollards). Depuis 2001, les actifs financiers et les bénéfices d'UC ont été repris par Dow Chemical, qui a toujours refusé de (…) Lire la suite »

Nepal : La guerrilla Mao au Népal, Robin des bois ou terroristes ?

DIVERS

Vous vous souvenez des maoistes ? P. Sollers et quelques journalistes de Libération, sans oublier beaucoup d’héritiers de 68 dont on a célébré la mémoire il y a 4 ans, en étaient. C’est quoi le maoisme en fait ? et si nos amis n’avaient pas retourné leur veste et décidé par exemple de voter Balladur, quel projet de société auraient-ils à nous proposer ? Il reste heureusement un guérilla maoiste en ce monde, elle se trouve au Népal. et l’auteur de cet article en parle bien.

Maoïstes du Népal, cela sonne paradoxal pour un pays dont on a une image plutôt Himalaya-ganja-nirvana. Pourtant depuis plus de dix ans, la guérilla maoïste népalaise combat la monarchie sous diverses formes. De l'impôt révolutionnaire, prélevé aux riches paysans et aux commerçants de Kathmandu, aux attaques sanglantes et militairement organisées contre des camps militaires ou des cibles gouvernementales, la guérilla intensifie ses actions et son influence dans le pays. Le Népal est l'un des trente pays les plus pauvres du monde. Coincé entre l'Inde et le Tibet, il était un point de passage obligé entre la Chine et l'Inde. Aujourd'hui, seul le tourisme et l'agriculture lui permettent de survivre. Historiquement, le Népal est une monarchie, devenue constitutionnelle en 1990, sous le règne de Virendra. Le maoïsme au Népal a une longue histoire puisque les premiers mouvements communistes révolutionnaires, issus des naxalites indiens ont été réprimés dans le sang, au (…) Lire la suite »