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Thème : Evo Morales

Décision des Etats membres du Mercosur de soutenir le président Evo Morales

Mercosur
Les présidentes et les présidents de la République de l’Argentine, de l’Etat Plurinational de Bolivie, de la République fédérative de Brésil, de la République Orientale de l’Uruguay et de la République Bolivarienne du Venezuela. RATIFIANT, un ferme rejet des actions des gouvernements de la France, le Portugal, l’Espagne et de l’Italie, qui n’ont pas permis le survol ni l’atterrissage de l’avion qui transportait le président Evo Morales Ayma, ce qui constitue non seulement un acte infondé, discriminatoire et arbitraire, mais aussi une violation flagrante des préceptes du droit international. EXPRIMANT, la gravité de cette situation que, digne d’une pratique néocoloniale, constitue un acte insolite, peu amical et hostile, qui viole les droits de l’homme et qu’affecte la liberté de transit, de déplacement et d’immunité dont jouissent tous les chefs d’Etat. RAPPELLANT, les déclarations des Etats membres du Mercosur, de l’UNASUR, de la CELAC, de l’ALBA, ainsi que de la Résolution (…) Lire la suite »

Pourquoi l’Europe a fait cela à Evo et pas à un autre président ?

Miguel Angel Perez Pirela
Le colonialisme a de longs bras. Il a été capable de perdurer pendant des siècles. J’ai du mal a croire que deux cents ans après, les Européens n’acceptent toujours pas les défaites colossales que les Haïtiens ont infligé aux Français, et les Boliviens et les Vénézuéliens aux Espagnols. La pression des Etats-Unis a sans aucun doute joué un rôle fondamental dans l’humiliation qu’ils ont voulu faire à Evo Morales. Mais les Européens n’auraient jamais provoqué cet outrage s’il ne s’était pas agi du premier président indigène de notre continent. Qu’Evo Morales gouverne la Bolivie est reçu comme une gifle pour la bonne morale du Nord. Nous sommes donc face à un acte de racisme sans précédent. Un racisme qui passe outre les lois internationales que les Européens utilisent par ailleurs comme excuse pour bombarder les peuples. Mettre en danger de mort de façon si grotesque et éhontée un président Sud-américain nous évoque les massacres, les violations et les humiliations auxquelles (…) Lire la suite »

Les mensonges de la France sur l’affaire Evo Morales/Edward Snowden

Salim LAMRANI
Sur injonction de Washington, plusieurs pays européens dont la France ont fermé leur espace aérien à l’avion du Président bolivien Evo Morales, déclenchant une grave crise diplomatique entre l’Europe et l’Amérique latine. En interdisant à l’avion présidentiel d’Evo Morales de survoler son territoire dans la nuit du 2 au 3 juillet 2013, la France a déclenché une grave crise internationale avec la Bolivie. L’Espagne, l’Italie et le Portugal se sont rendus coupables du même acte d’hostilité à l’égard du pays d’Amérique du Sud. Tous, sans exception, ont suivi les ordres émanant de Washington, qui pensait à tort que son ancien agent Edward Snowden se trouvait à bord de l’avion. Cet acte, inédit depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, a unanimement été condamné par l’ensemble de l’Amérique latine, du Chili à Cuba, toutes tendances politiques confondues. Paris s’est rendu coupable d’une gravissime violation du droit international en attentant contre l’immunité diplomatique (…) Lire la suite »
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FRANCE – ESPAGNE – ITALIE – PORTUGAL

Les petits chiens de l’Oncle Sam

Maurice LEMOINE
Courriers électroniques, conversations téléphoniques, rien n’échappe à l’œil et aux grandes oreilles de Big Brother. Pour avoir révélé la surveillance illicite dont sont l’objet tant les citoyens américains que les ressortissants des autres nations, dans le cadre du programme secret de l’Agence de sécurité nationale (NSA en anglais) appelé Prism, l’ex-consultant informatique de la NSA Edward Snowden, pourchassé par Washington, vit reclus dans la zone internationale de l'aéroport de Moscou depuis le 23 juin. Toutefois, c’est le 29 juin, à quelques jours de l’ouverture des négociations pour un accord de libre-échange entre l’Europe et les Etats-Unis, très contestable et peu contesté (ses inconvénients ne se résumant pas à la seule exception culturelle réclamée par Paris), qu’éclate une véritable bombe : après avoir eu accès à un document classé « strictement confidentiel » que lui a confié le fugitif, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel révèle que « nos amis américains » ont aussi (…) Lire la suite »
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25 vérités sur l’affaire Evo Morales/Edward Snowden

Salim LAMRANI

Le cas Edward Snowden a été à l’origine d’un grave incident diplomatique entre la Bolivie et plusieurs pays européens. Suite à l’injonction de Washington, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal ont interdit à l’avion présidentiel d’Evo Morales de survoler leur territoire.

