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Marche victorieuse des 25 000 paysans sans terre indiens.








Photo : Béatrice Roman-Amat






Confédarion paysanne, 31 octobre 2007.


Partis de Gwalior le 2 octobre dernier, les 25 000 paysans et paysannes sans terre participant à la marche Janadesh ont atteint Delhi le dimanche 28 octobre. Le lendemain, le gouvernement indien a annoncé la mise en place d’une commission nationale de la terre sous l’autorité du Premier Ministre Indien, principale revendication de l’organisation Ekta Parishad, à l’origine de cette mobilisation sans précédent.


C’est une grande victoire pour les paysans sans terre indiens et pour l’action non-violente d’Ekta Parishad !

L’arrivée à Delhi a montré la détermination des marcheurs : « La prison ou la terre ! » chantaient lundi 29 octobre au matin les 25 000 participants encerclés par la police dans leur campement, empêchés d’atteindre le Parlement, objectif de cette marche non-violente inspirée par Gandhi. Mais ce même jour, Rajagopal, leader du mouvement Ekta Parishad, signait un texte politique avec le ministre du développement rural annonçant la création de la commission nationale de la terre. C’est l’aboutissement d’un long travail de négociations politiques mené tout au long de la mobilisation. Cette décision a marqué la fin de Janadesh et les marcheurs ont commencé à remplir les trains du retour dès hier au soir, en exprimant leur joie par les chants et les danses.

Depuis plus d’un an, Peuples Solidaires, Frères des Hommes et la Confédération Paysanne, ainsi que d’autres organisations en France comme en Europe, ont soutenu la marche Janadesh et se sont mobilisés en France pour faire appel à la solidarité avec les sans terre indiens, et pour sensibiliser l’opinion sur la question de l’accès à la terre ici et là -bas. Des représentants de ces organisations ont participé à la marche, aux côtés d’ONG nord-américaines et européennes ainsi que de représentants du MST brésilien, de la Kenya Land Alliance et de la Coordination Paysanne Européenne.

Cette marche victorieuse adresse donc un grand message d’espoir pour l’ensemble des mouvements paysans et leurs partenaires dans le monde !

 Source : Confédation paysanne
www.confederationpaysanne.fr



350 km avec les paysans sans terre, 1er novembre 2007.


De la patience et de la fermete


"Bien sûr, tout ne va pas changer du jour en lendemain : même si les cours de justice rapides sont créées, les sans-terre auront toujours du mal à trouver des avocats pour défendre leurs droits" , remarque avec lucidité Rajagopal au lendemain de la victoire de son mouvement. Mais il ajoute immédiatement, sourire rayonnant aux lèvres, que ce dénouement prouve que la mobilisation non-violente n’est pas vouée à l’échec dans le monde où nous vivons, et ce même si elle émane des couches les plus défavorisées.

Selon Rajagopal, le fait qu’un Manmohan Singh affaibli par les tensions au sein de sa majorité se soit engagé à mettre en place les réformes en faveur des paysans sans terre n’est pas un facteur d’inquiétude. "Les élections générales doivent avoir lieu dans un an : le gouvernement est donc obligé d’agir vite" , souligne-t-il.

La commission nationale sur les problèmes de la terre devrait être mise sur pieds en un mois. En attendant, les 25 000 marcheurs se sont éparpillés à nouveau, rejoignant les quatre coins de leur immense pays et leurs luttes quotidiennes pour la survie. Espérons que leurs espoirs ne seront pas déçus.

Deux ou trois acres de terres fertiles suffisent à nourrir correctement une famille indienne moyenne.

Béatrice Roman-Amat


 Source : 350 km avec les paysans sans terre
http://namaskar.over-blog.net




Inde : 350 km avec les paysans sans terre. Suivez la plus grande mobilisation non-violente depuis l’ indépendance, par Béatrice Roman-Amat.


Plus de 860 millions de personnes souffrent de faim. 30 millions de personnes en meurent - Nieleny 2007, Forum Mondial pour la Souveraineté Alimentaire.

Oui, l’ agriculture biologique peut nourrir et protéger la planète. Et c’ est la FAO qui l’ affirme.






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André Prone
Où va-t-on ? Chacun d’entre nous est en mesure d’observer les dérèglements biosphériques, économiques, politiques et sociétaux qui affectent le système-monde aujourd’hui. Mais au-delà du constat, quelles en sont les causes et comment agir pour en stopper le cours ? C’est ce à quoi tente de répondre ce livre. Il le fait avec la ferme conviction que rien n’est impossible et que tout dépend de nous. Analyser les dérives sociétales, thérapeutiques et environnementales générées par la (…)
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