Après un voyage officiel en Russie pour assister à un sommet des pays producteurs de gaz, le Président Evo Morales a pris son avion pour rentrer en Bolivie.Les Etats-Unis, pensant qu’Edward Snowden ex-agent de la CIA et de la NSA – auteur des révélations sur les opérations d’espionnage de son pays – se trouvait à bord de l’avion présidentiel, ont ordonné à quatre pays européens, la France, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, d’interdire le survol de leur espace aérien à Evo Morales.Paris a immédiatement suivi la directive en provenance de Washington et a annulé l’autorisation de survol de son territoire accordée à la Bolivie le 27 juin 2013, alors que l’avion présidentiel se trouvait à quelques kilomètres à peine des frontières françaises.Paris a ainsi mis en danger la vie du Président bolivien, lequel a dû atterrir en urgence en Autriche, faute de carburant.Depuis 1945, aucune nation au monde n’a empêché un avion présidentiel de survoler son territoire.Paris, en plus de déclencher (…) Lire la suite »
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Evo Morales et les risques d’empoisonnement des leaders révolutionnaires.

legrandsoir

Mercredi, Jean-Luc Mélenchon a rencontré à Paris le dirigeant bolivien Evo Morales qui l’avait invité à l’occasion de son très bref séjour en France, juste avant son rendez-vous avec François Hollande.
Voici un extrait saisissant des propos d’Evo Morales tels qu’on les lit sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Les pseudo anti-conspis vont sauter de joie devant notre imprudence, mais ce n’est pas une raison suffisante pour que nous passions cette conversation sous silence. Les craintes d’Evo Morales méritent au moins qu’on les « donne à lire ».

LGS

« Evo Morales, le président bolivien n'était pas en forme. Pas seulement un peu enrhumé ! Il avait l'estomac très perturbé par son dîner en Autriche, la veille. Quelque chose du repas servi n'était pas bien passé et il ne s'en cachait pas. Cela n'a pas de rapport, mais disons que dans le cadre de notre conversation, cela fit ambiance. J'étais là avec Eliane Assassi, la présidente du groupe communiste du Sénat. Je crois pouvoir dire que nous fûmes assez surpris du ton très direct avec lequel le président bolivien résuma le caractère criminel des étasuniens. – Il dit que les USA essaient d'abord d'avoir des gouvernements démocratiques qui fassent leur politique. – S'ils ne les ont pas, ils essaient de diviser les peuples entre eux pour justifier des interventions extérieures. – S'ils n'y parviennent pas non plus ils essaient de diviser les forces de la révolution pour trouver une faille qui déstabilise le processus et permette la revanche de leurs partisans par des coups (…) Lire la suite »

Evo Morales rencontrera François Hollande le mardi 12 mars 2013

Presse
La presse française est très avare de cette information. On trouve cependant ceci, dans "le Parisien" : Publié le 11.03.2013. Le président bolivien Evo Morales effectue mardi et mercredi une visite de travail en France, qui débutera par un déplacement à Toulouse au siège d'Airbus avant une rencontre mercredi avec le président François Hollande, a annoncé lundi le Quai d'Orsay. M. Morales prononcera mardi soir à 19 heures un discours à la Maison de l'Amérique latine à Paris. Mercredi, à 15h30, il sera reçu par le président de la République au Palais de l'Élysée. Une rencontre du chef de l'État bolivien avec des entreprises françaises est également prévue, a indiqué Vincent Floréani, porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, lors d'un point-presse. "Cette visite permettra d'évoquer avec le président bolivien les perspectives de développement de notre partenariat bilatéral dans tous les domaines, notamment en matière économique et de protection de l'environnement", a déclaré M. (…) Lire la suite »
Réflexions du compañero Fidel

Le discours d’Evo

Fidel CASTRO

Le Grand Soir donne à lire ici ce que la presse ne publie pas sur l’Amérique latine où se joue peut-être un nouvel équilibre mondial et où naissent sûrement de nouveaux modes de coopération inter-étatiques, de nouvelles solidarités, de nouvelles formes d’organisation dans l’économie et le social, de nouveaux rapports entre les élus et les peuples, et un retour au sens et au goût du discours sur fond d’héroïsme.

Un homme suit cela de près, comme il regarde les agissement des USA et de l’OTAN. Nous publions ci-après en deux articles les "Réflexions du compañero Fidel" qui, à travers Evo Morales et Hugo Chavez, ne nous parle pas que de l’Amérique latine, mais probablement du monde tel qu’il va.

Le Grand Soir

Il est des moments dans l'histoire où un discours est de rigueur, serait-il aussi bref que l'Alea jacta est de César franchissant le Rubicon. Et il fallait le traverser le jour où les ministres de la Défense des États souverains du continent américain étaient réunis à Santa Cruz, la ville où les Yankees ont fomenté la sécession et la désintégration de la Bolivie. Nous étions le lundi 21 novembre, et les agences de presse s'attachaient à divulguer et à commenter le Sommet de l'OTAN à Lisbonne, où cette institution belliciste proclamait, d'un ton arrogant et grossier, son droit d'intervenir dans n'importe quel pays du monde où ses intérêts seraient censément menacés. Elle ignorait royalement le sort de milliards de personnes, ainsi que les vraies causes de la pauvreté et des souffrances de la majorité des habitants de la planète. Le cynisme de l'OTAN méritait une réponse, qui est venu des lèvres d'un indigène aymara de Bolivie, au coeur même de l'Amérique du Sud, où une (…) Lire la suite »

Faute de pouvoir crier à la fraude, AFP vomit sur Evo Morales, en attendant le résultat de dimanche prochain.

Serge CHARBONNEAU
Sur Cyberpresse on peut lire : « Evo Morales : populiste ou héros de la cause autochtone ? » [1] En décembre 2006, un anti progressiste notoire, Gwynne Dyer, avait écrit un article totalement semblable s'intitulant : « Chavez, révolutionnaire ou populiste ? » Les articles de la presse voulant discréditer ces dirigeants progressistes qui font perdre des milliards aux compagnies mondiales, ne se renouvellent pas beaucoup. Combien de fois a-t-on vu le qualificatif "populiste" pour décrire les dirigeants populaires du monde entier ? « Chavez : démocrate populiste ? », Mars 2004, article de Talleyrand. On a parlé d'Aristide comme étant un populiste, de Nestor Kirchner, de Cristina Fernandez, de Rafael Correa et de tant d'autres. On qualifie de populistes tous ceux qui sont le moindrement populaires et qui font chier les chantres du néolibéralisme. En décembre 2006, en réponse à Gwynne Dyer, j'écrivais « Chavez révolutionnaire ou populiste ? Mais on s'en fout ! », [2] un (…) Lire la suite »
Exigeons tous, la fin de la diplomatie néocoloniale du Nord contre les peuples du Sud !

Evo Morales, une décision d’homme d’État.

Camille Loty MALEBRANCHE
Quelles que soient les futures conséquences de terrorisme étasunien contre les masses de Bolivie ; quelles que soient les manoeuvres prévisibles de déstabilisation ultérieure de la Bolivie par les criminels euphémiquement appelés « la droite » malgré leur crime d'État à vouloir émietter le territoire de la république bolivienne en soustrayant des régions entières à l'autorité du gouvernement démocratiquement élu et en fonction au pays, le président Evo Morales, en déclarant l'ambassadeur comploteur des États-unis, persona non grata, vient de poser un acte qui le propulse au rang d'homme d'État c'est-à -dire parmi les rarissimes dignes dirigeants étatiques de l'actuelle conjoncture internationale d'encanaillement de la politique, de larbinisme idéologique vis à vis de la nébuleuse droite ploutocratique mondiale et de félonie manipulatrice contre les peuples régulièrement débilités et abêtis par les idéologues bêtifiants d'une presse de droite mensongère. Je ne peux m'empêcher ici (…) Lire la suite »
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